Pdv externe :
Mary Jonhson avait pour habitude de se rendre à sa boutique dans laquelle elle travaillait durement. Elle était laitière dans Londres, en plein cœur de la ville, souvent animée en journée. La jeune femme avait 23 ans et vivait encore chez ses parents de la basse classe. Elle ne se souciait pas particulièrement de la vie des nobles, bien qu'elle n'appréciait guère leur regard méprisant de toutes les autres classes.
Ses cheveux bruns, bouclés et ses yeux verts lui donnaient un charme, si bien que les clients de sa boutique ne se faisaient pas prier pour la draguer quand ils étaient ivres. À force, Mary s'y habituait et n'y prêtait plus grande attention. Sa robe, rapiécée contrastait avec les vêtements beaux, luxueux des femmes de la noblesse.
- J'aimerais tellement en porter une un jour, pensait-elle quand il arrivait que des femmes passaient dans le coin.
Parfois, il lui arrivait d'admirer des membres de la noblesse. Ils accomplissaient des miracles, ils avaient des métiers dont tous les pauvres rêvaient, et surtout leur vie était confortable, contrairement à la sienne. En effet, elle aidait ses parents à payer leur dette envers un noble, du nom de Kimberly. Cet homme rendait souvent visite à ses parents, et exigeait qu'ils paient davantage de frais, encore et encore. Les parents de Mary lui cachaient du mieux qu'ils pouvaient cette atroce vérité. Mais un jour, elle l'a vu débarquer et les a menacé. Heureusement pour elle, ses parents ont seulement été frappés et balancés à terre. Une ironie telle quelle, puisque les nobles se permettaient de faire violence aux plus faibles. Mary n'avait que ses parents pour seule famille. Ils espéraient avoir un second enfant, sans aucun succès. Le stress de la mère de Mary la rendait triste. Le manque d'argent ne lui facilitait pas la vie. Alors si pour cela, elle devait travailler dur, elle n'hésitait pas.
Mary appréciait sa routine. Elle aimait Londres, et ses paysages variés. Elle ne sortait jamais de cette ville.Un matin, Kimberley suivit Mary discrètement alors qu'elle se rendait tranquillement dans sa boutique. Il la saisit brusquement par l'arrière, l'empêchant ainsi de se débattre, et l'embarca dans son fiacre...
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Une journée auparavant, un télégramme fut distribué dans les rues de Londres. Les londoniens adoraient les affaires dont la police ne parvenait pas à résoudre.
Dans le manoir des Moriarty, Louis, le cadet de la famille apporta ce télégramme à son grand frère, William dans leur pièce principale. Aujourd'hui, c'était un jour de repos pour le professeur Moriarty. Il était assis, vêtu d'un peignoir rouge à motif loufoque et buvait son thé. Il fut rapidement intrigué par cette affaire qui circulait.
- Encore une affaire douteuse, s'indigne le cadet, William onii-san, qu'en penses-tu ? Un noble a enlevé 6 jeunes femmes en l'espace d'une semaine. La police semble manquer d'informations et d'indices...
Son frère jette un œil au télégramme. Il s'épanche dans une lecture profonde, à la recherche du moindre indice.
- Pourtant, s'exprime William, l'article nous donne tous les indices récurrents.
- Comment ça ? fronce les sourcils Louis, intrigué, que veux tu dire par là ?
- Toutes ces femmes ont un point commun, elles sont toutes issues de famille pauvre et endettées. Elles ont toute eu affaire à un noble, commence-t-il sa déduction, d'une part, et d'une autre, tu ne remarques rien ? pourtant ça saute aux yeux, cette personne s'est débarrassée de ces femmes dans un laps de temps très réduit, une par jour. Ce qui veut dire que le noble va probablement enlever sa prochaine victime demain.
Louis est ébahi des déductions de son aîné, mais William ne s'arrête pas là.
- Les parents ont été tué et leur maison brûlée vive après la réclamation du comte. déclare-t-il.
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La Rose et le Prince [Terminée]
FanfictionÀ la fin du dix-neuvième siècle, le système social en Angleterre est divisé en plusieurs classes dont une seule domine les autres. Les nobles qui ne comptent que 3 % de la population écrasent toutes les autres classes et abusent de leur pouvoir pou...