15.

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Nos lèvres se sépare par contre cœur après de long minute d'enlacement, je sens ses yeux sur moi, mais les miens reste bloqué sur ses lèvres, je commence à réaliser se qui vient de se passer, et je m'excuse à la Elisabeth d'avant qui ne pouvait pas supporter Oli, il suffisait juste de découvrir la nouvelle facette et d'accepté ses défaut. En fait, je suis tellement aveuglé par son charme que j'en oublie ses défaut. Comment fait-il pour être attiré par moi, comment à t-il pu accepter un baiser de ma part, je suis si différente, mon amie Andrea me fait comprendre que je suis bizarre alors comment Oli fait t-il pour pas me voir comme quelque de " bizarre " ?

Je recule lentement ma tête, je peux regarder plus nettement son visage, il me regarde droit dans les yeux, sa me déstabilise. Je baisse la tête et fixe le sable sous mes pied, je me rend même pas compte que j'ai un petit sourire au coins. Je tourne ma tête vers la mer, elle est plus loin que il y a quelque minute, je sais pas si c'est mon cerveau qui bug, ou c'est normal. Je commence à faire quelque pas en avant, sa va faire 21 ans que je rêvait à se jour, pourquoi j'ai toujours eu envie je voir la mer pour de vrai ? Le sensation que je ressent là maintenant est indescriptible, je me sens apaisé, détendu. En plus avec la compagnie de Olivio, je me sens vraiment bien. Je me retourne, il ne bouge pas, il reste sens bloqué à quelques mètres de moi, les mains dans ses poches. Je m'arrête et m'approche de lui, il prend une grande inspiration et ses yeux reste fixé au mien. Je m'approche près de lui, au point où je dois levé ma tête pour continué à le regarder dans les yeux. A quoi il pense là maintenant ? J'attrape sa main et l'enlace entre mes doigts gelée. Je lui sourit puis me redirige vers la mer, toujours en lui tenant la main.

On arrive au bord de l'eau, le sable imbibé d'eau et plus dure que celui plus loin, une petite vague passe recouvrir mes pieds puis revient en arrière, je sourit puis tourne moi tête vers Olivio, qui me fixe avec un regard doux et un petit sourire. Sa main et la mienne reste collé.

- " c'est beau " dit-je en regardant l'horizon

- " ouais... " répond t-il en me regardant.

Je m'accroupis et plonge ma main dans l'eau glacée, je relève ma tête et regarde cette mer infini, on ne voit pas le bout c'est dingue, je pensais que c'étais l'effet de la photo qui nous fessait croire que sa ne se finissais pas mais non, c'est réel, réel et beau. J'ai tellement envie de plonger tout monde corps dans cette eau, être allongé entrain de flotter, fermé les yeux et rêvé. D'ouvrir les yeux et d'apercevoir les étoiles, ou la lune.

- " tu veux y aller ? "

Je tourne ma tête vers lui qui a toujours son même regard.

- " on peut ? "

- " qui te l'interdit ? "

- " je n'ai pas de maillot de bain "

- " c'est pas un problème "

Je le regarde entrain de défaire sa ceinture puis l'enlevé son pantalon, suivi de son sweat blanc.

- " moi en tout cas j'y vais "

Il pose ses habits sur le sable puis avance et rentre tout sont corps dans cette eau froide. Je reste à le regarder, indécise, j'ai vraiment envie d'y aller mais sa me gêne de me montrer dénudée fasse à lui, à vrai dire personne ne ma vu en sous-vêtement et encore moins en maillot de bain, je n'en n'est jamais mis. Mais peu-être avec lui c'est différent, si bien sa ne va pas le choqué, de toute façon on ne voit rien dans l'eau non ? J'enlève mon pantalon puis ma veste et les poses au même endroit que ceux de Oli, je reste en haut blanc longue manche et sous-vêtement. Je commence à rentré mes mollet dans l'eau froide, j'ai conscience de la température très base mais j'ai comme la sensation de ne pas la sentir. Le bruit de l'eau alerte Oli, il se retourne et me sourit.

Après quelque minute, tout monde corps est plongé dans cette eau salée. C'est un moment si attendu dans ma vie, et je suis loin d'être déçu, c'est juste magnifique. J'ai du mal à me dire que c'est réel.

- " on va plus loin ? " me demande t-il.

- " je sais pas nager "

- " prend ma main " dit-il en me tendant la main.

Je sourit et m'accroche à sa main, il avance et me fait comme glisser dans cette mer, c'est tellement incroyable, comment sa se fait que tout le monde banalise sa ?

- " on va faire quelque chose, met toi sur le dos " dit Oli.

- " pour ? "

- " fait moi confiance et allonge toi sur le dos "

Je le regarde, sans trop comprendre où il veut en venir mais je lui fait confiance puis m'allonge comme il me le demande. Chaque mèche de mes cheveux commencé à s'éparpiller dans l'eau, je vois ma poitrine ressortir de l'eau, mon haut blanc devient totalement transparent, on peux voir les détaille de mon soutif. Je fixe le ciel, il est presque entièrement noir, je ne voit aucune étoile.

- " maintenant ferme les yeux, et dit moi à quoi tu pense "

- " Je pense à tout se qui met arriver, je pense à mon tout premier souvenir jusqu'à celui-ci. Je constate quand quelque mois ma vie à totalement changé. "

- " pourquoi " me demande t-il curieux.

- " avant je me sentais comme prisonnière, maintenant je me sens libre, je le sens vachement plus dans cette situation "

J'ouvre les yeux, Oli me regarde d'un air sérieux, j'aurais penser qu'il se moquerais de se que j'ai dit mais non. Ses yeux dans mes yeux, sa main dans ma main, je le voit se rapproché de moi en marchant, il doit surement avoir pied. Il se baisse et rapproche son visage du mien, je reste allongé sur l'eau. Je sens son souffle chaud venir caresser ma lèvre du dessus, mes yeux n'arrive pas à quitter les siens. Il vient avec sa main me caresser sous mon oreille droit, se petit contact me fait tellement de bien, je ne pensait pas qu'une si petite chose, un si petit détail changeait tout.

Et très doucement, il vient avancer son visage du mien et m'embrasse. J'ai l'impression que cette journée est irréel, j'ai l'impression de rêver. Mon cœur frappe fort contre ma poitrine, j'ai un long frisson qui traverse tout mon corps doucement. Sa main plonge dans l'eau et se pose sur ma nuque. Je le sens me masser les cheveux et créé du mouvement entre nos lèvres, encore et encore, sa en devient presque fougueux.

Aurais-je cru un jour être allonger dans la mer tard le soir entrain d'embrasser un homme ?

Surement pas.

AddictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant