Partie 27

337 40 0
                                    




Thioro Faye

C'était la reprise pour Bigué après sa semaine de repos.
Suite à l'incident de l'école, l'assistante sociale a demandé à ce qu'elle reste à mes côtés quelques temps pour qu'elle puisse se reconstruire moralement.

Il est difficile pour un enfant d'affronter la mort de quelqu'un qu'il aime, que ce soit l'un de ses parents, un membre de sa famille ou un ami. C'est pourquoi il est essentiel d'en parler avec lui, même s'il est très jeune et qu'il ne comprend pas bien encore le concept de la mort.

Les enfants s'inquiètent également de savoir s'ils peuvent mourir. Ceux qui sont d'âge préscolaire se soucient presque toujours de savoir si vous ou d'autres êtres chers allez mourir. La mort d'un animal peut aussi perturber un enfant. Il peut se demander ce qui arrive à l'animal décédé.

Même si cela peut être difficile, il est essentiel de parler de la mort avec l'enfant, même très jeune, lorsqu'elle frappe un être cher. L'enfant réagira selon son âge, sa personnalité, les circonstances entourant le décès de la personne et de nombreux autres facteurs.

Les enfants s'inquiètent également de savoir s'ils peuvent mourir. Ceux qui sont d'âge préscolaire se soucient presque toujours de savoir si vous ou d'autres êtres chers allez mourir. La mort d'un animal peut aussi perturber un enfant. Il peut se demander ce qui arrive à l'animal décédé.

Même si cela peut être difficile, il est essentiel de parler de la mort avec l'enfant, même très jeune, lorsqu'elle frappe un être cher. L'enfant réagira selon son âge, sa personnalité, les circonstances entourant le décès de la personne et de nombreux autres facteurs.

La durée du deuil varie énormément d'un enfant à l'autre. Elle dépend entre autres du lien qu'avait l'enfant avec la personne qui est décédée. Plus le lien entre l'enfant et la personne décédée était important, plus l'enfant risque de réagir. Cela ne signifie pas que l'enfant sera en détresse pendant plusieurs années, mais qu'il doit apprendre à vivre sans l'être cher.

Il est bon que votre enfant fasse son deuil au moment de la mort ou peu de temps après, à son propre rythme. Il n'est d'ailleurs pas recommandé d'encourager votre enfant à « faire bonne figure » pendant qu'il est bouleversé. Évitez de dire des choses dépourvues de compassion, telles que : « Tu ne t'en es pas encore remis? »

Les réunions de famille, les anniversaires ou les événements que l'enfant associe à la personne décédée risquent de déclencher son chagrin. Tenez-vous donc prêt à lui apporter plus de réconfort ou de soutien à ces moments-là, et ce, même de nombreuses années après le décès. Lors de ces événements, il est aussi recommandé de poser un geste en souvenir de la personne décédée (allumer une bougie, cuisiner ses biscuits préférés, se rappeler de bons moments passés avec elle, etc.).

La relation avec nos parents est unique pour chacun d'entre nous. Après leur disparition, certains ressentent une tristesse intense pendant quelques jours, d'autres pendant des mois ou des années. Cela dépend de nombreux facteurs : d'abord notre personnalité, puis la relation que l'on entretenait avec nos parents, ou notre âge, mais également les circonstances de leur mort, mais aussi le soutien de notre entourage. Ainsi, le travail de deuil peut être différent d'une personne à une autre. Il n'y a pas de travail de deuil « normal » après la perte de ses parents. Chaque deuil, court ou long, modéré ou intense, est le résultat de ces multiples facteurs.

Paradoxalement, perdre nos parents peut en même temps nous faire sentir qu'on arrive à l'âge adulte. On réalise que la mort existe concrètement et inévitablement, la perte de nos parents nous ramène à notre propre mortalité. Mais ça peut aussi être le départ d'une nouvelle étape de sa vie : on peut alors décider de nos projets, de ce que l'on veut accomplir et de devenir une personne à part entière, construite par cette disparition.

Les 4 côtés du mur ( Yonne )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant