Mon jeune amant. Tome I [Terminée]

Chapitre 9 : Plus vraiment un secret.

Chapitre 9:

Comment la situation avaient-elles pu changer aussi soudainement ? Comment en étaient-ils arriver là ! Si Livaï avait eu l'occasion, sans doute aurait-il pris le temps de revenir sur tout ce qui s'était passé durant la journée. Certes, il avait un peu asticoté Eren, et Armin aussi d'ailleurs, mais en rien il n'avait tendu la perche pour que la situation dégénère à ce point.

Durant quelques secondes qui auraient très bien pu ressembler à des heures pour lui, il était resté immobile comme une statue. Un peu comme si son cerveau n'avait pas réussi à analyser immédiatement la situation dans lequel il se trouvait. Et pourtant, une chose pour lui fût certaine quand ses méninges se remirent en activités. Il devait calmer très rapidement ce sale mioche, un peu trop fougueux....et surtout possessif.... envers lui....

Lentement le tempos de la musique lui revient aux oreilles, ainsi que le brouhaha des discussions dont quelques unes s'arrêtèrent sur leurs situation un peu étrange, et surtout malaisante. Autour de ses épaules, il sentait les mains du môme qui tel un bébé possessif, le gardait tout contre lui, comme si il avait été un doudou à taille réel. Et puis se fût soudain. Une pointe de colère fulgurante vient à chatouiller sa mauvaise humeur, qui pourtant ne s'était pas trop montrer dernièrement. D'un geste brusque de ses deux mains, il avait écartée celle de l'adolescent qui continuait de le serrer dans ses bras ! Faisant un pas un arrière, il fixa son regard sévère sur le visage du gamin, qui de toute évidence était en totale perte de contrôle. Surtout au vu de la façon dont il continuait de fixer avec une certain rage, la jeune femme qui avait tentée de l'inviter à danser.

- Mais qu'est-ce qui te prends ? Tonna la voix sombre et ténébreuse de Livaï. De quoi tu te mêles ? Gronda t-il en lançant un rapide regard circulaires.

Là, il vit Armin qui avait de nouveau attrapé le poignet de son meilleur ami, et qui lui conseillait dans un ton assez rapide, de bien vouloir se calmer, car sinon il allait faire une autre grosse bêtise. En l'entendant dire ceci, Livaï plissa d'avantage ses yeux bleue nuit, puis laissa tomber les mômes en portant son intérêt sur les quelques curieux qui observaient la scène. Là, son coeur manqua un battement, quand il entendit sans qu'il ne puisse voir qui précisément avait dit ça, des paroles plus que vexante pour lui. Pour pas dire insultante..

" ...Oh c'est rien , c'est que des mômes qui font une scène de ménage..."

" Attend le mec là , c'est pas un gamin, hein !..."

" Ouah sérieux ? ...mais c'est dégueux !"

Les derniers mots entendu dans la vague de murmure qui lui venait aux oreilles, était aussi violent que si une personne était venu lui mettre un énorme coup de poing en plein visage. Comment continuer à se voiler la face après, une telle chose ? Comment réagir là, tout de suite, pour qu'ils arrêtent tout d'abord d'être le centre d'intérêt des curieux ? Et pour qu'ensuite, il puisse calmer se sale petit con, qui venait de le plonger dans le pire embarra de toute sa vie ! Livaï le savait, si là tout de suite il laissait parler sa mauvaise humeur, il y avait de forte chance pour que Eren se prenne la pire correction de toute sa vie. Et ça, il en était hors de question. Il ne pouvait sous un coup de sang venir mettre une rouste à un môme de presque quinze ans....sinon il passerait encore plus pour une sale type...

Et puis d'ailleurs à quoi cela servirait-il de se mettre à le frapper ? Ça changerait quoi ? Rien ! Car après tout le mal était fait à présent. Et la jeune femme qui avait été un peu trop insistante auprès de lui, le fixait maintenant avec un drôle d'air sur le visage. Respirant un grand coup, il s'approcha d'elle d'un pas mesuré !

- Je m'excuse pour lui ! Il a des problèmes de gestion de la colère ! Il est possessif avec tout les membres de sa famille, tenta t-il de l'amadouer, même si il se sentait peu crédible dans son mensonge. Il ne vous a pas trop fait peur ? Si c'est le cas, j'en suis désolé, ajouta t-il en tentant de reprendre ce ton calme, qu'il avait l'habitude d'avoir à son travail quand une situation dégénérait un peu.