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Cela fait maintenant deux semaine que je travaille dans la boutique. J'y suis allé quatre fois, chaque fois que j'y allais, je gagnais 50 € grâce à un virement, aujourd'hui j'ai donc assez pour aller à Paris, je suis plus que contente. Oli n'a pas trop bien réagi quand je lui ai dit que je travaillais pour me payer cette sortie, il m'a affirmé qu'il pouvait me la payer, mais sa me gêne énormément.

Je pense à se voyage jour et nuit, j'ai peur d'être déçu tellement je m'imagine des merveilles, Oli me dit que je ne serais sûrement pas déçu. On part dans trois jours, un car viendra nous chercher vers 10h et arrivera à Paris vers 18 heure. On sera hébergés dans une auberge de jeunesse. On choisit pas nos chambres, je sais juste que je serais avec 4 autres filles, je pris juste pour qu'elles soit sympa.

Je suis aller voir Mathieu, car je supportais plus cette situation gamin. Je lui est dit que j'étais devenu la petite amie de Olivio, il n'a fait que de me dire que je vais le regretter mais qui veut bien l'accepter, je ne comprends toujours pas, Mathieu accepte que sa pote sorte avec un mec qu'il n'aime pas, il l'accepte mais j'me dit que je vais regretter. De toute façon, son avis ne va jamais changer le mieux, aujourd'hui je suis heureuse au côté de Oli, il me fait apprendre des choses et aussi découvrir d'autres choses. Mathieu est juste quelqu'un incompréhensible, mais je préfère laisser couler et " recommencer ". Andrea étais contente de voir que tout s'est arrangé, je ne savais pas comment réagir car je n'ai rien fait, c'est juste Mathieu qui n'a pas accepter mes décisions. Bref je trouve cette histoire gamin, je préfère ne pas perdre me temps à me casser la tête là dessus.

Il y a trois jours, je n'étais vraiment pas bien, j'ai un souvenir que j'avais oublié de mon père qui met revenu dans ma tête, j'en ai pleuré, et j'ai même presque rien mangé de la journée. J'en ai pas parlé à Oli de sa, même si je sais qu'il arrive à-peu-près bien à me soulager fasse à tout se qui s'est passé avec ma famille, mais je n'avais pas envie qu'il s'inquiète pour moi, et je n'en sais rien mais peut-être qu'il en a marre que je parle souvent de mes problèmes.

Il y a cinq jour je suis aller pour la deuxième fois de ma vie en boîte, la première fois j'étais en terminale et là c'était avec Andréa et moi. On est aller au Macumba, comme elle me l'avais déjà expliqué, à côté du campus, il y a deux boîte, et elle on rien à voir ensemble, il y en a une qui est réputée pour avoir énormément de drogue dedans, et l'autre est beaucoup plus calme, t'y va pour danser seulement, et Andrea qui me connais très bien a préféré qu'on aille à la boîte là plus calme. C'était plutôt bien, on a rigolé et danser jusqu'à qu'on est mal au pied.

On part à Paris dans trois jours, je n'arrête pas de me répéter en tête combien il reste de jour avant d'y aller, et aujourd'hui il en reste trois, trois jours, 72 heures, 4320 minutes, 259200 secondes. Je suis déjà entrain de réfléchir à se que je vais amené, et aussi à se que je vais ramener, j'aimerais bien m'acheter des choses là bas, je ne sais pas encore quoi mais sa serais bien.

Je suis allongé dans mon lit, il est 23h02, je sens le sommeil venir se glisser au fond de moi, ma lampe de chevet est encore allumé, une petite lumière orangé éclaire ma chambre. Je regarde le coquillage qui n'a pas perdu sa couleur sur ma table de chevet, je regarde chaque centimètres de cette beauté en me remémorant chaque seconde de cette soirée, puis la compare à ma vie juste quelque mois avant et je me dit que tout se que j'avais besoin, c'est tout se que je peux faire aujourd'hui. Je ne regrette absolument pas toute les décisions que j'ai prise jusqu'à présent, qu'est-ce que c'était une bonne idée de déménager, j'ai eu du mal à quitter Toulouse mais qu'est-ce que sa ma fait du bien. Depuis septembre j'ai vraiment l'impression de pouvoir vivre, enfin, je ne pourrais pas l'expliquer pourquoi, l'orphelinat n'étais pas une prison mais y rester me maintenais à penser sans arrêt à mon père, à pourquoi je suis ici. J'ai connu des orphelins qui on vécu pire que moi et on réussit à tournée la page, j'ai l'impression que la mienne pèse 300 kilos. Je ne comprend pas, cela fait maintenant vingt-une année que je vis, vingt-une année que je pense toute les foutu minute qui passe à mes parents, et j'ai jamais su me dire " maintenant ça va mieux, j'suis habitué ", je ne comprend pas. Je me suis toujours dit que la meilleur façon d'oublier, c'étais de ne pas savoir, entre avant et après avoir su grave à Oli, je ne vois presque aucun changement.

Des fois, je me dit que je devrait sortir un peu plus, aller à des soirées, sa pourrait me faire un peu oublier tout sa et peu-être que cette page sera moins lourde. Mais d'un coté j'ai toujours peur d'abuser, peu-être que si je me réfugie dans des soirée pour oublie, peu-être vais-je trouver que l'alcool est plus facile ou je ne sais quoi d'autre aussi. Je me pose trop de question sans doute.

Heureusement que Oli est là, c'est là, maintenant que je me rend compte du bien qui me procure, juste en une personne. Je me sens comprise, respecté et même des fois désiré, se sentiment là, je crois que sans le savoir je l'attendais depuis longtemps. Pour une première relation, je trouve qu'elle est loin d'être gamine, plus les jours passe, plus j'ai l'impression de tomber amoureuse, sa ne mettais jamais arrivé. Avant, les garçons ne m'intéressais pas du tout, je préférait m'inventer une histoire d'amour avec un personnage fictif de mes livres, et sa me convenait. Surtout j'étais morte de panique, noyé de complexe, suis-je trop petite, suis-je trop fine, ai-je un blond trop clair, suis-trop réservé, trop timide, trop sensible, trop trop trop... comme si il y avait un barème à ne pas dépasser. En me fesant cette réflexion, je me pose une question :

" ai-je de plus en plus confiance en moi principalement grâce à Oli ? "

AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant