Addiction

44.

- " Elisabeth ? Qu'est-ce que tu fait ici ? "

Il lâche très rapidement la main de cette fille blonde que je ne connais pas. Ou peu-être pas encore. Il n'est pas énervé mais comme paniqué, stressé. Je sors mes jambes de la couette. Tellement pas discret, il range vite quelque chose dans la poche de son jean.

- " ça ça va je...je pensait que euh que tu étais parti " dit-il d'une voix tremblante.

Je me lève et regarde cette fille qui n'a aucune expression, elle me regarde sans trop avoir d'avis sur moi ou même se demander qui je suis.

Olivio à toujours sa main plaquer sur la poche de son pantalon.

- " tu tu va bien ? " me demande t-il en pensant sa main sur ma joue.

Je regarde ses yeux d'inquiétude, sa main sur sa poche, puis encore ses yeux. Il prie pour que je parle mais je vient plutot retirer sa main et voir de plus clair se qu'il me cache. Il se débat, il essaye d'agripper mon poignet mais j'arrive à plonger ma main dans la poche de son jean.

Du plastique, en forme de carré, avec à l'intérieur une forme en ronde. Un cercle dans un carré, un cercle dans un carré, du plastique, Oli, cette fille, la chambre, le lit. Du plastique.

Je le sors de sa poche, une couleur bleu fluo vient me confirmé mes soupons : un préservatif.

Un gros sifflement résonne dans ma tête. Je regarde cette fille qui elle ne change pas d'expression.
Alors il comptait bien me tromper.
En fait se qu'il fessait en bas se n'étais pas de boire ou autre, mais de trouver une autre proie. Je ne ressent pas de colère, juste du dégout et de la tristesse.

Il m'appelle par mon prénom mais je ne lui répond pas, j'en ai pas la force. Je rassemble mes affaires et par aussi vite que je ne le peux.

- " Elisabeth je te jure c'est pas se que tu croit, je te le jure "

Pour la première fois, je le vois avec des larmes au yeux par peur de me perdre. Mais si se que je pense est bien la vériter, alors bientôt il ne pourra plus me retenir.

Je sors de la chambre est descend les escaliers après avoir enfiler mes vêtements. Malo étais avec son meilleur ami Valentin. Je vient les rejoindres.

- " est-ce que tu pourra me ramener chez toi ? " je demande à Malo près de son oreille.

Je hoche la tête.

Il parle avec Valentin qui apparemment lui aussi va rentrer avec moi.

Malo s'assoie à l'avant pour conduire, je suis à coté de lui et son ami est à l'arrière. Je reste plus silencieuse que jamais pendant la route.

- " qu'est-ce qui ne va pas ? " me demande Malo.

Je ne refléchis même pas et préfère l'humiler.

- " Oli est entrain de baiser une autre meuf "

- " Quoi ? "

Je suis surpris qu'il ai tout les deux la même réaction, le choque. Mais je reste assez neutre.

- " et je n'avais pas envie de rester une seconde de plus dans la même habitation que lui "

- " ouais j'te comprend " me dit Malo.

- " c'est un vrai connard Oli " murmure Valentin.

Je n'ai pas souvenir d'avoir dit à Valentin son prénom, mais il a du le savoir par Malo.

On arrive dans l'appartement des deux colocataire. C'est un peu le bordel. Mais je ne vais pas faire ma difficile, c'est gentil de leur pas de m'héberger.

- " Valentin va l'amener dans la chambre, je vais un peu ranger s'est un peu le bazard " Dit Malo.

- " Ok " répond son ami.

Il me prend le bras et me guide jusqu'a la chambre ou je vais passer la nuit.  Il ouvre la porte, il fait très chaud dans cette pièce. Je pense que c'est une chambre d'ami puisse qu'il n'y a pas de décoration, pas de meuble. Juste un grand lit et une table de nuit. Je m'assois au bord du lit en lui remerciant.

- " si tu a un problème ma chambre est juste à gauche là " 

Je lui sourit, puis fixe le sol, je me sens mal, très mal. Je me sens nul et à la fois trahie. Je reste dans cette position en jouant avec mes doigts pendant plusieur longues secondes. Valentin n'étais pas parti, je ne le savais pas. Il me regardait en prenant la poignet de la porte dans sa main.

Il ferme la porte derrière lui et s'avance vers moi.

- " Elisabeth, je suis désolé c'est vraiment pas drôle se qu'il vient de se passer pour toi "

Il se pose à ma gauche, je le regarde.

- " Et moi aussi un jour j'ai vécu ça. La tromperie " m'annonce le jeune homme au long cheveux bouclé. " et je sais qu'a se moment là, j'avais besoin d'être avec quelqu'un, avec qui parler avec qui changer mes idées. "

On se regarde droit dans les yeux, je suis soulagé qu'il me dise ça.

- " donc si tu veux, je suis là "

Je n'avait jamais trop parler avec Valentin, mais se soir c'est différent, il s'inquite et me prête main forte, c'est juste adorable de sa par. Ses yeux sont d'un mélange de marron et vert foncé, assez joli. Il continu à me fixer droit dans les yeux.

- " est-ce que tu veux te changer les esprits ? "

Sa voix rauque rajoute de la chaleur a la pièce. Son visage se rapproche dangereusement du miens. Mais je ne stresse pas pour autant, je ne le repousse pas pour autant.

- " est-ce que je peux t'embrasser ? " me chuchote t-il.

Ses yeux reste bloqué sur mes lèvres, il penche la tête et se rapproche encore un peu plus. Même si il ne sera pas sincère, même si je sais que je vais le regretter, je sens que j'ai besoin de dériver, alors je m'approche et plaque mes lèvres sur les siennes, les siennes beaucoup plus fines que celle que je m'étais habitué. Sa grandes main assez dure vient se positionné sur ma nuque et force un peu, je me sens comme bloquer entre son visage et sa main.

Sa langue vient caresser doucement la mienne mais je le repousse.

- " attend Valentin, je peux pas "

Il reste muet.

- " je peux pas digérer tout se qu'il vient de se passer aussi facilement "

- " mais il t'a trompé, tu perd rien si on s'embrasse "

- " II n'est pas sincère, je t'aime pas "

- " moi non plus mais je pensais que sa te changerai les idées "

- " oui mais là... c'est compliqué aller va t'en s'il te plaît "