J’arrivais dehors, il s’était assit, une clope à la main, sur le bord du trottoir. Je m’asseyais à côté de lui et sortais une clope aussi. Je lui attrapais la main et la caressait avant de poser ma tête sur son épaule.
Azazelle : Sache une chose, ce n’est pas que sexuel entre nous, j’ai des sentiments pour vous
Vincent : C’est pas ce que tu nous fais voir…
Azazelle : Tu crois que sinon je voudrais toujours être avec vous, sortir avec vous etc. ? Et pourquoi je serais là actuellement, je me moque de ce qu’ils disent, tant qu’on est bien ensemble
Vincent : Je sais pas, les gens comprendraient pas ce qu’il se passe entre nous
Azazelle : Qu’est-ce qu’on en a à faire des gens comme tu dis ? Nous on est bien, alors pourquoi s’embêter avec le reste du monde ?
Vincent : T’as surement raison
Je le prenais dans mes bras et l’embrassait, Maxime sortait à ce moment.
Azazelle : Alors, ils ont dit quoi ?
Maxime : Mon père se pose des questions, ta mère quant à elle, dit qu’il faut nous laisser faire ce qu’on veut, qu’on est jeune, et qu’on doit profiter
Azazelle : Tu vois lou, ça se passe bien
Vincent : Oui oui…
Maxime : On va y retourner
Azazelle : Oui, on y va
J’embrassais Vincent puis Maxime, on rentrait et retournait à table.
Christophe : Alors quoi, y se passe quoi entre vous trois ?!
Ma mère : Calme toi, comme je te dis, laisse les profiter, je te rappelle qu’on a vécu ça avec Sylvie quand on avait leur âge
Christophe : C’est différent, c’était deux femmes et moi !
Azazelle : Y’a rien de différent, ça revient au même
Christophe : Mais mon fils ne peut pas coucher avec un autre mec !
Azazelle : Déjà, ils ne couchent pas ensemble, et vos propos homophobes, vous évitez
Ma mère : Ecoute Christophe, on va sortir, on va aller boire un coup et te changer les idées, et on les laisse tranquille d’accord ?
Christophe : Ouais !
Ma mère : Azazelle, viens deux minutes
J’allais dehors avec ma mère.
Ma mère : Tu te protèges ? Parce que je me moque que tu sois avec l’un, l’autre, ou les deux, fait juste attention
Azazelle : Oui man, on se protège et je viens de faire changer mon implant
Ma mère : D’accord, bon, si ça va pas vous venez à la maison hein ! Mais pas de bruit quand je dors *rire*
Azazelle : Oui t’inquiète pas ! Merci !
Ma mère : Aller file, j’emmène Christophe !
Azazelle : Fait attention à toi, tu appelles au moindre problème, on vient te chercher !
Ma mère : Oui t’en fais pas
Je rentrais à nouveau dans la maison, alors que Christophe en sortait.
Azazelle : Ma mère a dit qu’on pouvait aller chez moi si ça allait pas ici, tant que, comme elle dit, on ne fasse pas de bruit quand elle dort
Maxime : Ca lui passera à mon père
Azazelle : Je pense, puis ma mère va bien lui remonter les bretelles, et il va comprendre qu’il doit pas nous faire chier *rire*
Vincent : Je suis crevé moi, je vais rentrer…
Azazelle : Tu rêves, on va se coucher tous les trois !
Maxime : Viens là que je te déshabilles *rire*
On débarrassait la table, fumait une clope et montait nous coucher. La soirée avait était plus compliquée que prévu. Je m’allongeais entre les deux garçons avant que Maxime ne passe au dessus de moi pour se mettre à côté de Vincent.
Vincent : T’es flippant mec
Azazelle : Et moi je vais finir par être jalouse ! *rire*
On riait tous les trois avant de revenir dans la position initiale.
Azazelle : Bon les gars, je vais aller me doucher moi
Maxime : Ma douche est pas aussi grande que la tienne, c’est déjà juste pour passer à deux alors à trois ça risque d’être compliqué !
Azazelle : J’ai dit « je » pas « on » *rire*
Je partais sous la douche, j’allais bientôt en sortir avant que les deux garçons rentrent dans la salle de bain.
Azazelle : Je peux savoir ce que vous faites ?
Maxime : Elle est petite mais je suis sûre qu’on passe
Vincent : Puis, on commençait à s’ennuyer sans toi
Azazelle : Ok, alors allez-y, déshabillez-vous mutuellement, et tout en douceur
Maxime : T’es glauque
Azazelle : C’est comme ça que tu m’aimes !
Maxime : Exact
Je crois que les mots avaient un peu dépassés les limites, et Vincent ne disant rien m’inquiétais.
Les deux hommes se rapprochaient, Maxime passait ses mains sur le torse de Vincent et enlever son tee-shirt, Vincent le suivait, j’avais tellement envie de participer que je sortais de la douche. J’arrivais entre les deux hommes et les caressaient, mais je pense qu’ils voulaient garder la main et ne pas me la donner. Je les attirais vers le lit, ils recommençaient à jouer avec moi, m’accrochant les poignets au lit, ça devenait maso, c’était génial. Les caresses se transformaient en fessée, les bisous en morsures, et la douceur en brutalité. Lorsque l’un me pénétrait, l’autre mordait chaque espace libre de mon corps, j’étais un jouet, ne pouvant plus rien faire, ils me faisaient tourner dans tous les sens et s’amusaient au moins autant que moi.
A la fin, la douceur reprenait tranquillement sa place, les deux hommes se rhabillait alors que j’était toujours attachée.
Azazelle : Ca va c’est cool ? Faudrait peut-être me détacher maintenant ? *rire*
Vincent : Tu la trouves pas sexy là, allongée nue sans défense ?
Maxime : Oh oui, c’est plutôt pas mal
Azazelle : Pas mal seulement ? Tu vas voir toi !
Maxime : Voir quoi, tu peux même pas te rhabiller ! *rire*
Azazelle : Mais laissez moi euh !
Vincent : On lui demande quoi en échange ?
Maxime : Bonne question, j’ai bien une idée mais on vient de l’obliger à le faire alors non
Azazelle : Aller détachez moi !
Maxime : Supplie nous !
Azazelle : Je vous en supplie mes amours…
C’était dit, fallait bien qu’un jour ça sorte de toutes façons. Ca faisait bizarre de dire ça au pluriel, mais c’était ainsi. Même si jamais je n’aurais pu avoir de sentiment pareil, c’était super entre nous trois.
Maxime : Je crois qu’elle mérite qu’on la détache
Vincent : Oui surement
Je mettais mon shorty et le tee-shirt que ma mère m’avait ramené, elle avait bien choisi, surtout que c’était neuf et qu’elle venait de les acheter.
Maxime : Ca va, habillez t’es pas mal aussi ! *rire*
Je l’attrapais et le tirais vers moi avant de lui mordre le cou.
Azazelle : Fais attention, je vais devenir dangereuse !
Maxime : Tu vas voir lequel d’entre nous est le plus dangereux !
Il sautait sur Vincent, je faisais de même, il était bloqué entre nous deux !
Maxime : Alors ?
Azazelle : C’est sur, c’est moi qui ai gagné !
Vincent : Je confirme !
Azazelle : Je suis trop forte ! *rire*
J’embrassais Vincent à pleine bouche.
Maxime : Mais euh !
Azazelle : Tant pis pour toi !
On retournait dans le lit, heureusement que nos lits étaient assez grand pour qu’on soit à trois dedans. J’étais sur le dos alors que les garçons avaient tous les deux leur tête sur ma poitrine. J’embrassais leur front avant qu’on s’endorme paisiblement. Le réveil sonnait, je n’avais pas envie qu’on se sépare. Maxime se levait.
Maxime : Bougez pas, j’arrive
Il descendait puis remontait juste après.
Maxime : Mon père n’est pas encore levé c’est bon
Azazelle : De toute façon, j’ai pas peur de le voir *rire*
J’embrassais Maxime puis Vincent qui avait du mal à ouvrir ses yeux. On descendait tous les trois prendre nos cafés.
Azazelle : Vous avez bien dormi ?
Vincent : Oui, tu as été très confortable !
Maxime : Oui, vraiment parfait !
Azazelle : Je me doute, je me suis fais écrasée !
Vincent : Tu nous aimes quand même ?
Azazelle : Bah oui !
Le père de Maxime arrivait dans la cuisine, il se servait un café et s’asseyait en face de nous.
Christophe : Je m’excuse pour hier
Azazelle : C’est déjà oublié tu sais
Christophe : J’ai été jeune aussi, je vous comprend, après tant qu’il y a pas de sentiment…
Azazelle : Bon ça c’est autre chose, bien dormi ?
Christophe : Oui ça va et vous ? Pas trop serré ? *rire*
Azazelle : Non ça va on se débrouille bien *rire*
Les garçons n’osaient trop rien dire. Christophe partait se doucher alors qu’on repartait dans la chambre de Maxime s’habiller.
Maxime : Vous faites quoi du coup tous les deux cet après midi pendant que je bosse ?
Vincent : Bah je sais pas, tu veux faire quoi Azazelle ?
Azazelle : Je suis prise les mecs !
Les garçons : Par… Pardon !?
Azazelle : Et du calme, je vois un ami, j’ai le droit ou je dois être dévoué à vous ?
Vincent : Ah oui, non c’est la façon dont tu l’as dit, ça fait peur
Azazelle : Vous savez bien qu’il y a que vous dans ma vie pourtant !
Maxime : On espère
Azazelle : Bah oui, c’est déjà pas mal *rire*
On redescendait, je disais au revoir à Maxime et montait dans la voiture de Vincent. On arrivait devant le lycée, on était crevé du peu qu’on avait dormi. On partait vers ses potes.
Mec : Waouh les gars ! Vincent passe ses nuits avec Azazelle !
Autre mec : Et y font pas que parler on dirait !
Azazelle : Bon les gars, quand vous aurez quelqu’un faite moi signe, qu’on voit un peu comment ça se passe avec des blaireaux comme vous !
J’embrassais Vincent avant de rentrer dans le lycée. Lise était là, comme d’habitude. On faisait nos 2 premières heures, ensuite, on devait avoir mathématiques avec Ezra, mais comme il n’était plus là, on ne savait pas ce qu’on allait faire. On s’asseyait tous dans la salle, un silence se faisait, puis des murmures « vous savez pourquoi il s’est fait viré ? » « y’a des rumeurs qui disent qu’il se droguait ! » « moi j’ai entendu dire qu’il couchait avec une élève ! » Si seulement je pouvais leur expliquer… La CPE arrivait.
CPE : Comme vous le savez, Ezra a du partir pour raison personnel
Fille : On peut savoir pourquoi ? Parce qu’il était super comme prof !
CPE : C’est personnel
Elle me regardait, j’avais envie de lui dire que c’était pas comme ça que ça allait rester personnel… Les autres commençaient à me regarder aussi, je lançais un regard noir à la CPE.
CPE : Oui en tous cas, vous allez accueillir votre nouveau prof de mathématiques, monsieur Durant
Vieux, moche, horrible, les cours de maths allaient être différent à présent… J’avais envie de lui envoyer un message, lui dire qu’il me manquait énormément, mais à quoi bon… Je sortais mon téléphone et tapait un message.
Azazelle : Les cours sont différents sans toi, il n’y a plus d’intérêt à venir, malgré tout, tu me manques… Je t’aime – Azelle
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Je suis Game Over.
RomanceUne vie simple, belle et facile ne serait pas amusante sans un peu de piquant. Mais "A force de jouer avec le feu, on fini par se brûler" cette phrase si connue a du sens c'est vrai. Peu importe, il faut jouer pour gagner, mais jusqu'où Azazelle po...