Chapitre 11 - rapprochement

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J'avançai prudemment dans ma chambre jusqu'à atteindre la fenêtre. Je m'appuyai sur le rebord de cette dernière et me penchai vers l'avant afin de regarder pourquoi elle était ouverte. Malheureusement je ne vis rien, ou du moins, rien de suspect. Je refermai alors la fenêtre et me retournai, tout en scrutant du regard la pièce vide. Je marchai lentement afin de voir si il y avait un quelconque changement par rapport à tout à l'heure. C'est vrai quoi, après tout, je suis quand même recherché par les fatuis, ça se trouve c'est l'un d'entre eux qui a réouvert ma fenêtre. Je passai ma main sur mon bureau et le bois, gelé, me fit des frisson. Je cherchais, cherchais, et cherchais encore, mais rien. Je ne trouvai rien d'étrange.

- t/p : C'était peut être qu'une hallucination ? Ça se trouve, je n'ai peut être jamais fermé la fenêtre. Je crois que je manque cruellement de sommeil... Je vais aller dormir, il se fait tard.

J'étais sur le point de m'assoir sur mon lit mais je restai debout, à regarder le sol. J'ai ce sentiment étrange... ce sentiment comme si, quelqu'un ou quelque chose avait ses yeux braqués sur moi, je me sens observé dans cette pièce.

Je relevai la tête, scrutant à nouveau la pièce. Je décidai de fouiller. J'ouvris les placards, tiroirs, regardai sous le lit, le bureau, soulevai le tapis, déplaçai des meubles, j'essayais de trouver quelque chose...mais quoi ? Aucune idée. Soudain une idée me parcourut l'esprit. Peut être que quelque chose est sur mon bureau ? Quelque chose, autre de ce que j'avais avant, une lettre, un document, un objet ? Je regardai alors les quelques papiers qu'il y avait sur mon bureau. En prenant soin de les déplier un à un afin de voir si il y avait autre chose que mes papiers d'avant. Puis quelque chose m'interpellai, une lettre, soigneusement pliée et posé sur le coin du bureau. Je l'a pris et la dépliai. Je l'a lit donc :

« Chère t/p,

Je t'ai fait cette lettre dans le but de t'expliquer clairement les choses. Comme tu as dû comprendre nous nous intéressons à toi mais nous ne te voulons aucun mal sache le. Si tu serais resté un peu plus longtemps, juste le temps de rencontrer Signora, tu aurais compris le but de notre mission. Mais tu as malencontreusement décidé de fuir les fatuis, ce qui est une grosse erreur de ta part. Maintenant des tonnes de soldats te poursuive, j'en fait parti d'ailleurs. Le problème c'est que ces fatuis qui te suivent, ils doivent te capturer et ils utiliseront n'importe quels moyens pour y arriver. Tu pourrais très bien revenir parmi-nous avec des membres en moins. Même si j'ai la même mission qu'eux, je ne veux pas te blesser. Je t'en prie t/p, tu es une personne extrêmement intelligente, gentille et talentueuse. Je ne pourrais pas te faire de mal. Réfléchis bien à ça, et vois si tu ne pourrais pas revenir et voir ce qu'on a au moins à te dire. Abandonne ton poste, et rejoins nous.

Signé Tartaglia. »

Quoi...il me demande vraiment de les rejoindre et d'abandonner mon poste de chevalier honoraire ?! Je ne peux pas abandonner Mondstadt, Jean a pleine confiance en moi. Je comprends pas ce qu'ils cherchent à faire. Ce qui veut donc dire que quelqu'un est bien venu ici, et ce quelqu'un est Tartaglia. Vu comme ça, il a l'air vraiment plus sympathique que Scaramouche. Aucun doute la-dessus. Est ce que je devrais retourner à Liyue pour voir ce qu'ils ont à me dire ? Où est ce que je devrais rester ici et les éviter ? Je n'en sais rien, absolument rien. Mais j'ai toujours ma mission qui consiste à savoir ce qu'ils nous veulent, mais j'ai déjà la réponse à cette question. Il ne s'intéresse pas à moi mais à Mondstadt. Je n'ai pas la tête à réfléchir de toute façon, je suis fatiguée.

Je m'écroulai sur mon lit et m'endormît juste après.

La lumière du jour me réveillai. Je me frottai les yeux afin de m'adapter à la lumière, et je fus surprise de voir, à nouveau, la fenêtre grande ouverte.

{Promesse d'amour} Tartaglia x fem readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant