Killing me softly (HP FANFICTION)

1 - Retour à Poudlard

Après une nuit agitée, Eleanor se réveilla tôt et se leva. Elle ne voulait pas penser, elle ne voulait pas admettre, qu'une fois de plus, cette année serait dure. Elle fut rapidement rejointe d'Hermione qui nota immédiatement son air préoccupé. Alors son amie lui expliqua la discussion qu'ils avaient surpris la veille. Le reste du groupe débarqua à ce moment et, dans la précipitation du départ, ils n'eurent pas le temps d'en reparler. M. Weasley escorta les Potter même après qu'ils eurent tous franchi la barrière magique de la gare. 

" Ah, voilà Pénélope ! reconnut soudain Percy en lissant ses cheveux, les joues légèrement rosés."

La rouquine croisa le regard de George et tous deux partirent dans un fou rire incontrôlable en voyant le préfet s'avancer d'un pas conquérant vers la jeune fille aux longs cheveux bouclés. Il bombait la poitrine pour qu'elle ne puisse ignorer son insigne étincelante. Quand fut venue l'heure des embrassades, M. Weasley prit les jumeaux à part.

"J'ai à vous parler.

- Ne vous inquiétez pas, nous sommes déjà au courant, dit calmement la jeune fille.

- Au courant ? Comment l'avez-vous apprit ?

- Nous...nous vous avons entendu parler avec Mme Weasley hier soir. Nous avons entendu sans le vouloir... ajouta précipitamment Harry. Je suis désolé...

- Et nous n'avons pas peur, renchérit sa soeur. Nous vous en sommes infiniment reconnaissant de vous occuper de nous. Mais Sirius Black n'est pas plus dangereux que Voldemort que nous avons déjà affronté trois fois maintenant."

Le sorcier frissonna à l'entente de ce nom mais essaya de ne rien en montrer. 

"Arthur ! appela Mme Weasley qui avait fait monter tous ses enfants et Hermione dans le train. Arthur, qu'est-ce que tu fais ? Il faut y aller !

- Ils arrivent ! Les enfants, promettez-moi que vous n'essaierez pas de retrouver Black, quoiqu'on vous dise.

- Pourquoi voudrait-on chercher quelqu'un qui veut nous tuer ? demanda Harry."

Eleanor sut qu'il faisait allusion au statut de parrain de son jumeau, aussi, elle promit aussitôt et entraina Harry dans le train avant qu'il ne soit trop tard. Les Potter étaient attendus par Ron et Hermione avec qui ils cherchèrent un compartiment vide. Ils étaient tous pleins, sauf le dernier, qui ne contenait qu'une seule personne, endormie contre la fenêtre. L'homme portait une robe de sorcier miteuse, rapiécée en plusieurs endroits. Il semblait malade et épuisé. La survivante reconnut ses cheveux bruns parsemés et, stupéfaite, elle écarquilla les yeux.

"C'est Remus ! Je n'arrive pas à y croire !

- Ton parrain ? questionna Harry. Comment se fait-il qu'il soit là ?

- Je n'en ai aucune idée !

- Il ne te l'a pas dit ? s'étonna Hermione.

- Non et je... Oh, c'était donc ça !

- De quoi ? s'impatienta Ron. Tu vas nous dire, oui ou non ?

- Il a presque insisté pour que je rejoigne Harry à l'auberge, j'étais sûre qu'il me cachait quelque chose. C'était donc ça ! répéta-t-elle avec un immense sourire. Il voulait me faire la surprise et s'est endormi, le pauvre, il a l'air tellement fatigué.

- Quelle surprise ? s'enquit Harry qui regardait avec curiosité le sorcier qui avait élevé sa soeur. 

- Je pense qu'il va occuper la place de professeur de Défense contre les forces du mal !

- C'est le seul poste vacant, affirma son amie en s'installant. Je suppose que ça ne le dérangera pas qu'on se mette ici.

- Bien sûr que non, appuya la rouquine en prenant place près de son tuteur, Harry l'imitant à sa gauche.