Le mariage première partie

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Noël était arrivé à grand pas. Nous avions tous décidé de passer la nuit du vingt-quatre décembre chez mes grands-parents afin d'être directement réunis le lendemain matin pour procéder à l'ouverture des cadeaux et au repas de noël.

Ava avait dormi avec moi tandis que notre père dans la chambre en face, chambre qui appartenait à l'époque à sa soeur. Ma tante Nadia ne passait pas non plus les fêtes avec nous cette année. Elle et son mari inversait chaque année le lieu des fêtes de fin d'année. Ainsi cette année ils s'étaient envolés pour l'Angleterre, pays d'origine de Jack et lieu où résidait l'ensemble de sa famille.

À mon plus grand étonnement, nos frères, s'étaient joints à nous. Ils avaient installés des matelas gonflables dans le salon la veille et avait fait de ce dernier un véritable lieu de campement. J'avais été heureuse de les voir arriver chez nos grands-parents, moi qui avais eu tellement peur que leurs obligations liées au gang ne les empêchent de fêter noël avec nous. Heureusement, je m'étais trompée et j'en étais bien contente.

Une délicieuse odeur provenant de la cuisine se propage dans l'ensemble de la maison ce qui me pousse à sortir du lit. Lorsque j'ouvre les yeux, je constate que Ava est déjà levée. Une fois hors de la chambre, je réalise que tout le monde est déjà debout, et que je suis la seule à avoir fait une grasse matinée. L'horloge de mon téléphone affiche dix heures et demi et je me précipite en bas.

Un immense bonheur me rempli lorsque je vois l'ensemble de ma famille installée dans le salon, chacun une tasse à la main, entrain de parler de tout et de rien. Je signale ma présence en me raclant la gorge et l'ensemble des visages se tournent vers moi. Mon père me regarde avec un tendre sourire que je lui rends. Nous avons mis de côté les querelles pour aujourd'hui, il faut que cette journée soit belle.

- Joyeux noël ma chérie.

- A toi aussi papa.

Je dépose un baiser sur sa joue et fait le tour du salon en embrassant chacun des membres de ma famille. Ma grand-mère part dans la cuisine et revient dans le salon une tasse fumante de chocolat chaud. Je m'installe avec Ava par terre sur l'énorme couverture en laine tout en soufflant sur ma tasse.

- Puisque mademoiselle marmotte est réveillée, on peut enfin passer à l'ouverture des cadeaux ! S'exclame Jérémy en souriant.

Il se précipite vers l'arbre et Cole en fait autant. Chacun récupère l'ensemble des cadeaux présents sous la sapin soigneusement décoré par Ava et moi et ils commencent la distribution. Mes grands-parents sont comblés lorsqu'ils ouvrent l'enveloppe contenant les billets d'avion que ma soeur et moi leur avons offert. Des larmes perlent aux yeux de ma grand-mère et je suis satisfaite de la voir aussi heureuse. Cole et Jérémy sont tout excités à l'idée de pouvoir faire une heure de voiture de course et de pouvoir assister à un match de football américain de l'équipe de Seattle. Ils prévoient déjà de tout effectuer sur le même weekend afin de passer un moment rien qu'ensemble. Je me tourne ensuite vers mon père. Il vient de déballer les différentes chemises que Ava lui a prise et il la remercie tout en regardant soigneusement chacun des vêtements. Il attrape ensuite le paquet contenant la montre. Il ouvre l'emballage et s'arrête un instant lorsqu'il réalise que son cadeau contient la montre qu'il désire depuis plus d'un an.

- Oh Zélie... il ouvre la boîte et sort la montre qu'il regarde sous tous les angles, elle est magnifique. Merci, merci ma chérie.

Il se lève et me prends dans ses bras tendrement. Je lui rends son étreinte et m'installe à nouveau confortablement sur la couverture. Mes frères et ma soeur procèdent à l'ouverture des cadeaux de nos grands-parents et de notre père. Nana, grand-père et mon père ont tous fait le choix de nous offrir à chacun des chèques. Nous avons eu droit mutuellement à trois cent dollars, cent de la part de nos grands-parents et deux cent de la part de notre père. Je me tourne ensuite vers Ava, elle a décidé d'ouvrir mon cadeau en dernier et j'ai hâte de voir sa réaction. Lorsqu'elle déballe son paquet et ouvre le boitier du bijou, elle marque une pose et une larme roule sur sa joue silencieusement. Elle me regarde les yeux brillants et me saute dessus pour me serrer contre elle. J'en perds l'équilibre et nous finissons par nous étaler sur la couverture en riant. Elle passe immédiatement le bracelet à son poignet, et regarde les trois paquets qui sont face à moi.

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