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" Ma chère Maman, j'espère que tu vas bien et que tu pense toujours à moi, je suis fière de t'annoncer que je suis rentrée à la fac, ici c'est comme je l'ai imaginée, à parts certain autre élèves mais je n'y fait pas attention. Je suis même sûr que tu m'aurais dit d'avoir toujours la tête droite et des rester sérieuse. Mais ne t'inquiète pas maman, je ne te décevrait jamais. Comme tu doit bien le savoir, je ne suis toujours plus en contact avec Papa, je me demande même si je dois l'appeler ainsi, j'aimerai bien que tu me parle pour me raisonner de tous sa. Oublie jamais que je t'aime maman, à bientôt.

Ta fille, Elizabeth "

Ecrire des petites lettres pour ma mère quand j'ai quelque chose à lui dire est une habitude depuis longtemps. Quelques phrases écrite sur du papier puis ranger dans une enveloppe, j'en ai fait des centaines. Tellement que sa énervais certaine dame de mon orphelinat. Je n'arrêtais pas de leur dire qu'un jour elle viendra les lires dans la nuit, mais elles n'arrêter pas de me dire qu'elle est " Morte ", et ensuite, elles déchirait mes lettres devant moi en disait que je perdait mon temps. Un jour, j'ai trouvée dans ma chambre un petit trou dans un mur en bois, alors maline comme je suis, je l'ai un peu agrandie pour y laisser les lettres sans qu'elles les voit, puis je recouvrai le trou par un poster.


  On est samedi, il est 20h, je dois rejoindre Andrea chez elle avec Mathieu, se soir, on vas à une soirée chez un élève dans son appartement pas très loin de la fac, avec plein d'autres premiers élèves. On a décidés avec mes deux amis d'y aller, pour essayer de bien s'intégrer. J'arrive chez Andrea, Mathieu est assis dans le canapé à boire le fameux jus de fruit.

- " ah tu lui a fait gouter aussi ? " dit-je en souriant.

- " ouais, il kiffe tout autant " dit-elle en me regardant.

Je m'installe à côté de Mathieu dans le canapé en cuir blanc.

- " tes super bien habillée, sa change de toute les jours " me dit Mathieu après avoir fini son verre.

- " ah merci, tu sais se n'est pas grand chose "

Je ment, en vérité, je n'ai jamais portée cette tenue entière, j'avais peur du regard des autres et je suis très peu à l'aise. C'est une longue jupe moulante noir, et un débardeur avec de la dentelle vert kaki. J'ai le même maquillage que d'habitude mais je me suis permises de me rajoute un mini très d'eye liner.

- " ouais je trouve aussi, j'suis jalouse. " râle Andrea en se rejoignant à nous.

Je rit.

- " il est quel heure ? "

- " 20h54 "

- " quoi ? mais on est en retard! tu m'avait dit 20h30 "

- " ouais mais les meilleur sont ceux qui se font attendre " dit Andrea comme une princesse.

- " je pense sincèrement qu'ils s'en fou de avec nous ou s'en nous. " dit Mathieu.

- " moi je propose qu'on y aille ! " dit-je en me levant.

- " ouais j'suis d'accord " me suit Mathieu.

Andrea lève les yeux au ciel, puis se lève a son tour.


On marche assez rapidement dans une petite rue sombre à côté de la fac. Il fait super froid pour un soir de septembre, en même temps je ne suis qu'en débardeur, j'ai pas trouvée de veste allant bien avec ma tenue. On arrive dans l'appart et la première chose que je vois est un nombre incalculable de bouteille sur la table, la musique étais déjà forte. Andrea est au paradis en voyant tout les alcools, moi, ils me donnent pas tant envie que sa.

- " dit moi que tu vas boire se soir ! " me demande Andrea.

- " peu-être un peu mais te prive pas ! "

Elle me répond un énorme sourire,  Mathieu a l'air tout autant fan d'alcool, sa fait deux minute qu'on est arrivé qu'il est déjà entrain de se servir un verre avec quelqu'un qui semble être son ami. Ma main est violemment prise part celle d'Andrea et elle me dit:

- " se soir tu me quitte pas "

Je sourit, bien sûr que non, je ne veut pas m'aventurer à la connaissance des autres seule. Je suis beaucoup trop timide pour sa.

Après deux heure, 60 chanson passé, un verre avaler, 3 déclaration de la part d'Andrea, 4 contact avec les yeux avec le très chers " Oli ",  et au moins un centaine de question part de gens que je connais toujours pas.

" ta un copains ?"
" tu bois pas ? "
" ça va tu t'amuse ? "
" tu étais où avant ? "
" tu l'as déjà fait ? "
" ils font quoi tes parents ? "

Que des question très privée selon moi, je me sens vraiment pas bien lorsqu'on me poses des questions sur mes parents sans mon autorisation, en même temps je ne peux pas lors en vouloir, personne ne sais ma situation familière. Andrea n'a pas tenu sa " promesse" de rester avec moi toute la soirée, en même temps, je m'y attendais. Et Mathieu ? Je ne sais pas où il est, mais sa ne m'inquiète pas énormément.

Je décide m'accoudée à la rembarre de la terrasse à extérieure. Le vent fraie me fait du bien, enfin je peux respirer un air fraie et naturel, ma gorge re-vie. Je pense à tout, Andrea et Mathieu, Chris, la fac, l'orphelinat, le centre commercial, la guitare de papa, ma naissance, ma mère. J'ai vraiment une vie pourri, pourquoi j'arrive pas à être comme les autres ? Eux aussi on sans doute des problèmes personnelle ? Je sais que demain j'aurais honte de moi de m'être posée ces question, mais sa m'arrive de me les posée des fois.

J'entend la porte de la terrasse se claqué, je n'ai même pas la force de me retournée. Je sens la rembarre bougée une seconde et du coin de l'œil, j'aperçois un homme, en blanc. Je tourne ma tête et j'aperçois quelqu'un qui hante mes pensée de question depuis cinq jours. "Oli". Il y a un bon mètre qui nous sépare mais j'ai comme l'impression de le sentir proche de moi. Je le regarde placée une cigarette entre ces deux lèvres pulpeuses puis amène un briquet rouge au boue de celle-ci. Il crache la fumée dans l'air, je la regarde partir dans le ciel. Il replace la cigarette vers ses lèvres et tourne la tête vers moi. Au lieu de baisser le regard comme j'avais l'habitude avant, je décider de résister. Il souffle pour la deuxieme fois cette fumée puis me demande :

- " tu compte me regardée encore longtemps ? "

- " oui "

Il ne s'attendais pas à cette réponse, il tourne rapidement la vers moi en fronçant les sourcils.

- " comme tu sais très bien le faire " je finis. Toujours en le regardant.

Il ne me répond pas, il tourne la tête vers les bâtiments puis évacue la fumée de ses poumons. Je n'arrive pas à savoir qu'est-ce qui pourrait me dire, je ne sais pas à quoi il pense, là maintenant. Il a un regard assez vide.

- " je connais ton père "

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