Juste une prédiction

~Plus tard~

Je suis en train de lire la page d'un livre que Hermione m'a conseillé de lire, j'avoue qu'il est intéressant. Je marche lentement dans un couloir en lisant, j'essaie de ne pas foncer dans les autres élèves.

Une main attrape soudain mon épaule et me retourne pour me plaquer au mur. Je lève les yeux, surprise.

– Ça fait trois fois que je t'appelle, soupire Mattheo.

– Ah désolée... J'étais concentrée dans ma lecture.

– J'ai vu ça.

Je lui lance un regard interrogateur.

– Tu m'évites ? demande-t-il soudain.

– Quoi ? Non !

– J'ai essayé de venir te parler au moins cinq fois aujourd'hui, à chaque fois tu partais.

– Je... je t'ai vu deux fois mais j'avais des trucs à faire, je réponds d'un air coupable. Désolée...

– Et en cours ?

– Je me suis mise à côté de Pansy parce qu'on devait parler d'un truc, c'était pas pour t'éviter... ! je m'empresse de répondre.

Maintenant que j'y pense, c'est vrai qu'on dirait vraiment que je l'ai évité toute la journée... Je me sens un peu coupable, du coup. Il soupire en souriant.

– Du coup... on peut parler ? me demande-t-il.

– Oui, je dis avec un sourire.

Je remarque par totale inadvertance une petite bosse inhabituelle au niveau de son entre-jambe. Je lève les yeux d'un air provocateur.

– Mais..., je continue, t'as pas vraiment envie de parler, là.

Il baisse la tête pour observer son érection, il sourit.

– Pas vraiment, non... avoue-t-il.

– On parlera plus tard ? je propose.

– On parlera plus tard.

– Ok.

– Ouais.

Il m'entraîne dans la salle qui se trouve à côté de nous et ferme la porte. Il m'embrasse avec envie, j'agrippe sa cravate qui n'est d'ailleurs jamais nouée ; je l'attire vers moi en déboutonnant sa chemise. Il fait glisser sa main sur ma cuisse et remonte jusqu'à ma culotte, soulevant ma jupe. Il passe ensuite sa main dans mon dos et en descend la fermeture. Ma jupe tombe par terre en même temps que sa chemise qu je viens de lui enlever. Il déboutonne les premier boutons de ma chemise, dévoilant le haut de ma poitrine et la dentelle de mon soutien gorge.

– Ha, c'est trop long... souffle-t-il.

– Flemmard, je le raille.

– Ouais, sourit-il.

Il glisse deux doigts dans ma culotte, je tressaille alors qu'il commence à faire de petits cercles sur ma partie sensible. Mes doigts se crispent sur ses bras, je lui retire le reste de ses vêtements, laissant son pén!s se dresser. Il retire ses doigts et fait descendre ma culotte. Il me porte et m'assoit sur une table ; j'écarte les jambes, il attrape mes hanches et me pénètre doucement. Je me cambre et me penche en arrière en soupirant de plaisir, m'appuyant sur le bord du bureau. Il fait de rapides va et viens, je passe mes mains dans son dos, le griffant au passage. Il sourit alors que je lâche un petit gémissement ; il accélère, je me cambre encore plus jusqu'à ce que j'atteigne le moment intense. Il se déverse en moi au même moment, on s'arrête progressivement, essoufflés.

Il fait remonter ma culotte le long de mes jambes puis il remet son pantalon. Je me mets debout, je remets correctement mes sous vêtements, puis je remets les quelques boutons de ma chemise que Mattheo avait enlevés.

Je me tourne ensuite vers lui avec un petit sourire.

– Alors... ?

Il s'appuie contre un bureau, toujours torse nu.

– Attends, j'ajoute, met ça.

Je prends sa chemise et la pose sur ses épaules. Il passe ses bras dedans, je commence à fermer les boutons. Je m'apprête à lui demander pourquoi il me regarde avec une telle insistance mais il passe ses mains sur mes hanches et m'attire vers lui. Je relève la tête, un peu surprise. Il plante son regard dans le mien, puis il regarde mes lèvres. Je n'attends pas et l'embrasse, il colle son bassin au mien en faisant glisser sa langue contre la mienne.

On se sépare quelques secondes après, il me regarde en souriant.

– Donc ? je sourie.

Mattheo s'apprête à dire quelque chose mais la sonnerie de mon téléphone le coupe.

– Ah.

Je sors mon portable de ma poche, c'est Pansy. Elle ne m'appelle jamais pour rien, il faut que je réponde. Je regarde Mattheo d'un air coupable.

– Je dois répondre, désolée...

– Pas de souci, dit-il en souriant.

Je décroche donc, Pansy commence directement d'un air déçu.

– Maya, je peux pas.

– Houla, pourquoi ?

– Je peux pas.

– Mais on en a parlé en cours...

Sa voix commence à trembler.

– Il est avec elle.

Je reste silencieuse, elle commence à pleurer.

– Ils se sont embrassés, putain...

– T'es où ? je demande.

– Dans la cour intérieure centrale.

– Bouge pas, j'arrive.

Je regarde Mattheo avec un air encore plus coupable, il me regarde toujours en souriant. J'articule silencieusement « je dois y aller, désolée... », il acquiesce et me regarde sortir de la salle précipitamment en essayant de rassurer Pansy du mieux que je peux. Bon bah on n'a pas parlé, du coup... La prochaine fois... ?