Arona DiawJe sais que vous êtes sûrement entrain de me traiter d'idiot ou d'irresposable mais franchement je le mérite.
Coumba a toujours été là pour m'aider dans tout ce que je faisais, et grâce à elle, ma famille et moi vivons une vie luxueuse et heureuse.Je n'aurai jamais pensé aimer une autre femme qu'Aminata.
D'ailleurs, il m'arrive de me demander qui est-ce que j'aime réellement entre les deux. Aminata et moi, ce fut un mariage arrangé par nos parents ; on a grandi ensemble et je lui voue une attention vraiment particulière. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux pas vivre sans elle.
Mes principes guidaient mes pas jusqu'à ce que je rencontre Coumba. En effet, J'ai toujours été contre la polygamie.
Mais l'amour vient parfois sans que nous ne le voulions vraiment.
De plus, je travaillais pour le vieux Malamine Amar, un des hommes les plus riches d'Afrique de l'Ouest. C'était un homme bon et pieux, il n'a pas tenu en compte de mes moyens financiers pour me marier à sa fille.
C'est vrai, je n'étais qu'un simple jardinier d'une de ces entreprises mais il me payait beaucoup plus que je ne le méritais, il fallait bien le reconnaître.
Aminata a fait de moi un sage, alors que Coumba a fait de moi un homme. Tout ce que j'ai et tout ce que ma famille est devenue, c'est totalement grâce à elle.
Après notre mariage, elle a décidé de faire venir ma famille dans la maison.
Elle était très bien éduquée selon les règles de l'Islam donc elle voulait être sur la même longueur d'onde qu'Aminata, ma première épouse.
Mais je n'ai pas osé dire à ma mère que c'était la fille que j'avais épousé qui allait nous entretenir. Je lui ai simplement fait croire que j'ai été embauché dans une grande entreprise et que j'étais devenu riche maintenant.
Fallait juste voir comment elle a fait le tour du village pour annoncer son déménagement. « Son fils était riche maintenant », comme elle le disait avec fierté.
Par contre, puisque tout le monde connaissait la famille Amar, elle a commencé à se montrer réticente.
Maman était contre notre mariage car elle disait qu'un homme ne devait pas se marier avec une femme qui a plus de moyen qu'elle.
Et parfois je me dis qu'elle a raison.
J'ai été un lâche sur toute la ligne ; rien ne justifie le fait que je fasse l'imposture devant ma famille. Je me suis accaparé d'une vie qui n'était pas mienne, aux yeux de tout le village, je suis devenu riche et prospère. Alors que je ne valais absolument rien.Je marchais calmement dans les rues de Maristes. Il faisait nuit noir, j'étais de tour chez Aminata mais je n'avais pas le courage de rentrer chez moi : Aminata se mettra à gueuler comme d'habitude quand je rentre tard, pensant que je me cherche une nouvelle copine, DAFA FIIIR BA DOFF; quant'à Coumba, je sais qu'elle a très mal en ce moment à cause de ma réaction mais je lui parlerai quand j'en aurai l'occasion.
Parfois, je me dis que je n'arrive pas du tout à tenir tête à Aminata, je n'arrive pas à avoir les bonnes réactions quand il le faut, et pourtant j'arrive à me questionner sur ce qui m'a pris. Je me mets à me dire que j'aurais dû faire ou dire cela, alors que la scène était complètement passée depuis des lueurs.Coumba est extrêmement riche : son père était le propriétaire de plusieurs entreprises d'ici et d'ailleurs et elle a hérité de toute sa fortune.
Bien qu'elle ai sa grande soeur, Kathy, elle était quasiment en charge de tous les biens. Cette dernière refusait catégoriquement d'abandonner ses rêves et ses passions, pour continuer à développer l'empire de son père. Celui-ci avait beaucoup d'employer fidèles qui mériteraient de diriger les boîtes, grâce à leur travail acharné mais aussi grâce à la longévité de leur carrière professionnelle au sein de l'entreprise.Ça fait mal de l'admettre mais moi et ma famille vivons au dépend d'elle car depuis que papa est décédé, je n'ai pas pu terminer mes études et je n'arrive même pas à trouver un travail.
Dire que je me réveille toujours très tôt le matin pour rentrer très tard le soir, dans le but de feindre un travail qui n'existe pas. À Coumba, je me contentais juste de lui dire que je cherchais un emploi à tour de journée.
Je ne peux vraiment pas dire que ma famille vit au dépend de Coumba car ils ne sont au courant de rien. La seule personne qui vie sous la coupe de la fa Amar, c'est moi-même.
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Les 4 côtés du mur ( Yonne )
RomanceSuis-je mauvaise pour avoir couché continuellement avec le frère de mon mari, quand ce dernier à décidé de poursuivre sa carrière professionnelle en Espagne ? Devrais-je être dénigrée pour avoir choisi d'épouser un jeune immigré sénégalais qui a mil...