Addiction

48.

- " Je pense que je vais rentrer à pied " dit-je.

- " tu ne sais même où on est "

Il marque un point, mais après se qu'il vient de se passer, je me sens de moins en moins à l'aise dans cette voiture. J'ai confiance en lui, mais je ne sais pas, c'est bizarre.  Il redémarre la voiture mais cette fois ci plus lentement et calme.

- " tu compte revoir se mec ? " me demande t-il.

Je n'ai pas besoin de réfléchir, je sais qu'il parle de Valentin.

- " Non "

- " Et pourquoi ? "

- " Pour ne pas te faire du mal "

- " Mais pourtant tu l'aime "

- " c'était un bon ami "

- " pourquoi c'était ? "

- " car je n'ai pas envie de le revoir "

- " Pour quelle raison ? "

- " Pour ne pas te faire de mal " répétai-je un peu agacée.

Il ne me répond pas et se concentre sur la route.

- " Moi aussi je peux mettre des personnes de coté pour toi. "

Il claque sa langue contre son palais.

- " oui mais la différence entre toi et moi c'est que moi je ne t'ai jamais tromper "

- " et moi je ne t'ai jamais menti ou caché des choses "

Je me tourne vers le coté droit de ma fenêtre. En tournant légèrement la tête vers lui, je peux remarquer qu'il avale sa salive et à une tête de quelqu'un de pas fier. En disant ça, ça me rappelle quand se moment même il me cache quelque chose que si je découvre, apparemment je le quitterais, c'est très rassurant.

- " pourquoi tu ne peux pas me le dire ? Je suis prête à tout entendre. Quand tu m'a parler de ton passer je ne t'es pas quitter, je suis rester. Alors pourquoi là je devrais te quitter comme tu me le dit "

- " c'est différent, le fait même dit penser... je peux pas. En fait je n'aurais jamais du te le dire "

Je repense au moment où il me la dit. Quelques minutes avant, ses " amis " l'avais plaqué au sol.

- " et pourquoi les garçons ton fait du mal juste avant ? "

- " Bon ta combien de question à me poser comme celle-ci ? "

Mmm, bizarre mais je préfère ne rien dire. D'ailleurs je ne veut plus rien dire durant toute cette route.

- " excuse-moi " me dit-il.

- " non c'est rien " dit-je tout bas.