Chapitre 11. Emma

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Je ressors de l'agence le sourire aux lèvres. Encore et toujours lui.

On m'a donné son numéro de téléphone en sortant et je décide lui envoyé directement un message.

Message :

Moi : Salut salut ! Alors comme ça on est compatible ? Je penserais presque que tu me harcèles. Ça te dirait un rendez-vous tout les deux pour faire plus ample connaissance ?

A peine ai-je fini d'écrire et d'envoyer le texto qu'il me répond.

Aaron : Moi je te harcèle ? C'est plutôt toi oui. Mais c'est avec un réel plaisir que j'accepte.

Moi : Cool. Ce soir à 20H00 devant le café le beignet souriant, ça te va ?

Aaron : Nickel.

Moi : Cool. Alors à ce soir monsieur l'harceleur.

Aaron : A ce soir la maladroite.

Fin des messages

Je rigole devant ce surnom ridicule et vais chez ma meilleure amie pour plus d'explications.

Hier elle m'a laissé en plan et n'a pas décroché de toute la soirée aux appels que je lui ai passé.

*

Je sonne à sa porte mais c'est son « âme sœur » qui vient ouvrir.

Mickaël : Gaëlle n'est pas là. Revient plus tard.

Je bloque mon pied dans l'ouverture de la porte avant qu'il ne la ferme et lui dit :

Moi : Non, tu vas me laisser entrer. Je sais très bien qu'elle est là et qu'elle ta donné l'interdiction de m'ouvrir si je pointais le bout de mon nez.

Il souffle et me laisse finalement entrée.

Je vais directement vers sa chambre et ouvre doucement la porte de celle-ci.

Moi : Gaëlle tu es là ?

Gaëlle : Emma ?! Mais qu'est ce que tu fais ici ?

Elle sait directement levé de son lit en entendant ma voix. Elle a une affreuse mine et semble fatigué.

Vous voyez gollum dans le seigneur des anneaux ?

Eh bien c'est elle.

Je m'avance vers elle et la serre dans mes bras. Elle éclate alors en sanglots incontrôlées à mon touchée.

Puis elle me dit :

Gaëlle : J'ai peur Emma. Terriblement peur de ne pas être une bonne mère. J'ai peur que la grossesse ce passe mal. J'ai peur que quand la petite arrivera Mickaël part parce qu'il n'est pas heureux.

Je le décale de moi, lui essuie les larmes qui coulent et en lui disant des mots réconfortant.

Moi : Eh. Gaëlle. Ne pleure pas. Moi je suis persuadée que tu seras la meilleure mère du monde. Tu adores les enfants alors je ne vois pas pourquoi tu ne chouchouteras pas ta petite princesse. La grossesse ce passera aussi merveilleusement bien, mais pour ça il faut que tu arrêtes de pleurer et de rester dans ta chambre. Tu as parlé de ta grossesse à Mickaël ?

Elle hoche doucement la tête.

Moi : Il était content ?

De nouveau un hochement de tête.

Moi : C'est bien non ? Et je peux t'assurais que si il part à la naissance de ma nièce je le ramène à ses responsabilités par la peau des fesses.

Elle rigole doucement et cela me fait du bien.

Moi : Si cela t'inquiète de trop, tu peux en parler à ton homme. Je suis sûre qu'il va tout faire pour toi. C'est totalement normal de stresser pour sa première grossesse, et c'est encore plus normal que l'homme soit la pour toi. Je serais là aussi en cas de besoin.

Elle me serre de nouveau dans ses bras et me remercie.

Gaëlle : Merci Em, tu es la meilleure.

Moi : Ouais je sais, dis-je en la resserrant dans mes bras.

Elle s'écrit alors en mettant ces mains sur mes épaules :

Gaëlle : Mon dieu, c'était aujourd'hui ta réponse des résultats. Alors, il est comment ?

Je lui montre alors la photo et elle saute de joie en tapant dans ses mains.

La dépression était de courte durée à ce que je vois.

Gaëlle : Il est tellement beau ! Quand est ce que tu le vois ?

Moi : Ce soir.

Gaëlle : Oh, ça va tellement vite !

Moi : Ce n'est pas la première fois que je le verrais tu sais.

Gaëlle : Comment ça ?

Je lui raconte alors les deux moments gênants dans lequel nous nous sommes rencontrées.

Elle explose de rire depuis cinq minutes sans qu'elle ne s'arrête.

Moi : Arrête de rire Gaëlle !!

Mais son rire double encore plus.

Lassée, je prends mes affaires et part en direction de la porte de l'appartement.

Mais Mickaël m'interpelle.

Mickaël : Merci de lui avoir redonné le sourire.

Moi : Mais de rien, mais tu as intérêt à prendre soin de ces petites fesses.

Il rigole doucement et je lui lance un dernier sourire avant de partir.

Moi : Allez, salut Micka, et va arrêter ce phoque dans votre chambre.

Mickaël : Salut Em, ouais dit-il en rigolant et se dirigeant vers la chambre.

Puis la porte claque derrière moi et je vais finir mon travail au boulot.

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Un nouveau chapitre de fait !

Désolé pour les fautes d'orthographes encore une fois !

Kiss :3

Kiss :3

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La bonne empreinteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant