Chapitre 3

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La surprise me fit mettre mes mains devant la bouche pour m'empêcher de sortir un son.
J'avais parfaitement bien vu la couleur de sa peau, elle était bleue !
Comment est-ce possible, peut être que cette personne avait une maladie ? Je n'avais rien vu d'autre que ses avant bras et ses mains.

Le temps que je me décide à parler, la trappe c'était déjà refermé si parfaitement que personne ne pourrait croire qu'elle était ouverte il y a un instant.
Je regardais le plateau et son contenu mais la curiosité était plus forte, je poussais le plateau de quelques centimètres et toqua à l'endroit où je présumai que la trappe se trouvait.

Pas de réponse .. quelle déception.
Mais quelques instants plus tard la trappe s'entrouvre à nouveau et la main en sortie à nouveau, cette fois elle me tendait ce qui ressemblait à un livre.
J'avançais mes mains prudemment et saisi le livre.
Je regardais les mains qui ne s'était pas encore retirées.
Sa peau était en effet bleutée et cela ne semblait pas être du à une maladie, la peau était lisse et on pouvait y voir des veines à la couleur bleue encore plus prononcées. Ses ongles était noirs et pointus.

Le temps était comme en suspens.

Comme seul sa main dépassait de la trappe il ne me vit pas m'approcher.
J'abattis ma main et saisi le poignet de l'individu, du moins j'essayais, son poignet été épais et ses avant bras musclés, il devait s'agir d'un homme. J'eus juste le temps d'apercevoir une petite cicatrice sur son bras avant qu'il ne le retire violemment et que la trappe se referme.

Parcequ'il avait tiré violemment, il m'avait entraîné et ma tête alla se cogner sur le mur, je retombais sur les fesses et me massais le front.. j'avais déjà un sacré mal de crâne, voilà qui n'allait pas m'arranger.

Soudain j'eus une crampe tellement j'avais faim, je me retournai vers le plateau pour en examiner la contenance. Il y avait un plat avec des légumes et de la viande (viande que je n'arrivais pas à identifier), une sorte de tartine et un pichet d'eau claire.
Je saisi la fourchette et goûta le plat qui m'a foi n'étais ni bon ni mauvais un peu comme ces horribles repas de cantine que vous mangez car c'est toujours plus intéressant que les cours.

Je ne terminais pas et laissait le plateau pour m'intéresser au livre qu'on m'avait donné.

La couverture était en se qui semblait être du cuir de couleur verte et lorsque je l'ouvrais, tout était écrit en une langue inconnue.
Je n'avais jamais vu cet alphabet de ma vie.
Je tournais les page à la recherche de quelque chose que je pourrais comprendre mais rien.
Aucune image non plus... super !

Sans doute plusieurs heure plus tard, le tintement retentit pour la troisième fois et la même chose se produisit, le remplacement de plateau mais ce n'était plus les meme mains, celle ci était violacées et avait l'air plus fine, une femme ?
Je commençait sérieusement à me demander si c'était pas une caméra cachée pour carnaval, et puis quoi encore la prochaine personne sera verte peut être ?

« S'il vous plaît, pouvez vous me dire pourquoi je suis ici et qu'est-ce qu'il se passe ? » demandais-je presque implorante

Mais elle ne me répondît pas et referma la trappe, me laissant seule avec mon nouveau plateau repas.

Plusieurs jours s'enchaînèrent avec toujours le même rythme; le tintement retentissait et les repas arrivait je me suis mise à compter mes journée en plateau : 1 journée = 3 plateaux et actuellement j'en était à 90 plateaux.
L'homme à qui j'avais attrapé le bras ne s'était plus jamais montré.
J'étais là depuis un mois et mon moral avait drastiquement chuté. L'inactivité me rendait encore plus déprimée et l'absence d'information était le coup de grâce.
Il était devenue très clair que j'étais une prisonnière et qu'on m'avait kidnappée mais je n'avais absolument aucunes piste du pourquoi du comment.

Je regardais mes pieds et me mis à pleurer.
J'ai toujours été une battante et je n'ai pas l'habitude de lâcher mais je venais de passer un mois entier à frapper, appeler, implorer que quelqu'un veuille bien même juste se montrer mais jamais personne n'étais venus.

Alors pour la première fois depuis longtemps je m'effondrait au sol et pleurait de tout mon soûl.
C'était tellement injuste, j'étais tellement impuissante, à force d'essayer de griffer la vitre, mes ongles s'étaient cassés et saignaient.

Les lumières s'éteignirent mais on pouvait quand même encore voir parfaitement car certains spots étaient toujours allumés mais plus faiblement.
Je me trainais lentement vers mon lit et je m'apprêtais à fermer les yeux quand j'entendais un bruit.

Ce n'étais pas le bruit de tintement habituel, c'était autre chose.. comme un léger bruit de porte qui s'ouvrirais doucement et soudain je vis un ombre bouger derrière la vitre de ma cellule.

Leur échapper Où les histoires vivent. Découvrez maintenant