Jordan : Tape toi qui tu veux, je m'en fou, mais laisse la en dehors de nos histoires !
Azazelle : Euh, excusez moi
J'emmenais Jordan dehors de force, Marion y était et Joffrey se régalait de la scène.
Azazelle : Tu veux bien m'expliquer ?
Jordan : Qu'est-ce que tu lui as dit ?!
Azazelle : Mais rien, je rigolais, elle a pas le sens de l'humour ta copine, comment pourrais-je être au courant ?
Marion : Arrête, il me l'a dit lui même qu'il s'était passé quelque chose
Azazelle : Ah oui et quoi ? Parce que c'est ma parole contre la sienne
Marion : Ne me dis pas qu'il y a rien eu, ça se voit
Azazelle : Il voulait juste ne pas avoir à s'engueuler avec toi et calmer le jeu en acquissant
Marion : Regarde moi dans les yeux et dis moi que t'as pas de sentiment pour mon copainA ce moment un long silence se fit, j'étais bizarrement dans l'incapacité de répondre, moi qui trouve toujours quelque chose à dire, cette fois ça n'était pas le cas. Elle ne pouvait pas avoir raison c'est pas possible...
Marion : C'est bon j'ai compris
Jordan : AttendsElle était déjà partie, Jordan posait son regard sur moi, je baissais la tête.
Jordan : Pourquoi tu ne lui as pas dit que tu ne ressentais rien ?
Azazelle : J'en sais rien
Jordan : Et puis même si c'est le cas, tu aurais pu mentir, comme à ton habitudeJoffrey n'était pu à notre table, ses affaires oui, il devait être parti aux toilettes mais il n'était pas là pour moi... Jordan reprenait ses affaires avant de partir, j'étais devant le bar, seule.
Ezra : Tu es sûre que ça va ?
Il m'avait sorti de mes pensées, non ça n'allait pas.
Azazelle : Oui, oui, tout va bien
Joffrey : Bah alors ma belle, qu'est-ce qui se passe ?
Azazelle : Rien, t'inquiètes pas, c'est comme d'habitude
Ezra : Bon je vais vous laissez... A lundi Azazelle
Azazelle : Oui à lundiJoffrey me prenait dans ses bras, on récupérait nos affaires.
En sortant du bar, je Le voyais au loin. J'avais envie de courir vers lui, mais de toute façon, il n'en avait rien à faire. Il me vit et me sourit, comme si l'on était ami, mais depuis ce jour, ce 16 novembre 2013, on n'était plus rien. Je rentrais chez moi avec Joffrey, Florian était devant.Florian : Ca fait 3h que je t'attends !
Azazelle : Et tu as pas pensé à m'appeler ?
Florian : Je voulais te faire une surprise, mais t'as tout gâché !
Azazelle : C'est toi qui est en train de tout gâcher
Florian : Et tu faisais quoi ?
Azazelle : J'étais au wall street avec Joffrey
Florian : Je dois te croire ?
Joffrey : Une bonne fois pour toute Florian, si tu continues à pas lui faire confiance, à jouer au gamin, à la faire souffrir, je t'assure que je m'en prendrais à toi
Florian : Tu aimerais toi que ton copain ne te prévienne pas de ce qu'il fait alors que toi t'avais prévu de lui faire une surprise ?
Joffrey : Tu savais comment était Azazelle avant que vous vous metiez ensemble, elle a besoin de sa libertéFlorian me regardait dans les yeux, ses yeux étaient humides, les miens aussi, de sa poche, il sortait une boite...
Florian : Je sais que je ne suis pas l'homme idéal, que je suis souvent jaloux et possessif, mais je sais que je suis tombé amoureux de la femme parfaite, mon idéal, ton sourire, ta joie de vivre, ta façon de rire, ta façon de te renfermer sur toi lorsque tu es triste, notre complicité, même si elle s'estompe en ce moment, tout ça, parce que je t'aime, comme je n'ai jamais aimé quelqu'un. Alors Azazelle, aujourd'hui, après plus de 2 ans de relation, veux-tu devenir plus que ma copine, ma fiancée ?
Je ne savais pas quoi dire, oui j'étais bien avec lui, je l'aimais, mais je ne sais pas si j'étais prête à passer ce cap avec lui, sachant que mes sentiments balancent... Un long silence se fit, j'attrapais Florian dans mes bras, des larmes coulaient sur mes joues.
Florian : S'il te plait, donne moi une réponse...
Azazelle : J'en sais rien... Je m'y attendais pas... Je t'aime
Florian : Je t'aime aussiC'était rare que je lui dise, mais à ce moment, j'en avais envie malgré tout...
Joffrey : Je vous laisse entre vous les jeunes, Azazelle, tu m'appelles quand tu veux
Azazelle : On se voit vite !
Joffrey : Bah oui quelle question !Je passais la fin de mon après midi avec Florian, on était bien, vraiment, mais il me manquait toujours cette petite chose qui aurait fait que ce moment soit parfait.
Florian : Il faut que je rentre cette fois
Azazelle : D'accord
Florian : Tu ne m'as toujours pas donné de réponse
Azazelle : Tu n'en auras pas pour le moment...
Florian : Alors j'attendraisIl m'embrassait avant de partir. Je passais mon dimanche seule, ça me changeait. J'étais chamboulée par ce vendredi soir et ce samedi.
Je me réveillais, 5h30, je prenais mon téléphone, un message, Lui.Lui : Je suppose qu'il est l'heure que tu te réveilles, alors passe une bonne journée, content de t'avoir aperçu
Azazelle : Un de ces quatre, on pourra peut-être se voir vraiment. Bonne journée à toi aussiPas de réponse, je supposais un message programmé. Je me préparais et partais au bus, à mon changement, Joffrey était là.
Joffrey : Coucou toi ! Ca va ?
Azazelle : T'es motivé dès le matin toi, t'es fou. Ca va et toi ?
Joffrey : Alors t'as des nouvelles ?
Azazelle : Oui regarde ! Il ne m'a jamais envoyé ça quand on était ensembleJe lui montrais le message, il était content pour moi. Je reprenais mon bus et arrivait au lycée, je commençais par une heure d'espagnol, une heure de français puis deux heures de mathématiques que j'attendais avec impatience. Lise m'attendait devant.
Lise : Ca va ? Tu as l'air fatiguée
Azazelle : C'est pire que ça *rire*
Lise : Faut arrêter de voir Florian ! *rire*
Azazelle : Même pas !
Lise : Alors prête à voir Ezra
Azazelle : Oh je l'ai déjà vu samedi après midi moi
Lise : Pardon ?
Azazelle : On a parié, t'as perdu d'avance
Lise : Mouais, de toute façon il ne m'interesse pas forcément
Azazelle : Menteuse, tu baves dessus !
Lise : Oui bah comme toutes les filles de la classe
Azazelle : C'est vrai *rire*Je finissais ma clope, on partait en espagnol, puis en français pour faire notre pause avant les mathématiques.
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Je suis Game Over.
RomansUne vie simple, belle et facile ne serait pas amusante sans un peu de piquant. Mais "A force de jouer avec le feu, on fini par se brûler" cette phrase si connue a du sens c'est vrai. Peu importe, il faut jouer pour gagner, mais jusqu'où Azazelle po...