chapitre 10

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Je n'avais pas tout a fait perdu connaissance.
Ma tête était allée s'écraser sur le sol alors que mes jambes ne me répondait plus.
J'eue le souffle coupé sous le choc et seul un petit couinement s'était fait entendre.

Pendant quelques instant qui me parurent être une éternité, je restais étendu sur le sol, incapable de bouger, seul mes yeux étaient encore ouverts.
Mon crâne était terriblement douloureux et mes pieds aussi.
Soudain j'entendis enfin un son.
Un cliquetis.

J'entendis des pas se rapprocher de moi mais je ne voyais rien car il se trouvait dans mon dos et je ne pouvais pas bouger la tête.
Je commençais à angoisser a nouveau et je fermais les yeux ... J'avais conscience que ça me m'aiderait pas et que je ressemblait à une enfant tremblant au fond de son lit et cachant sa tête sous les draps pour qu'un monstre imaginaire ne le trouve pas.... Mais je ne pouvais rien faire d'autre.

Soudainement mon corps décolla du sol et je fus installée sur des épaules fermes.
Mon champs de vision était assez limité car ma tête était vers le vas mais je voyais quand même les directions qu'"ils" prenaient.
J'observais les jambes, j'eue l'impression de reconnaître celles de la femme qui me donnait mes plateaux repas mais pour le reste, je ne voyait pas celui qui m'avait donné son livre.

Au bout de 5min de couloirs interminables, on entre alors dans une petite salle sombre où il n'y avait pas grand chose.
On m'allonga sur une sorte de table d'opération et je pus observer leurs visages.
L'homme qui m'avait porté jusqu'à la était extrêmement musclé, il avait l'air renfrogné et avait un nez assez large, sa bouche était bloqué dans une grimace constante. Il était en train de ramener des couvertures et des outils dans une boîte dont je ne voyais pas bien le contenu.
Celle qui me donnait mes repas avait la peau legerement violacée, des cheveux rasés et des yeux perçants, elle pris un outil dans la boite que je reconnus  immédiatement. C'était un scalpel.
Prise de panique j'ecarquillais les yeux et essayais par tout les moyens possible de reprendre contrôle de mon corps.
Je n'y arrivais pas et une larme de panique roula sur ma joue lorsque le scalpel se posa sur mon pieds.

"Elle" tourna immédiatement la tête vers moi et parue surprise puis posa le scalpel et se tourna vers l'homme, "elle" eût l'air contrariée.

-l'humaine n'est pas complètement anesthésiée !! Urlk je t'avais dit de vérifier !!

La femme se tourna a nouveau vers moi et sans que j'ai eu le temps de cligner des yeux ouvra une fiole qui dégagea un parfum horrible.

Cette fois, je perdis connaissance instantanément.

J'ouvais difficilement les yeux, la forte lumière des LEDs du plafond m'eblouissais.
J'avais l'impression d'être allongée dans mon ancien lit, la douceur et le confort n'était en rien comparable à mon matelas de fortune de ma cellule.
Puis je réalisais ... Doux et comfortable?

J'ouvre franchement les yeux et je me rends compte que je suis allongée dans un lit ! Un vrai lit, douillet, avec des pieds, une couette et deux oreillers.
Je ne comprends pas et je regarde autour de moi.
Je ne me trouve plus dans la même cellule. Enfin peut on encore appeler la pièce où je me trouve, une cellule ?
Tout laisse à penser que c'est une chambre normale, il y a le lit dans lequel je me trouve, un bureau, des étagères remplis de livres, un tapis au sol et même un petit fauteuil.

Je descends prudemment du lit mais je m'étale de tout mon long sur le tapis.
Un bruit sourd se fait entendre et je commence à jurer.

-Bordel ça fait mal !

Je me retourne pour regarder mes pieds. Ils sont bandés.
Mince ! C'est vrai que j'avais frappé la trappe comme une folle au point de mettre mes pieds en sang.
Avaient "ils" voulut m'aider et traiter mes blessures ?

Je me hisse sur mes jambes tant bien que mal grâce à l'appuie de la chaise du bureau.

Je me retrouve debout au centre de cette étrange pièce.
A force de vivre dans ma cellule, j'avais oublié mais cette chambre ne possède pas de baie vitrée pour m'observer.
Elle possède une vraie porte !
Je marche d'un pas lent et assuré vers la porte. Encore quelques centimètres et ma main se posera sur la poignée... Encore un peu... Juste un peu.
Je clanche la poignée. Rien.

Bah oui évidemment a quoi m'attendais-je ??  La porte n'allait certainement pas être ouverte.
Je réessayais une ou deux fois histoire d'être bien sûre mais la porte ne bougeait pas d'un iota.

J'allais lâcher la poignée de la porte quand soudain elle s'ouvrit sur moi, me faisant vaciller. Je sentais que j'allais a nouveau rencontrer ce cher tapis.

Une main me rattrappa par les hanches avant que je ne puisse tomber et avec un hoquet de surprise je regardais la personne qui m'avait rattrapé.

C'était "lui".

Leur échapper Où les histoires vivent. Découvrez maintenant