Chapitre 2

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Je sors ma tête en dehors de la couette.
Les lumières n'ont jamais été éteintes de la nuit ou du jour ? Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là et rien ne me permet de le déterminer... commence à me stresser.

J'aperçois poser à côté du mon matelas un petit tas de vêtements plié à la perfection.
Je les observes, ils n'ont en rien l'apparence des vêtements d'hôpitaux ordinaire.. en fait on dirait un costume de carnaval. Le haut comme le bas sont fait dans une matière élastique moulante bleu roi.
Le haut s'arrête en dessous des seins et remonte en un col serré au cou et possède de grandes manches fluides et le bas est une sorte de jupe longue extra fluide.

Je n'ai pas extrêmement envie de les mettre mais j'ai encore moins envie de rester nue.
Après les avoir enfilés je me lève avec une sacrée migraine et je me dirige vers ce que j'avais identifié comme étant la salle de bain et en poussant la porte je constate avec soulagement que j'avais raison.
L'intérieur est tout aussi vide et blanc que l'autre pièce. Seul un toilette et une baignoire sur pieds étaient présents.
Après m'être soulagée, je décide de faire le tour de la pièce pour sortir et trouver quelqu'un qui puisse me donner une explication, par ailleurs je commence sérieusement à avoir faim.

J'ai eu beau tâter tout les murs .. rien !
Pas de portes, pas de fenêtres RIEN !!
Je sens la panique monter en moi et je commence à tambouriner sur la vitre qui était la seule chose qui me prouvait qu'il y avait bien une possibilité d'entrer et de sortir de cette maudite cellule car oui ça ressemblait vraiment de moins en moins à un hôpital.

Aucune réponse, j'avais beau frapper les parois et crier, personne ne se montrait.
Je ne sais pas combien de temps s'était écoulée puisque je n'avais pas de montre mais je dirais au moins 25 minutes.

Un petit bruit de tintement se fit entendre et je me levait précipitamment pour aller voir d'où il provenait mais toujours rien à l'horizon.
Lorsque je me retournai je vis un plateau de nourriture près du mur de gauche.

Je suis restée immobile un instant, ne comprenant pas d'où pouvait bien sortir ce fichu plateau, il n'avait jamais été là jusqu'à maintenant... je devenais folle ou bien ?
En tout cas il était hors de question que je touche à la nourriture présente dessus !
Je laissais le plateau la où il était et je retourner à la baie vitrée et recommença à tambouriner dessus le plus fort qu'il m'étais possible tout en hurlant de rage et de désespoir... mais quelle était cette situation ?

Je me suis dit que je m'étais peu être fait kidnapper pour une demande de rançon mais j'éliminai bien vite ce scénario car il ne me restais qu'une grande tante éloignée dans ma famille que je n'avais pas vu depuis des lustres et qui ne sortirai sans doute pas le chéquier pour moi.
Le deuxième scénario auquel je pensais était que pour x raison, j'étais internée dans un hôpital psychiatrique.. ce qui pourrait potentiellement expliquer la cellule vitrée et l'absence de mobilier.
Mais tout de même ... aucune explication ? Non ça ne collait pas.

Je suis retournée m'assoir sur mon matelas posé à meme le sol et j'avais l'amer sensation de m'être transformée en animal captif à qui on jette son repas.
Qu'est-ce que j'avais faim .. s'il ne me restait pas autant de dignité je me serais bien jeté dessus.
Je posais ma tête contre le mur et ferma les yeux .. je ne pouvais rien faire d'autre.

Au bout d'un long moment un nouveau tintement se fit entendre, j'ouvris subitement le yeux et fixais le plateau qui n'avait pas bougé.
Au bout de quelques seconde une trappe s'ouvrît dans le mur se qui me laissa perplexe car j'étais sure d'avoir cherché une ouverture partout.
De cette trappe sortie deux mains qui remplacèrent le plateau actuel par un autre encore fumant.
Quelque chose me figea .. les mains de la personne n'avait que 4 doigts chacune et la peau était bleue.

Leur échapper Où les histoires vivent. Découvrez maintenant