Je le laissais sonner dans le vide, au bout du 5ème appels il avait compris que je ne décrocherais pas.
Lise était partie manger, j’étais toujours devant, toute seule, à attendre que le temps passe, jusqu’à ce qu’une main m’aggripe l’épaule.
Ezra : Enfin je te trouve
Azazelle : Je suis toujours au même endroit
Ezra : Donnes moi une clope s’il te plaît
Azazelle : Et puis quoi encore, je te rappelle que t’as arrêté de fumer !
Ezra : S’il te plaît…
Azazelle : Non Ezra, t’as eu la force d’arrêter c’est pas pour reprendre
Ezra : Hm…
Azazelle : Alors comme ça tu vas donner des cours particuliers ?
Ezra : C’est pas parce qu’elle me l’a demandé que je vais accepter
Azazelle : J’espère bien
Ezra : Arrête d’être jalouse comme ça
Azazelle : T’as rien compris…
Ça sonnait, je repartais en cours de danse théorique le laissant seul. Je ne me sentais pas d’attaque, pour rien, la journée passait, j’étais dans les vestiaires après la danse pratique, je me changeais, en sortant, il était devant à m’attendre, je finissais tout de même par monter dans sa voiture, on partait, sans un mot. Il se garait devant chez moi, j’allais pour sortir de la voiture avant qu’il m'attrape le bras.
Ezra : Attend…
Azazelle : Quoi ?
Ezra : Tu sais le mal que c’est pour être avec toi, si on est toujours ensemble maintenant c’est qu’il y a une bonne raison, je ne compte pas partir, c’est avec toi que je me sens le mieux, si je t’ai pardonné c’est parce que je t’aime réellement et que je sais que je n’aimerai personne comme toi, excuse moi d’avoir était si dur ce matin, tu sais comme moi que toi aussi tu as dépassé les limites et qu’en cours tu dois être différente avec moi pour éviter les soupçons, tu t’en fou de ce que les autres disent la seule chose qui doit t’importer c’est de savoir que je t’aime et que c’est pas prêt de s’arrêter
À ces mots j’avais les larmes qui coulaient, je savais tout ce que je lui cachais et tout le mal que ça pourrait lui faire. Il avait raison, je n’aurais pas du me comporter comme ça et laisser couler mais c’etait plus fort que moi, c’était le seul de qui je pouvais dire qu’il m’appartient. Il me brisait les pensées en me serrant dans ses bras.
Azazelle : Je t’aime Ezra
Ezra : Je t’aime Azazelle
Sur ces mots, on rentrait chez moi, ma mère dormait et Mikado lui tenait compagnie dans le canapé.
La soirée passait, il dormait chez moi, le lendemain il fallait y retourner. Et comme cela toute la semaine.
Vendredi soir, on sortait boire un coup au Wall Street avec Joffrey.
Joffrey : Alors ma belle, comment ça se passe en ce moment ? Ca fait un moment qu’on s’est pas vu !
Azazelle : Si tu savais, y s’est passé tellement de chose !
Arrivé à l’histoire de Jordan, son regard avait changé.
Azazelle : Crache le morceau Jo
Joffrey : Non vraiment j’ai promis de ne rien dire !
Azazelle : Aller s’il te plaît…
Joffrey : Il a quelqu’un au lycée depuis un mois je dirais
Azazelle : Quelqu’un genre quelqu’un ou juste une pote ?
Joffrey : Non vraiment quelqu’un
J’étais abasourdie, lui qui disait avoir besoin de moi, au final ça ne devait pas être vraiment le cas.
Joffrey : Ça va ?
Azazelle : Oui oui, je suis juste déçue
Joffrey : Tu sais très bien qu’à jouer comme ça, ces hommes ne te seront pas toujours dévoué
Azazelle : Je le sais bien, et là n’est pas le problème, c’est surtout qu’il m’a mentit, une fois de plus
Joffrey : Tu mens aussi
Azazelle : Mais moi je préviens Jo, tous les mecs qui s’approchent de moi sont au courant que je ne suis pas quelqu’un de bien, je ne m’en cache pas, je suis comme ça
Joffrey : Alors prend du recul si les autres font de même, même si c’est sans te prévenir
Azazelle : Oui tu dois avoir raison
Et pourtant ça tournait dans ma tête.
Joffrey : Bon qu’est ce que tu veux faire ?
Azazelle : On va danser ?
Joffrey : Si tu te fais pas draguer toutes les 5minutes oui !
Azazelle : Je choisi pas moi ! *rire*
On finissait notre verre et partait en boite. Au final c’est Joffrey qui se faisait draguer et qui profitait, j’étais plutôt calme de mon côté, on finissait par rentrer tous les deux chez moi vers 5h, ma mère dormait, on se retrouvait dans le lit.
Joffrey : Je vois bien qui a quelque chose qui cloche
Azazelle : Tu sais ce qu’il représente pour moi
Joffrey : Je sais, il est différent de tous les autres, il est toujours là pour toi, il ne te ferait pas de mal, il…
Azazelle : C’est ce qu’il fait là, sans le savoir mais tout de même…
Joffrey : Tu crois que tu ne lui en as jamais fait ?
Azazelle : Je sais bien… J’aimerais tellement changer parfois, mais j’y arrive pas, c’est plus fort que moi, c’est ma carapace et je ne m’en cache pas
Joffrey : Je sais Azazelle, laisse toi le temps, apprend à construire quelque chose de solide avec quelqu’un qui est stable et qui pourra te remettre sur le droit chemin
Azazelle : J’essaie, avec Ezra, mais c’est plus fort que moi, la tentation est partout, et lui j’ai beau l’aimer vraiment fort, je veux pas m'abandonner à lui, je veux pas le laisser me faire du mal
Joffrey : Il ne t’en fera pas, la façon dont il te parle, dont il te regarde, dont il te traite, il est fou de toi mais tu n’y fais pas assez attention
Azazelle : Parce que depuis Lui, je ne veux plus rien d’autre…
Joffrey : Il ne reviendra pas Azazelle, il faut que tu te mettes ça dans la tête
Azazelle : Je sais…
Joffrey : Bon changeons de sujet, qu’est ce que tu fais demain soir ?
Azazelle : Demain soir c’est soirée en amoureux avec Ezra, y m’a dit qu’il me préparait quelque chose de romantique
Joffrey : Ouais vous allez baiser quoi !
Azazelle : Exactement ! *rire*
On continuait à discuter un peu avant de s’endormir, le lendemain le réveil était dur, couché tard la veille, mais il fallait profiter de la journée.
Le soir arrivait, je toquais chez Ezra, il m’ouvrait la porte, il était en chemise blanche sur un jean noir, une de mes tenues préferées il le savait.
Azazelle : Waouh, tu es magnifique…
Ezra *souriant* : Arrête un peu tes bêtises et entre
Azazelle : Tu sais pas ce que me fais ce sourire, et ces yeux qui pétillent, j’ai l’impression lorsque tu es comme ça que tu t’ouvres à moi et que je peux lire en toi, t’as ce quelque chose qui me fait pétiller de l’intérieur, t’es unique en ton genre et c’est parfait
Ezra : C’est toi qui est parfaite
Azazelle : Laisse moi finir s’il te plait…
Ezra : Oui excuse moi vas-y
Azazelle : Merci. T’as une emprise totale sur moi dont je ne peux me défaire, mes sentiments pour toi surpassent ce que j’avais pu imaginer, je n’aurais jamais pensé qu’un jour ça arriverait mais je sais et je sens que j’ai besoin de toi, excuse moi d’être jalouse et d’avoir un comportement déplacé, je t’aime et c’est tout ce que tu as besoin de savoir
Ezra : Je t’aime tellement mon amour
Il me serrait dans ses bras, j’avais ce besoin d’être sincère ce soir. On s’installait dans le canapé, sur la table deux coupes de champagne et la bouteille dans un seau à champagne, des fraises dans les verres, des verrines et des toasts étaient disposés, du saucisson et autres gâteaux apéro étaient posés eux aussi.
Azazelle : On fête quelque chose ?
Ezra : Oui, notre amour !
Azazelle : Tu es génial
Je l’embrassais à pleine bouche.
Ezra : Et tu n’as vu que l’apéro, je n’imagines pas quand tu verras le reste !
Azazelle : J’attends avec impatience
On discutait comme deux adultes censés, pas d’embrouilles ni de broutilles, juste une belle conversation sur des sujets intéressants. Arrivé à table il avait prévu du saumon fumé en entrée puis en plat du magret de canard et pour finir en dessert un crumble aux fruits rouges, tout fait maison, il avait passé la journée là dessus. Je ne savais pas que ce serait possible d’être aussi chouchouté et j’en profitais un max.
Azazelle : Je suppose qu’après une soirée pareille tu as le droit d’être remercié comme tu le mérites non ?
Ezra : Je n’ai pas fais ça pour ça tu sais
Azazelle : Mais tu ne vas pas dire non quand même ?
Ezra : Je ne dirais pas non en effet
Azazelle : Alors installe toi dans le lit j’arrive
Je partais dans la salle de bain ma changer, j’avais prévu un déshabillé rouge et noir avec des bas assortis, j’avais pris mes talons aiguilles puis je me remaquillais histoire d’être parfaite pour lui.
Je rentrais dans la chambre, il était étalé sur le lit, en me voyant il se relevait directement jusqu’à poser son dos contre le mur, je m’approchais de manière à le chevaucher ce qu’il avait l’air d’apprécier. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes jusqu’à le mordre, ce dont il n’attendait pas, je l’entendais gémir et j’adorais ça, je m’en prenais à son cou puis à son torse pour descendre plus bas et lui faire plaisir.
Ezra *dans un souffle court* : Laisse moi prendre la main… sinon… ça risque de ne pas durer…
Azazelle *se léchant les lèvres* : On a toute la nuit mon chéri
Je reprenais de plus belle avant qu’il m'attrape, dégage ce qui cachait mon intimité et me posais sur lui. Je commençais les vas et vient, il avait du mal à se contenir, je le voyais et cela m’amusait, je reprenais plus rapidement encore jusqu’à ce que lui s’arrête.
Azazelle : T’es nuuuuul !
Ezra : Je t’avais prévenu mais comme tu as dis on a toute la nuit hum
Azazelle : Je t’attends pour le deuxième round alors petit vieux
Ezra : Laisse moi 5 minutes et je serais d’attaque !
Azazelle : Le temps d’une clope alors !
Je partais fumer et revenais, il s’était déjà endormi, je me glissais délicatement dans ses draps et posais ma tête sur son torse que je regardais se soulever à chaque respiration.
La réveil fût doux, il me caressait les cheveux.
Ezra : Bien dormi ?
Azazelle : On était censé avoir toute la nuit !
Ezra : Excuse moi tu m’avais usé
Azazelle : C’est pas une raison !
Ezra : Je suis sûr je vais pouvoir me faire pardonner ce matin
Azazelle : Ah oui ? Et comment ?
Il commençait à m’embrasser sensuellement et le deuxième round était enfin arrivé.
La journée passait très vite, je rentrais chez moi.
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Je suis Game Over.
RomanceUne vie simple, belle et facile ne serait pas amusante sans un peu de piquant. Mais "A force de jouer avec le feu, on fini par se brûler" cette phrase si connue a du sens c'est vrai. Peu importe, il faut jouer pour gagner, mais jusqu'où Azazelle po...