Juste une prédiction

~Ça fait que commencer~

Nos lèvres se séparent alors qu'il me pousse, je tombe allongée sur son lit. Il claque la porte et se place au dessus de moi pour m'embrasser de nouveau. Ses mains caressent mon corps alors que j'agrippe ses cheveux, ses doigts glissent sur mon ventre. Je commence à déboutonner sa chemise, nos langues toujours entremêlées l'une à l'autre. Il fait glisser mon jean le long de mes jambes puis le laisse tomber par terre, en même temps que je lui enlève sa chemise. Il retire mon t-shirt en posant ses lèvres dans mon cou. Son souffle chaud effleure ma peau, mes mains caressent son torse. Il enlève son pantalon à son tour, puis il glisse une main dans le bas de mon dos. Il remonte doucement jusqu'à arriver au niveau de mon soutien gorge, il le détache. Il fait glisser les bretelles le long de mes bras pour le retirer. Il embrasse mon cou puis descend de plus en plus, je penche la tête en arrière alors que ses lèvres effleurent mes seins. Ses mains glissent sur mon ventre puis il passe ses doigts dans ma culotte. Il touche doucement mon point sensible, je lâche un souffle de plaisir. Il continue à faire de petits cercles avec ses doigts, il retire ma culotte avec son autre main. Il s'arrête, me jette un regard satisfait, puis insère deux doigts en moi. Je me cambre, il tourne ses doigts légèrement avant de les retirer et de remonter sa tête vers la mienne. Je retire son caleçon, son membre dur effleure l'intérieur de ma cuisse. Il s'insère en moi en serrant la mâchoire, je laisse échapper un gémissement de plaisir. Il commence à faire des va et viens, son souffle caresse ma peau. Il accélère, je sens mon excitation monter de plus en plus. Quelques secondes plus tard, j'atteins le maximum de mon excitation, je laisse ma tête tomber en arrière. Au même moment, les doigts de Mattheo se crispent sur les draps, il enfouit sa tête dans mon cou. Je sens un liquide chaud se répandre en moi, je ne peux pas m'empêcher de sourire.

~

Mattheo attache quelques boutons de sa chemise pendant que je remets mon pull.

- On devait pas parler, au départ ? dis-je en souriant.

Il relève la tête et plonge son regard dans le mien, un léger sourire étirant ses lèvres.

- Si, répond-il.

Je continue à le regarder, il baisse de nouveau la tête pour finir de boutonner sa chemise.

- Plan cul ? je demande.

Il sourit et s'approche de moi.

- Quoi, c'est pas complètement faux...

Je m'appuie contre son bureau, les bras croisés.

- Mais... continue-t-il, tu veux peut être qu'on soit autre chose.

- On pense tous les deux à la même chose...

- Ouais, sûrement, souffle-t-il.

Il passe ses mains sur mes hanches et m'attire vers lui pour plaquer ses lèvres contre les miennes. On se sépare, je pose mes mains sur son torse pour le pousser doucement ; je me dirige dans le couloir pour retourner à la soirée.

- Alors on est officiellement plan cul, lance-t-il.

Je pousse un soupir en souriant, je tends un bras derrière moi et lève le doigt du milieu en direction de Mattheo, avant de disparaître dans le couloir.

- En couple, idiot, je dis.

Des mains se posent sur mes hanches, je me retourne, je distingue malgré l'obscurité un sourire qui étire les lèvres de Mattheo. Il m'attire vers lui et m'embrasse.

- Allez, dit-il, ils vont nous attendre. T'es pas encore bourrée avec tout ce que t'as bu toi, d'ailleurs... ?

- Tu rigoles ou quoi ? Ça fait que commencer !

On descend les escaliers du dortoir et on se met à courir dans les couloirs en riant pour rejoindre le cachot aménagé.