𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐡𝐮𝐢𝐭

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« Prête moi ta voix »

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tw; imagerie choquante/gore (je ne sais pas trop définir ce chapitre mais je préfère mettre un avertissement, sait-on jamais)

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Beomgyu fixait le paysage qui défilait sous ses yeux, le regard brillant. La tête collée contre la vitre de sa voiture, il ne quittait plus ce sourire immense depuis qu'ils avaient quitté les auditions. À l'avant, ses parents n'en revenaient pas : c'était un rêve qui se concrétisait. Un rêve d'enfant, longtemps fantasmé. Beomgyu aimait lire, Beomgyu aimait jouer au foot, Beomgyu aimait des tas de choses, mais Beomgyu aimait par-dessus tout chanter. Ses parents l'avaient toujours encouragé, refusant d'être de ces parents qui brisent les rêves de leurs enfants. Et quand il avait été repéré, il y a trois mois, ils avaient sauté sur l'occasion. Leur fils passerait les auditions dans l'agence qui s'était approchée de lui. Et Beomgyu avait rêvé encore plus grand. On lui voyait un avenir radieux, un potentiel énorme à exploiter. Il apprendrait à danser plus tard, sa voix elle, était un atout hors norme. Le rêve de Beomgyu était devenu celui de ses parents.

Alors Beomgyu ? Comment tu te sens mon chéri ?
C'était génial !

Sa mère qui s'était retournée pour lui parler se retourna vers son père, qui avait le regard rivé sur la route.

Tu crois que je vais être sélectionné ?
Il n'y a pas de doutes là-dessus !

Il s'agita sur son siège, un sourire immense sur le visage. Il avait fait une forte impression au jury, et il le savait. Douze ans, c'était jeune pour tenter quoi que ce soit, mais personne n'avait relevé son âge comme un souci : il était une star née, et le jury avait été conquis.

Chéri, tu veux que l'on s'arrête pour faire une pause ? Il nous reste encore deux bonnes heures de route.
Ça ira, ne t'en fais pas.

Beomgyu tendit le bras pour tapoter l'épaule de son père, aux anges.

Quand je serais grand, je vous ferais une chanson à maman et toi.
Oh, mon grand, tu as tout ton temps pour ça, rigola-t-il.

Beomgyu se renfrogna un peu, mais sans quitter son sourire immense. Il attrapa sa console portable et l'alluma. Dehors la pluie se mit à tomber, et Beomgyu se fit la réflexion que le vent soufflait de plus en plus fort. Il s'enferma dans sa petite bulle, et chantonna cette chanson qu'il aimait tant, tout en commençant une nouvelle partie de son jeu favori.

Ralentit chéri, la route devient compliquée...

Leur voiture se mit à ralentir, et quand Beomgyu leva les yeux, ce fut pour constater le brouillard épais qui s'était installé.

MAZE IN THE MIRROROù les histoires vivent. Découvrez maintenant