Thioro Faye•
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3 jours s'étaient écoulés, on en était maintenant à la date du procès.
Je ne réussis pas à fermer l'œil de la nuit ; je stressais aussi énormément pour le verdict et c'était tout à fait normal.
Ma vie avait pris une tournure surprenante et je ne me voyais pas ici en ce moment.
On m'avait programmé pour 12 heures donc je pris une douche assez tôt avant de retourner dans ma cellule.
Il ne faisait que 9 heures donc ma colocataire dormait encore.
Je mis un des vêtements que j'avais, avant qu'un des gardes ne viennent m'interrompre : il avait entre ses mains beaucoup de sachets qu'il me remit.
Je me suis donc mis à déballer l'un d'entre eux : il y'avait un très beau abaya bleu et blanc à l'intérieur avec des sandales en fourrure ; dans l'autre, il y'avait des viennoiseries et un grand isotherme contenant du café chaud.
Au fond du sac, je pouvais remarquer un bout de papier plié ; je l'ai donc attrapé pour voir ce que cétait :{ Il n'ya pas dans ce monde, une injustice qui ne peut être vaincue. Je veux que tu sois belle et en forme à ce jour, car la vérité triomphera toujours ! Je t'aime. }
J'ai donc souri car j'étais vraiment heureuse de cette attention portée à mon égard de la part de mon mari.
Comme il le voulait, j'ai revêtu la tenue qu'il m'avait apporté avant de manger mon petit déjeuner. J'ai donc mis la part de Dior sur la table pour qu'elle s'en aperçoive à son réveil.
À 10 heures, les pénitentiaires sont venues me chercher pour nous diriger vers le tribunal.*
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(...)
Cruz Damían Siachoque
Cette journée était vraiment très importante pour moi et pour ma petite famille.
J'avais passé la nuit entière, dans mon grand lit vide sous l'effet de l'absence de ma femme, à penser à elle.
Je ne me voyais pas du tout en être là en ce moment ; je n'aurai jamais pu imaginer que ma mission au Sénégal allait prendre une telle tournure. Moi Cruz, je n'aurai jamais cru quitter mon pays d'origine pour m'installer définitivement autre part.
J'ai rencontré la femme de ma vie, une petite fille adorable qui a fait de moi son père, Alhamdoulillah !Je la connais fragile au fond mais forte de l'extérieur ; elle doit se sentir seule actuellement mais moi aussi.
Je pris donc une magnifique tenue dans son dressing avant de lui chercher son petit déjeuner ; je suis resté en contact avec l'une des gardes pour pouvoir lui remettre ce que je lui allais apporter.
Nous étions sensés nous réunir Mami, Ami Collé, Moustapha et moi, avant de nous rendre au Tribunal mais j'avais quelque chose de très important à faire avant de m'y rendre.
Après que Bigué ait pris sa douche, elle s'habilla comme une grande et dressa la table. De mon côté, j'ai lavé les jumeaux et la petite avant de les habiller à leur tour.
Je fis le biberon de bébé Bijoux ; le temps qu'il ne refroidisse, je préparais du cerelac pour les jumeaux et un petit déjeuner à Bigué (croissants, chocolat chaud et une coupe de fruits fraîchement découpés en dé).
Après avoir préparé leur sac, on embarqua tous ensemble, direction la maison de mon frère.La route se fit en silence. Quelques minutes après, je me suis garé devant l'entrée avant de les faire descendre tranquillement.
Mon frère ouvrit la porte et salua chaleureusement les enfants ; on nous invita donc à entrer comme il fallait.
Nous nous assîmes dans le salon en attendant l'arrivée de Hilda qui vint nous rejoindre quelques temps après.
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Les 4 côtés du mur ( Yonne )
عاطفيةSuis-je mauvaise pour avoir couché continuellement avec le frère de mon mari, quand ce dernier à décidé de poursuivre sa carrière professionnelle en Espagne ? Devrais-je être dénigrée pour avoir choisi d'épouser un jeune immigré sénégalais qui a mil...