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Une douce mélodie accompagné d'un bourdonnement grave désagréable vient me réveille, mais pour une fois je suis heureuse de l'entendre. J'appuie sur un bouton pour l'arrêter et vois affiché sur mon téléphone 8h00. J'ai deux heures entière pour me préparer, sa fait beaucoup, mais je préfère mille fois plus d'être en avance qu'en retard, surtout pour le départ d'un trajet qui va sûrement me marquer à vie. En me redressant, j'aperçois ma valise déjà prête dans le petit couloir de quelques centimètres.

Je balance les rideaux d'un côté et ouvre ma fenêtre, quoi de mieux qu'un grand bol d'aire chaque matin ? Le ciel vient à peine de prendre une couleur bleuté. Finalement, je referme rapidement ma fenêtre, le matin il ne fait pas généralement 30 degré. Je me dirige vers ma cuisine et me prépare un petit déjeuner, même si je n'ai pas très faim à cause d'une petite boule au ventre qui n'arrête pas de me rappeler que c'est aujourd'hui que l'on partons à Paris, que dans quelques heures je serais à la capitale, pour la première fois.

Je range ma trousse à maquillage suivie de ma trousse de toilette dans ma valise avec un peu de difficulté. Après avoir retourné mon studio pour retrouver mes clés, je finis enfin par sortir de mon 20 mètre carré, et vérifie je ne sais combien de fois si j'ai bien fermé ma porte à clé. Il est 9h47.

Je recroqueville mes mains dans mon pull gris, avec quelques personnes et des professeures, on attend le bus, personnellement j'attends plus Oli, je lui ai envoyé un message, mais pas de réponse de sa part. Je sens ma lèvre du bat commencer à tremblé, toute la journée il fait plutôt bon mais ici le matin j'ai l'impression qu'il va gelé. Je vois le bus arriver de loin, qu'est-ce que fou Oli ? Je soupire en regardant toute les personnes à côté de moi, je ne reconnais nul part sa silhouette. Le bus est immense, il s'arrête devant nous, tout le monde se précipite pour ranger leur valise dans un sorte de coffre mais sur le côté, étrange, je ne metter jamais demandé où mettre nos bagages, après quelques secondes, je range ma valise avec les autres.

Les portes du bus ne sont toujours pas ouverte, j'en profite pour envoyé un troisième message à Oli :

Moi: On va bientôt rentré, tes où ?

Je croise les bras pour me réchauffé, et quelques secondes plus tard je les décroises en sentant mon téléphone vibrer.

Oli ! : ne t'inquiète pas, je suis là dans deux minute.

Bon, c'est cool d'avoir de sa part un signe de vie. Après quelques secondes qui pour moi étais long, je sens ses deux mains sur mes épaules, je sursaute et sourit en même temps. Je me retourne et lui sourit de toute mes dents, il rit.

On s'est assis vers l'arrière du bus, je me suis précipitée vers la place à côté de la vitre à ma gauche. Après à-peu-près dix minutes, le bus se met à rouler.

Sa fait maintenant une heure qu'on est parti de Montpellier, le système du temps à complétement disparu depuis qu'on est parti j'ai l'impression, mes yeux n'arrive pas quitter le paysage qui bouge à une vitesse folle.

Sa fait maintenant trois heures qu'on est parti de Montpellier, notre petite pause pique-nique vers Clermont-Ferrand étais très sympathique, j'aurais bien aimer qu'on puisse aller visiter la ville mais non, je ne peux pas avoir tout se que je veux dans la vie.

Sa fait maintenant cinq heures qu'on est parti de Montpellier, j'ai tellement l'impression que cela fait un quart d'heure, on est sur la quatre voie, j'ai vu sur des champs, Oli me dit que se n'est pas extraordinaire, mais il dit sa juste pour que je lui prête un peu d'attention.

Sa fait maintenant huit heures qu'on est parti de Montpellier et il nous reste que quelques minutes avant d'arriver à l'auberge de jeunesse, là, il y a pas grand chose à voir puisque qu'on est dans un tunnel, à la grande joie d'Oli, je lui prête beaucoup d'attention en lui parlant, oui après huit heures, le pauvre.

AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant