[Sans x me] Un nouvel humain?

Chapitre 10

Je posai mes quelques affaires à côté du canapé. Sans appela Papyrus.

« frérot ? on est rentré.

- WOWIIIIE, DEPUIS LE TEMPS QUE JE T'ATTENDAIS ! »

Papyrus était déjà en pyjama, prêt à écouter l'histoire de son frère.

« vas te coucher paps, j'arrive. »

Il se tourna vers moi et me dit: « j'suis là dans un quart d'heure, ok ? »

Je voulais lui demander quelque chose mais je n'osais pas, j'avais un peu honte...

« Euh, attends ! Sans, est ce que... je...
... »

Aucun mots ne sortaient de ma bouche.

« ...j'ai compris, tu peux venir avec moi si tu veux. tu veux écouter l'histoire, pas vrai ?

- Je, ouais. Comment tu sais ?

- intuition. mais n'ai pas honte, moi aussi j'les aimes bien ces petites histoires. »

Je montai avec lui les escaliers qui menaient à leurs chambres. Papyrus était en place, dans son lit voiture.

« paps, léa reste avec nous. elle a aussi envie d'écouter l'histoire de ce soir. »

Question bête, mais si le lit de papyrus étant pris, je n'avais pas d'endroit où m'assoir, alors où aller ? Sans avait une petite chaise pour lui, mais moi, rien. Je décidai de m'assoir par terre.

« hé, t'assois pas par terre. hum, au pire, assis toi sur moi. j'ai vraiment la flemme d'aller chercher une chaise en bas.

- Encore et toujours la flemme Sans, tu n'as que ce mot en bouche !

- pour rien au monde j'changerais ça, frangin.

Je riais, j'aimais sa façon d'être. Ce contraste entre son côté décontracté et déprimé, je trouvais cela intéressant. Malgré tous les reproches de Papyrus, il restait toujours lui même. Cette confiance qu'il avait, j'étais impressionnée.

Bref, Sans venait quand même de me demander de m'assoir sur lui, ce genre de petites attention me rendaient folle. Tellement de sentiments et d'émotions emplissaient mon corps, c'était formidable.

« O-oh ? Merci Sans, mais hum, j'suis pas une plume...

- t'inquiètes pas, j'ai déjà réussi à porter papyrus.

- Tu m'avais beaucoup impressionné ce jour là, Sans ! » déclara Papyrus

Il ria. J'essayai de rester le plus calme possible pour ne pas trembler sur lui. Je devais rester calme, je devais...

« WOWIE, VOTRE AMITIÉ EST VRAIMENT TROP MIGNONNE !

- heh, merci frérot. mais y'a pas que ça qui est mignon.

- OH TU PARLES DE MOI ? ÉVIDEMMENT QUE JE SUIS LE PLUS MIGNON, MAIS TOI AUSSI TU L'ES FRANGIN ! »

... ou il parlait de moi ? Je me sentais devenir toute rouge. Non non, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas parler de moi... cela m'étonnerait qu'il fasse un compliment aussi direct, et devant Papyrus en plus. Enfin, je pouvais me tromper après tout. Mais j'avais peur de me faire de faux espoirs.

Sans prit un livre de l'étagère du nom de « Fluffy Bunny ». D'après lui, c'était le livre préféré de son frère. Il commença à le lire. J'aimais sa façon de raconter les histoires, je trouvais qu'il lisait bien.
Au bout de quelques minutes, je commençais vraiment à fatiguer.
Je m'appuyai de plus en plus contre lui, puis malgré moi, je m'endormis, sur lui.
Mais juste avant cela, je sentis son bras droit autour de ma taille. Je me sentais vraiment bien. Je plongeai dans le monde des rêves dans les meilleures conditions.