Mon jeune amant. Tome I [Terminée]

Chapitre 4 : La Détresse D'un Jeune Cœur.

Chapitre 4:

Armin le connaissait depuis qu'ils étaient tout petits. A vrai dire c'était même le tout premier ami qu'Eren s'était fait, lors de son premier jour en maternel. Ils avaient tout vécu ensemble, absolument tout. Les disputes de leurs parents, et grand père, lorsqu'ils avaient fait de grosses bêtises. Mais aussi leurs premières dents de lait, très vite suivi par les premiers sous gagnés grâce à la petites souries. Sous très vite dépensé pour des bonbons, que les deux gamins s'étaient fait un plaisir de partager.

Il y avait eu aussi, la rencontre avec leurs amies Mikasa, mais aussi la peine qu'ils avaient eu l'un et l'autre, lorsqu'elle avait dû repartir avec ses parents pour des raisons professionnelle lié au travail de son père. Toujours ils se serraient les coudes, et ceux quoi qu'il arrive et qu'importe la situation. Car leurs amitié était parfaitement indéfectible.

Mais le problème à se connaitre ainsi depuis si longtemps, faisait qu'avoir le moindre secret pour l'autre devenait particulièrement difficile. Par exemple lorsque Armin avait eu - et a toujours- un gros coups de coeur pour Annie. Eren l'avait vu aussi facilement que l'on voit le nez au milieux de la figure. Et ça, c'était tout simplement parce que Eren connaissait parfaitement son meilleurs ami. Il avait vite compris, que dans cette timidité soudaine qui saisissait Armin, quand il essayait de parler à la jeune fille, combien le coeur de ce dernier devait battre bien plus fort lorsqu'elle était là. Dès lors, il avait tenté de l'encourager à aller la voir. Ou par exemple à l'inviter à déjeuner avec eux le midi à la cantine, plutôt que de la laisser silencieuse dans son coin, en écoutant avec visiblement un intérêt limité, les discussions de ses copines.

Mais si Eren avait su l'encourager, il avait été capable parfois de mettre des gants dans sa manière de procéder. Par exemple c'était toujours lorsqu'ils n'étaient que tout les deux, qu'il le taquinait un peu sur le sujet. Jamais il n'avait fait ça devant tout le monde, car en aucun cas il n'aurait voulu le gêner, voir même l'humilier devant leurs copains. Et quand ces derniers d'ailleurs avaient commencé à comprendre les élans du coeur du jeune garçon aux cheveux blond, et que des plaisanteries de toutes sortes étaient devenue de plus en plus tenaces. Eren s'était aussitôt mis en travers des blagueurs, défendant aussitôt Armin qui toujours aussi timide n'avait pas osé les envoyer balader.

Ce jour-là, Eren comprit que cette compréhension des sentiments et émotions de l'autre, allaient dans les deux sens. Armin avait su lire en lui avec une telle facilité, qu'il n'avait rien trouvé de mieux que de fuir, plutôt que d'y faire face. Son coeur, alors que la phrase n'était même pas achevée s'était mis à battre à une vitesse fulgurante, qui l'aurait presque mis en panique. Mais le résultat de tout ceci, était qu'il avait déguerpis tel un malfrat devant son méfait, avant d'aller comme toujours provoquer Jean, qui pour une fois ne lui avait rien fait, ni rien dit. Comme toujours, il avait fini par se chamailler avec lui. Mais pour une fois, Eren était bien content d'avoir Jean sous la main pour détourner l'attention. Sans doute d'un point de vu extérieur, avait-il l'air tout à fait normal, et fidèle à ce qu'il était tout les jours à l'école. Amusant, taquine , joviale, et un peu cabotin sur les bords. Personne ne voyait les tourment qui agitait son coeur, et jusqu'ici cela l'avait grandement rassuré.

Mais Armin avait fait volé en éclat cette petite assurance qu'il avait, et qui le faisait espérer chaque jour passant, que personne ne comprendrait les élans étrange de son coeur dernièrement.

Qu'est-ce qui avait bien pu mettre la puce à l'oreille d'Armin ? Sa manière un peu curieuse et insistante de parler de Livaï ? Peut-être. Ou bien alors, était-ce sa façon un peu trop régulière de le ramener dans n'importe quelle conversation, pour une raison ou pour une autre ? Ce qui d'un point de vu extérieur devait être agaçant. Ou alors était-ce cette semi fascination pour sa force physique, et son regards qui était capable de figer sur place n'importe qui ?