Histoire sans titre ou comment la nuit rencontra le jour (Aizawa x Reader)

Chapitre 16

- ⚠️ Ce chapitre est citronné. J'ai donc mis des petits citrons 🍋 au début et à la fin de la scène, et comme la dernière fois j'y ai pas mis d'élément important pour l'intrigue.-

Dans la salle d'attente immense du bureau du directeur, tu attends patiemment que le secrétaire t'interpelle. Imai est assis à ta gauche.

- Blaster, te souffle-t-il.

Tu le regardes, les yeux remplis de jugement et d'incompréhension.

- C'est le nom de vilain de Trois, rajoute-t-il en se retenant de pouffer de rire.

Ton expression change radicalement. A l'inverse de ton collègue, tu ne te retiens pas de ricaner bêtement.

- C'est de la merde. Il a osé se moquer de mon nom de héros ? places-tu entre deux gloussements. Je comprends pourquoi il l'avait jamais évoqué.

- C'est Six qui me l'a dit, vue que c'est son binôme, explique Imai. Elle en pouvait plus. Tu sais c'est quoi le pire ?

Tu le regardes en hochant la tête de gauche à droite, prête à laisser un fou rire jaillir.

- C'est que c'est lui qui a choisi son surnom...

La phrase d'Imai se mue en un fou rire que vous partagez sans honte, ni discrétion.

- Mais quel beauf.

Votre amusement est coupé court par l'irruption de M. Le Directeur. Le Secrétaire vous fait signe de le suivre, l'air réprobateur.

- Il veut quoi lui ? chuchotes-tu dans l'oreille de ton collègue.

***

Vous vous installez dans un bureau qui n'est pas celui du directeur. Celui-là a été spécialement plongé dans le noir et une grande toile blanche a été tirée pour permettre la projection d'une vidéo.

Bien que la vidéo soit en noir et blanc et que la qualité soit médiocre, il faut bien le dire, au plus grand désarroi d'Imai qui n'a qu'un hâte : décortiquer chaque image de cette vidéo pour en extirper les moindres détails; elle est très claire et ne laisse aucun doute dans l'esprit des agents des S.S.S. réunis dans cette pièce.

Il s'agit de l'enregistrement des caméras de surveillance de l'hôpital de la ville. On y voit un homme en blouse blanche, présumé comme étant un collaborateur des Services, travaillant sur l'élaboration de l'inhibiteur créé par les Yakuza à partir du sang d'Eri. Cet homme rentre dans les toilettes pour hommes de l'hôpital. Seulement quelques minutes après, un autre homme capuché, pénètre dans les toilettes également. On peut clairement distinguer la scène qui se déroule. L'homme à capuche attend que le docteur/collaborateur se lave les mains, il est alors dos à la caméra. C'est à ce moment là, qu'il s'approche du médecin, lui dit certainement quelque chose, les caméras de surveillance n'enregistrant pas les images, personne ne saurait dire quoi, avant que le médecin s'évapore, ou plutôt soit réduit en poussière.

Autour de la table, tous vous vous regardez. Vous savez tous quel alter a la capacité de désintégrer d'un coup de main.

- Shigaraki Tomura, la voix d'un agent tranche le silence. Il a été aperçu à l'hôpital de Tokyo il y a 48 heures.

Tu réalises vite qu'il y a 48 heures tu étais toi-même à l'hôpital avec Eri pour sa prise de sang, justement pour l'élaboration de cette arme. Tu n'as pas le temps de réagir, ni de digérer la nouvelle que le même agent continue de sa voix monotone.

- Nous avons été alerté de la disparition du médecin-chercheur en charge de la confection des inhibiteurs, il y a 24 heures. Du fait de la plus haut importance, de ce travail de recherche, nous avons directement tout mis en place, afin de déterminer les causes de cette disparition. Nous en sommes ainsi venus à la découverte et conclusion que Shigaraki Tomura, chef de la Ligue des Vilains est à l'origine du meurtre de notre collaborateur. Nous avons toutes les raisons de penser, que sa présence à l'hôpital mardi dernier, pourrait être due à la présence de la petite Eri, elle-même. En effet, nous savons que la Ligue des Vilains tente de reprendre le marché des Yakuza et donc de s'accaparer la jeune enfant. De ce fait, nous demandons à l'agent (t/n) de redoubler de vigilance vis-à-vis de l'entourage de l'enfant. Qu'aucune piste ne soit écartée.