Dure réalité

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* Petite aparté, en écrivant ce chapitre j'ai écouté cette musique, et je trouvais qu'elle collait tellement avec le texte, j'aimerai que vous mettiez vos écouteurs ou votre casque, et que ce chapitre vous emporte comme il m'a emporté en l'écrivant. Bonne lecture ! * 

Ma mère ouvrait la porte, et me tendait une clope.

Vincent : Je vais vous laissez, tu m'appelles si il y a un problème
Azazelle : T'inquiètes pas

Il me faisait un bisou sur la joue. J'attrapais la clope de ma mère, je savais que c'était une mauvaise nouvelle, sinon elle ne m'aurait pas tendu une clope, je l'allumais

Ma mère : J'ai eu un appel de Christine...

Christine était Sa mère à Lui. Mes larmes coulaient, j'allais m'asseoir dans la cuisine, je ne savais pas ce que c'était, je m'inquiétais.

Ma mère : Il est à l'hôpital et ne veut pas se faire opérer sans toi... Il est dans les vapes....
Azazelle : Amène moi là bas, de suite
Ma mère : Met autre chose et on y va

J'avais encore mes vêtements de soirée, je me changeais très vite et sautait dans la voiture, Christine nous attendait devant, elle m'emmenait à sa chambre, il se battait avec les infirmiers pour ne pas y aller.

Lui : Azazelle, tu es venue...
Azazelle : Tu le savais, il faut que t'y ailles maintenant...
Lui : Tu seras là à mon réveil ?
Azazelle : C'est promis

Les branquardiers l'emmenaient pour le préparer, je m'asseyais sur une chaise.

Christine : Excuse moi, je sais que vous n'êtes plus ensemble mais il me l'a demandé et je n'avais plus ton numéro
Azazelle : Vous avez bien fait, mais du coup je ne sais pas ce qu'il a...
Christine : Il a un ulcère et a fait une hémorragie par au dessus au niveau du ventre...
Azazelle : Il en souffre beaucoup ?
Christine : Énormément, mais il a peur de se faire opérer
Azazelle : Je serais là quand il se réveillera
Christine : Tu sais ce qui a empirer son ulcère ?
Azazelle : Oui malheureusement je suppose...

Il était porté sur la drogue, pas de drogue douce, de la drogue dure. Depuis qu'il m'avait quitter c'était comme ça. Je sortais fumer en appelant Ezra.

Ezra : Allô ?
Azazelle *triste* : C'est moi...
Ezra : Ca va pas mon cœur ?
Azazelle : On pourra pas se voir aujourd'hui, je suis à l'hôpital...
Ezra : Quoi ? Pourquoi tu es là bas ?
Azazelle : La mère de mon ex m'a appelé en urgence, il devait se faire opérer et voulait que je sois là, il est au bloc, je l'attend...
Ezra : Ouais aller
Azazelle : C'est dangereux, il a besoin de moi, je suis là
Ezra : Oui je sais excuse moi...
Azazelle : Je t'aime
Ezra : Je t'aime aussi, à demain
Azazelle : Oui à demain...

Christine : Alors tu as quelqu'un d'autre ?...
Azazelle : Ah euh oui...
Christine : J'aurais pas dû t'appeler, et te laisser avec lui, excuse moi....
Azazelle : Non vous avez bien fait, je m'en serais voulu, et je me dois d'être à ses côtés
Christine : Je peux te demander quelque chose ?
Azazelle : Oui bien sûr
Christine : Je sais qu'il t'aime encore énormément, et toi, que ressens tu ?
Azazelle : Ne dites pas ça, il ne m'aurait pas quitter si c'était le cas
Christine : J'en suis sûre... Pourquoi il te voulait à ses côtés sinon ?
Azazelle : Parce qu'il n'a plus personne...
Christine : Comment ça ?
Azazelle : Lorsqu'il m'a quitté, tous ses amis sont venus vers moi, ils n'étaient pas d'accord avec ce qu'il était devenu
Christine : J'ai l'impression de le voir dépérir chaque seconde...
Azazelle : Il s'en remettra, je vous le promet
Christine : On va rentrer, avant qu'il ne se réveille et qu'on ne soit pas là

On rentrait et attendait encore un moment avant qu'ils le ramènent en salle de réveil. Je m'asseyait à côté et lui tenais la main. C'était long mais il se réveillait.

Je suis Game Over.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant