Mon jeune amant. Tome I [Terminée]

Chapitre 17: Le point de non retour.

Ce chapitre contient une scène lemon. Je préfère vous prévenir afin que ceux qui ne souhaitent pas lire ce genre de chose, soient au courant. Cependant, je vous demanderez surtout de garder un ton polie, ce genre de chose ne justifie en rien d'être grossier. Dans tout les cas vous êtes prévenu, je ne suis donc pas responsable si vous persistez dans votre lecture malgré mes mises en gardes !

Chapitre 17:

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Les pulsassions de son coeur battaient à une fréquence presque intolérable. Et même si il savait bien qu'à force de jouer avec le feu, on fini par se brûler. Ce genre de lésion brûlant, il ne voulait pas y échapper. Le moelleux de son matelas accueillait avec perfection son corps étendu. Au dessus de son visage, se trouvait en plus d'un beau visage, deux belles perles émeraudes qui ne se détachaient pas un seul instant de ses propres yeux aux couleurs de la nuit.

Toute la journée, ils avaient joué par message interposé, aux jeux du "chat et de la sourie", afin de savoir peut-être qui arriverait à déstabiliser l'autre. Des provocations pleines de verbe avaient un peu joué avec leurs sens. Arrachant même parfois un rire, au si sérieux patron du salon de thé. Mais les faits étaient indéniables et impossible à nier. D'ailleurs à quoi bon faire cela ? Ce beau jeune homme, plein de passion et dont les critères physique étaient à la perfection tout ce qu'il aimait chez un homme, lui faisait envi. Tellement envie que cela en venait même à brouiller son sommeil difficile, dans des songes dont les détails ne pouvaient être nommés.

Il avait joué avec le feu. Il avait provoqué cette sorte d'incendie qui agitait ses entrailles, et noyait son être dans un désire de ne plus réfléchir, pour se laisser totalement aller au bouillonnement qui les agitaient l'un et l'autre. Il ne voulait pas laisser son esprit trop borné, se braquer sur les petits détails du quotidien.

" Moi aussi je peux avoir la mémoire défaillante ? "

Mais bien sûr qu'il pouvait l'avoir. Il pouvait, si tel était réellement son désire, oublier cette petite promesse pleine d'attention faite à la base à son égard. Elle était noble et délicate certes. Mais ce petit jeu devait trouver un aboutissement.

- Oublie ça, se contenta de répondre Livaï en tirant sur le t-shirt d'Eren pour attirer son visage près du siens. Oublie tout...répéta t-il...entre ses lèvres minces.

Ce corps bien plus grand que le siens parût se courber sous ces quelques mots, qui à eux seuls ouvraient une future bataille des plus savoureuse. Mais provocateur, et loin d'être ce que certain à une époque aurait appelé un "jouvenceau". Le beau brun approcha son visage de celui qui était son petit ami depuis peu de temps. Là, il entrouvrit légèrement ses lèvres minces et glissa sa langue sur celles toujours silencieuses de l'étudiant. La rougeur extrême qui s'installa immédiatement sur le visage de son vis à vis, aurait pu l'amuser en d'autre occasion. Mais son coeur solitaire depuis trop longtemps, attendait qu'il vienne à combler son manque d'amour.

Eren avait l'impression d'être tel l'un des compagnons d'Ulysse, succombant aux appels des sirènes. Si il avait toujours trouvé, le barman terriblement séduisant de par son coté ténébreux. A cet heure-ci ses adjectifs allaient bien au delà de ça. Il était plus que séduisant, il était à se damner. Et cette voix naturellement profonde au ton bas, était si provocatrice et si tentatrice, que le jeune homme n'eut aucune envie de lutter contre ses propres envies.

Alors sans plus attendre, après ces quelques minutes de silences qui parurent durer une éternité, il fondit dessus puis s'empara de ses lèvres. Ses mains pressées et fébriles défaisaient les boutons de la chemise d'un blanc impeccable. L'un d'entre eux d'ailleurs s'arracha rebondit un peu sur le lit, avant de chuter sur le sol et de rouler sous un meuble. Mais son aventure était si peu intéressante que les deux hommes n'y firent même pas attention.