Ezra : Alors toujours papi ?
Azazelle : A voir comment tu vas te débrouiller par la suite ! *rire*
Ezra : Tu vas voir !
Il m’embrassait dans le cou, je tremblais d’excitation, il jouait avec mon corps, ses mains trouvaient les courbes de mes hanches et recommençaient encore et encore ! Il attrapait mes jambes pour les mettre sur sa nuque, ses coups de reins me rendait dans une période d’extase intense ! Il devenait bestial jusqu'à mordre ma lèvre à sang. Je voulais qu'il continue encore et encore, jusqu'à remarqué que je ne pensais pas à lui à ce moment… Il s’arrêtait tranquillement avant de se mettre à côté de moi, je ne disais rien et me tournais sur le côté.
Ezra : Ca va pas ? Je t’ai fais mal ?
Azazelle : Non du tout, j’ai eu une mauvaise image en tête c’est tout…
Ezra : Tu veux m’expliquer ? Tu sais que je suis là
Azazelle : Non, ne t’en fais pas
C'était notre truc à Lui et moi, se mordre et se faire mal au point de saigner et d’en apprécier le goût. C’est comme si chaque ébat avec Lui me revenait d'un coup, mais je n’avais pas le droit, je devais me contenir, intériorisé chaque sentiment en moi, mais c'était trop dur. Je me levais vivement et me rhabillais avant de prendre mes clopes et d’essayer de sortir.
Ezra : Attend, non ! Tu n’as pas le droit, tu m’expliques, je te laisserai pas partir comme ça !
Azazelle : Et si je reste et que je ne t’explique pas
Ezra : Ca ne marche pas comme ça
Azazelle : Ce n’est pas toi qui décide
Je m’asseyais sur la terrasse, la clope au bec, si je partais il allait me suivre alors à quoi bon, un certain temps s’écoulait.
Ezra * s’asseyant à côté de moi* : Chérie… tu sais que je suis là pour toi alors parle moi…
Azazelle : J'aimerai mais ça sortira pas, laisse moi fumer ma clope ça ira
Ezra : En étant ensemble, on s’est promis de tout se dire, alors s’il te plait parle moi
Azazelle : Ca ne sert à rien de demander 15 fois, je ne dirai rien tu sais…
Ezra : Et si je t’invite au restaurant ?
Azazelle : Je ne dirai pas non, mais je ne te dirai toujours rien
Ezra : Et bien au moins tu passeras une bonne soirée, aller, viens, on va se préparer
Je partais prendre une douche, il me suivait. Je me maquillais, mettais une robe alors que lui était en chemise. Je prenais mon porte feuilles avant qu’Ezra me l’arrache des mains.
Ezra : C’est moi qui t’ai proposé d’aller au restaurant, c’est pas pour que ce soit toi qui paye !
Azazelle : Pour une fois tu pourrais me laisser payer non ?
Ezra : La prochaine fois si tu veux, laisse moi te faire plaisir ce soir
Je souriais, la tension entre nous s’était comme envolée ; c’est ça que j’aimais avec lui, on avait beau se prendre la tête, c’était souvent très vite oublié.
La soirée passait tranquillement, sans encombre, ça faisait du bien pour une fois.
Le lendemain, on profitait de notre dernier jour ensemble avant que ma mère ne rentre, on avait décidé de se faire une journée pyjama, lit, film et popcorn. Mikado n’était pas vraiment de cet avis et s’amusait à nous sauter dessus, puis après s’être calmé, se mettait à côté de nous.
On était lundi, 10h, j’étais devant l’hôpital avec Ezra, on montait dans la chambre ; on avait prévenu que c’était nous qui ramenait ma mère à la maison.
Ma mère : Ca y est, c’est le grand jour !
Azazelle : Tu te sens prête ?
Ma mère : Bah bien sûr, il était temps surtout !
Azazelle : Ezra va prendre tes affaires et ramener la voiture juste devant, moi je vais aller signer les papiers, tu viens avec moi ?
Ma mère : Je te suis
On partait voir le médecin, signait les papiers de sorti, et rejoignait Ezra.
Ma mère : Oh Mikado !
Azazelle : Tu l’avais pas oublié quand même !
Ma mère : Non, mais je pensais que tu l’aurais laissé chez Ezra
Azazelle : C’est mon petit chou, pas le sien *rire*
Ma mère : Aller va devant à côté de ton chéri
Azazelle : Non, c’est pour toi que j’ai ouvert la portière, tu auras plus de place
Ma mère : Eh ! Je suis pas infirme non plus !
Azazelle : Non, mais tout de même, je te donne pas le choix, puis tu sais, il y a que 20min jusque la maison, ça devrait aller, on va survivre !
Ma mère : Bon d’accord…
Arrivait à la maison, on aérait, ça faisait quelque temps que je n’étais pas venue. On rangeait mes affaires et celles de ma mère avant de tous s’installer dans le canapé.
Ma mère : Va falloir qu’on aille faire les courses cet aprèm, il y a plus rien dans le frigo
Azazelle : Oui on ira, c’est vrai qu’on y a pas pensé
Ma mère : On commande pizza ?
Azazelle : Si ca te donne envie, oui !
Ma mère : Ca te va Ezra ?
Ezra : Oui bien sûr, j’irai avec Azazelle faire les courses tout à l’heure
Ma mère : Je peux y aller hein
Azazelle : Tu as entendu le médecin ? Tu pouvais rentrer à la maison, à condition que tu te reposes !
Ma mère : Tu sais très bien que si j’ai accepté ce traitement, c’est pas non plus pour rester là à rien faire
Azazelle : Tu le feras quand tu iras mieux !
Ma mère : T’es vraiment chiante
Azazelle : Je sais, et je compte bien rester chiante jusqu’à ce que tu battes ce putain de cancer !
Ma mère : Ouais…
La semaine passait, on était samedi. Je partais au travail, 18h-2h, je dormais ensuite chez Ezra. Il était 17h45, je fumais ma dernière clope.
J’étais habillée donc d’une jupe noire avec des bas tenus par des portes jarretelles, d’un débardeur noir avec par-dessus un chemiser noir, légèrement décolté, des talons compensés noir aussi, avec un tablier blanc sur la jupe que Madame m’avait donné auparavant. C’était agréable, plusieurs regards étaient dirigés vers moi. Je disais bonjour à la brigade et arrivais en haut pour poser mes affaires dans le vestiaire. Je m’avançais jusqu’à apercevoir Romain en caleçon.
Azazelle *me retournant* : Oh pardon, je ne savais pas que vous étiez là
Romain : Y’a pas de mal tu sais
Le miroir en face de moi m’était très appréciable, je pouvais profiter de ce corps musclé.
Romain : Tu peux poser tes affaires, ce sera mieux que de rester fixer devant le miroir
J’avais rougit, moi Azazelle, j’avais rougit pour l’une des première fois. Je posais mes affaires et descendais vivement. On commençait le vin d’honneur quand Madame est venue nous voir pour nous dire que la plongeuse était malade et qu’on allait devoir faire ça en plus. Après le vin d’honneur, les gens s’installaient dans une grande salle, 150 personnes étaient encore là, je débarrassais dehors avec Romain.
Romain : Alors, ça a été ?
Azazelle : Je pense oui
Romain : Tu as été très souriante, j’ai eu des retours plutôt positifs sur toi
Azazelle : Oh super alors !
Romain : Ca va ? Tu trembles
Azazelle : Il commence à faire froid là
Romain *frottant mes épaules* : Réchauffe toi ma belle, on est loin d’avoir fini !
Azazelle : « Ma belle » ?
Romain : Ah euh bah… Ouais écoute *rire*
Azazelle : Ok mon beau *rire*
On discutait tout en débarrassant. On avait 10min pour manger, c’est court mais suffisant, surtout face à lui, mon appétit n’est plus le même !
On commençait à lancer les entrées froides, puis débarrassait, les chaudes etc… Jusqu’à ce qu’on entende hurler dans la cuisine. On accourait, le propriétaire, chef de cuisine aussi, s’était coupé la première phalange de l’index. Sa femme et les autres étaient affolés.
Romain : Je vais appeler les pompiers
Azazelle : Je vais chercher du linge propre, est-ce que quelqu’un d’entre vous peut me trouver un sac rempli de glace ?
Je mettais le bout de doigt dans un litho (linge style serviette pour servir les assiettes chaudes), puis dans le sac de glace qu’un cuistot m’avait donné. J’entourai le reste du doigt de monsieur d’un autre litho.
Mme D : Bon euh, je vais partir avec lui dans l’ambulance, Romain, tu fais la fermeture, et prend la petite jeune, Azazelle, je pense qu’elle pourra bien t’aider. Les autres, vous finissez à deux heures, Romain, tu sais où sont les doubles de clés, tu me les rendras lundi, je compte sur vous
Et bien la plonge à faire, et aussi la fermeture, cette soirée allait être longue. On continuait tout de même, il était 3h, il ne restait que les mariés.
Femme : Merci, ça a vraiment été super !
Romain : On l’espère en tous cas !
Femme : On a vu des gyrophares, que s'est-il passé ?
Romain : Le chef s’est coupé, ils ont du l’emmener aux urgences se faire recoudre
Femme : Oh d’accord, j’espère que ça ira
Romain : Normalement oui, merci
Homme : Et bien on revient lundi pour récupérer nos affaires et payer
Romain : Oui bien sûr, à lundi
[…]
Azazelle : Très pro
Romain : Quand t’es chef de rang, tu dois savoir tout faire
Azazelle : Oui je vois ça
Romain : On doit finir de débarrasser, enlever les nappes et les mettre à laver etc…
Azazelle : On a du boulot alors !
Romain : Avec toi ça devrait être plutôt agréable
Azazelle : Je ne vous contre direz pas
Romain : J’aime beaucoup quand tu me vouvoie
Azazelle : Ah oui, et pourquoi ?
Romain : Ca montre que je suis supérieur ! *rire*
Azazelle : Vous êtes sur ?
Romain : Bien sûr *rire*
J’attrapais la bouteille d’eau sur la table et lui lançais le contenant dessus.
Azazelle : Bien fait ! *rire*
Romain : Oulah, t’aurais pas du me chercher toi !
On se balançait de l’eau à la tête, puis tout et n’importe quoi, c’était devenu un grand terrain de jeu, il me courait derrière, j’essayais de me cacher derrière une colonne, jusqu’à ce que je me stop net, puisqu’il était planté devant moi, à quelques centimètres de mon visage. Je pouvais sentir son souffle chaud. Mes yeux vacillaient entre les siens et ses lèvres qui me donnaient particulièrement envie.
Je pense que ce laps de seconde nous a suffit à comprendre ce qu’on voulait tous les deux. Il m’embrassait fougueusement, avant de me porter et de m’asseoir sur une table ; ses mains parcouraient mon corps, je faisais de même avec les miennes, avant d’enlever chaque bouton de sa chemise, et sa cravate qui me cachait ce que j’avais réellement envie de voir. Il passait sa main sous mon haut avant de l’enlever, c’était violent, bestial même. J’étais perdu, prête à m’abandonner à lui. Mes mains passaient sous sa ceinture que j’avais desserrée au préalablement, déboutonnant son bouton de pantalon. Il me portait à nouveau pour remonter ma jupe et baisser ce tissu qui protégeait mon intimité, il s’arrêtait deux secondes, sa respiration était courte et saccadée, il n’en pouvait plus, moi non plus. On sentait l’excitation de nos corps qui hurlait de désir pour l’autre. Il sortait un préservatif de sa poche, comme s’il avait déjà tout prévu. J’abaissais à mon tour le reste de vêtement qu’il restait sur lui. Alors que mes mains griffaient son dos, il me faisait jouir comme si c’était la première fois. Il s’arrêtait et se retirait avant de me tourner le dos. Je léchais mon doigt et le passait le long de sa colonne, ce qui le fit frissonner. Je me rhabillais, lui de même. On partait en cuisine, se lavait les mains, avant qu’il nous serve deux verres d’eau.
Azazelle *brisant la glace* : Merci
Romain : Hein ? De quoi ?
Azazelle : Pour le verre d’eau hm…
Romain : J’aime beaucoup ce que tu portes caché en dessous de ça
Azazelle : Personnellement, je préfère quand tu ne portes rien
Romain : Tu me tutoies maintenant ?
Azazelle : Je crois que les présentations ont été suffisamment faites
Romain : Je pense que tu as raison
Azazelle : Il faudrait qu’on s’y mette, il est 4h, on aura jamais fini
Romain : Oui allons-y
On finissait de tout ranger, 5h30, le travail était fini.
Romain : Je te raccompagne chez toi ?
Azazelle : Non, t’en fais pas, à cette heure il y a déjà des bus qui passent
Romain : Tu es sûre ? Ca ne me dérange pas
Azazelle : Non t’inquiètes pas, ça ira
Romain : Comme tu voudras, à samedi prochain alors
Azazelle : Oui à samedi
Il se penchait vers moi et me faisait un bisou sur la joue alors que sa main était posée sur ma hanche. C’était très agréable. Je marchais vers l’arrêt de bus, j’avais prévenu Ezra que je risquais d’être très tard et qu’il devait aller se coucher. J’avais prit les clés, en entrant, je partais me mettre en pyjama, je rentrai dans la chambre, il dormait. Je lui faisais un bisou sur le front.
Ezra : Oh tu es enfin rentrée chérie…
Azazelle : Oui excuse moi, il y a eu quelques soucis, j’ai du rester plus longtemps
Ezra : Ca a été ?
Azazelle : Oui je t’expliquerai quand je me réveillerai dors maintenant
Ezra : Je t’aime
Azazelle : Moi aussi…
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Je suis Game Over.
RomantizmUne vie simple, belle et facile ne serait pas amusante sans un peu de piquant. Mais "A force de jouer avec le feu, on fini par se brûler" cette phrase si connue a du sens c'est vrai. Peu importe, il faut jouer pour gagner, mais jusqu'où Azazelle po...