Last chance. [ Mitch Rapp ]

III

Je suis rentrée dans ma chambre depuis quelques heures déjà, j'avoue que si je devais faire "bonne impression" bah c'est carrément raté. J'ai honte d'avoir fait tout ça, je sais vraiment pas comment changer le fait de me faire envahir par la haine, chaque minutes, chaque secondes.

Ça craint..

Je réfléchis aussi à ce que Hurley va me faire demain, j'ai pas peur, mais je n'aime pas ne pas savoir ce qu'il va se passer.. En même temps à quoi je m'attendais en postulant pour la CIA..

Rapp m'a l'air d'être compréhensif, et vu ce qu'il a dit tout à l'heure, on a l'air de ne pas être si différent que ça tous les deux. Mais je m'en veux de lui avoir amoché le visage.

Je me changea et me glissa sous les couvertures. Après quelques heures à avoir regardé le plafond, je réussis enfin à m'endormir.

* * * * * *

Ça se déroulait encore. Ils étaient tous là et moi j'étais impuissante, je pouvais juste regarder. Et ce mec, qui me regardait encore comme si il était fier de ce qu'il faisait.

Je me réveilla en sueur. Je lâcha prise et commença à pleurer.

Je regarda l'heure : 5h30.

Je me leva, et alla prendre un truc à me mettre sous la dent.

Je descendis et pris une pomme avec deux tranches de pain au beurre et un café et m'installa.

J'entendis quelqu'un arriver.

- Déjà debout ?

- À vrai dire j'ai pas trop eu le choix.

Rapp souria.

- Cauchemar ?

- hum...

- Je vois.

Il pris un truc à manger et vint s'asseoir en face de moi.

- Heu.. Encore désolée pour hier.

Il leva la tête.

- T'inquiète pas Émilia, c'était compréhensible, et puis, j'avoue que j'y étais pas allé de main morte, ça va ta machoire?

- C'est rien, ça va, et toi ton arcade?

- Elle se porte assez bien, malgré le coup !

Je souris.

Il me dévisagea en souriant

- Quoi?

- Non c'est juste que t'as souris, t'es encore plus jolie quand tu souris

- Merci...

Il se racla la gorge.

- Ça m'étonne que Stan, enfin Hurley ne m'ai pas parlé de ce qu'il allait faire tout à l'heure.

- Je devrais m'inquiéter ?

- Non, c'est moi qui m'inquiète.

- T'inquiètes, je survivrais !

Il ria

- J'en doute pas Émilia.

Le silence s'installa et il reprit.

- D'ailleurs, tiens.

Il sortit un bipeur de sa poche

- Ça c'est pour toi.