Chapitre VIII - Une nuit secrète

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« Mes yeux ? » demandai-je.

Il éclata de rire et recula.

« Sors de ma chambre ! » m'ordonna-t-il.

« J'allais le faire, mais tu m'en as empêché. »

« Okay. »

« Pourquoi tu n'aimes pas les nées-Moldues !? »

« C'est comme ça. »

« Pourquoi ? Tu m'avais posée une question, alors le jeu continue. Pourquoi ? »

« Parce que vous êtes inférieurs à nous, les Sang-Pur. »

« Et pourquoi ? »

« Mais es-tu bête !? »

« Peut-être. »

Face à ma réponse, il afficha un sourire.

« Tu ne connais vraiment rien à ce monde et pourtant tu es ici, à Serpentard. Salazar doit se retourner dans sa tombe ! »

« Salazar ? Ah oui, l'un des fondateurs. »

Il ne répondit pas une fois de plus.

« Tu peux au moins répondre ou dire quelque chose ! » m'agaçai-je.

« J'ai pas envie », s'amusa-t-il.

« De toute façon, je partirai bientôt... Tu seras tranquille et tu n'auras plus à me dire que je suis une née-Moldue qui dérange. »

« Je n'ai jamais dit que tu déranges ! »

« Hein ? »

« Laisse ! »

« Attends Drago... »

« Quoi ? » dit-il en me fixant.

« Pourquoi tu as parlé de mes yeux ? C'est la deuxième fois que tu le fais... »

« Pour rien... »

« Tu reviens jouer ? »

« Je te manque T/P ? » rigola-t-il.

« Mais non ! C'est juste que sinon j'aurais l'impression de déranger... Enfin, d'avoir gâché le jeu... »

Il soupira, attrapa son pull sur son lit et l'enfila.

« On y va ! Mais, je te préviens, on respecte mes règles. »

« Moue... », hésitai-je.

Nous allions sortir de sa chambre, mais la lumière s'éteignit.

« Putain ! Il a fait quoi encore Rusard !? »

« Hein ? »

« Laisse. »

« Mais arrête de ne pas aller au bout de tes paroles Drago. »

« Tu veux vraiment me prendre la tête dans ce genre de situation !? »

« Tu as raison, mais... Tu peux m'expliquer non ? »

« Il a dû toucher à un bouton et tout a disjoncté. »

« Je vois, allons retrouver les autres. »

« T'es folle, et si on se cognait dans un mur ou dans un meuble !? »

« Hein ? Mais, c'est idiot comme remarque ! »

« D'accord alors vas-y, mais je t'aurais prévenu. »

Je commençai à avancer et je cognai mon genou dans un meuble.

« Merde ! »

« Je te l'avais dit ! Ces nées-Moldues... », soupira-t-il avant de passer sa main autour de ma taille afin de m'entraîner sur son lit.

Tome I Hors du Temps : PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant