Killing me softly (HP FANFICTION)

16 - Fin d'année

"Seulement cinq minutes, supplia Harry à Mme Pomfresh.

- Il n'en ai pas question. 

- Vous avez bien laissé entrer le professeur Dumbledore, protesta Eleanor.

- Bien entendu, c'est le directeur. Mais maintenant, vous avez besoin de repos.

- On se repose, regardez, on est couché, dit Harry. S'il vous plaît, Madame Pomfresh...

- Bon, d'accord, mais pas plus de cinq minutes !"

Et elle laissa rentrer Ron et Hermione.

"Eleanor ! Harry !"

Hermione se jeta sur le lit le plus proche, en l'occurrence celui d'Eleanor, mais s'écarta vite en se rendant compte qu'elle avait toujours mal.

"On pensait que vous alliez... Dumbledore se faisait tellement de souci...

- Toute l'école ne parle que de ça, dit Ron. Alors, c'est vrai ce qu'il s'est passé ?"

Les Potter entreprirent alors de raconter le récit des évènements, sans rien omettre, devant leurs amis stupéfaits qui retenaient des exclamations presque à chaque phrases. Il se trouva que la réalité était encore plus passionnantes que les rumeurs. Après toutes leurs question, Harry en posa une.

"Et vous, qu'est-ce qui vous ai arrivé ?

- Je n'ai eu aucun mal à revenir sur mes pas, raconta Hermione. J'ai ranimé Ron--il m'a fallu un bon bout de temps-- et on s'est précipité vers la volière pour envoyer un mot à Dumbledore. On l'a rencontré devant les escaliers, grâce à Rogue, il était déjà au courant. Il nous a dit "Harry et Eleanor sont allés le retrouver ?" et il a foncé au deuxième étage.

- Tu crois qu'il voulait vraiment que vous y alliez ? demanda Ron. C'est pour ça qu'il a envoyé la cape d'invi-"

Mme Pomfresh fit irruption.

"Ca fait presque un quart d'heure. Dehors !"

Après une bonne nuit de sommeil, les jumeaux se sentaient à nouveau dans leur état normal.

"On peut aller au banquet, n'est-ce pas ? s'enquit Eleanor à l'infirmière.

- Le professeur Dumbledore a dit que vous aviez le droit d'y assister, dit-elle d'un ton pincé, comme si elle était persuadée que Dumbledore ignorait les risques que pouvait représenter un festin. Et vous avez un autre visiteur.

- Ah, très bien, qui est-ce ? demanda Harry."

Hagrid se glissa dans l'encadrement de la porte. Comme d'habitude, il paraissait trop grand par rapport à pièce. Il s'assit entre les deux lits et fondit en larmes. 

"C'est.. c'est ma faute... sanglota-t-il en plongeant son visage dans ses mains. J'ai dit à ce misérable comment faire pour passer devant Touffu ! C'était la dernière chose qu'il ne savait pas et c'est moi qui lui ai dite ! Vous auriez pu en mourir ! Tout ça pour un œuf de dragon ! Je ne boirais plus jamais ! On devrait me chasser et m'envoyer vivre chez les moldus !

- Hagrid ! s'exclama Harry, désolé de voir les larmes couler le long de sa barbe. Il s'agit de Voldemort, ne l'oubliez pas. Même si vous ne lui avais rien dit... 

- Vous auriez pu en mourir, répéta le garde-chasse, le corps agité de sanglots. Et ne prononces pas ce nom ! 

- Voldemort ! crièrent les jumeaux en chœur."

Hagrid parut si choqué qu'il cessa aussitôt de pleurer. 

"Ecoutez Hagrid, dit patiemment Eleanor, nous l'avons  vu, nous l'avons combattu, nous pouvons l'appeler par son nom. Ne soyez pas triste, la Pierre est détruite maintenant. Prenez donc un choco-grenouille, il y en a plein.