Killing me softly (HP FANFICTION)

24 - Fin d'année

Le quatuor arpenta le château une dernière fois ensemble, épuisé du combat. Un drôle de sentiment les envahissait : c'était fini. Et ils ne prendraient plus jamais le Poudlard Express en tant qu'élèves. La voix chantante de Peeves résonnaient entre les murs de pierre :

"On les a eus,

Vaincus, battus,

Les p'tits Potter sont des héros,

Voldy nourrit les asticots,

ils ont tous été écrasés,

Maintenant, on peut rigoler !"

"Voilà qui exprime bien l'ampleur et la tragédie de l'événement, vous ne trouvez pas ? plaisanta Ron qui tenait fièrement la main de Hermione.

- Tout semble si irréel, appuya Eleanor. Mais je suis heureuse de commencer un nouveau chapitre.

- Tu ne comptes pas compléter tes études l'an prochain ? demanda Hermione.

- Tu rigoles ? Nous avons rendu assez de services à l'école pour qu'on nous ouvre toutes les portes. Et je veux pouvoir passer du temps avec mes frères et George !

- Moi, je reviendrais, je finirais mes études avec Ginny, sourit-elle.

- Je viendrais vous voir par la Tête de Sanglier !"

Ils pénétrèrent ensemble dans le bureau du directeur, même les tableaux les acclamèrent. La jeune fille se faufila entre ses amis pour se rassoir sur le fauteuil et regarder là ou elle n'avait pas penser : devant elle.

"Rogue m'a dit qu'une dernière potion m'attendait à mon bureau... dit-elle pour répondre à l'air interrogateur de Ron.

- Mais... il ne pensait pas plutôt à ta place dans la Salle de Potions ?

- Oh non, il n'aurait jamais pris le risque de se faire prendre. Et il m'a déjà dit que, si j'étais professeure, je deviendrais directrice...

- Ma parole, c'est un compliment !

- ... parce que je suis incapable de me retenir à vouloir commander les autres. Et voilà, j'ai trouvé !"

Ils explosèrent de rire. Puis Harry porta son regard sur le tableau de Dumbledore qui les observait d'un air ému.

"La chose qui était cachée dans le Vif d'or, commença-t-il pour ne pas que les autres tableaux comprennent, je l'ai laissée par terre, dans la forêt. Je ne sais plus exactement où, mais je ne vais pas aller la rechercher. Vous êtes d'accord ?

- Oui, mon cher Harry, répondit Dumbledore dont les yeux débordait d'admiration et d'affection. C'est une décision sage et courageuse, mais je n'en attendais pas moins de toi. Quelqu'un d'autre sait-il où elle est tombée ?

- A part Ela, personne.

- Donc personne d'autre, sourit le vieux sorcier.

- Mais... Nous gardons l'héritage James Potter, n'est-ce pas ? paniqua la survivante.

- Bien sur.

- Il y a également ceci."

Il sortit la Baguette de Sureau de sa poche, sa soeur émit un léger son mal-à-l'aise. Elle revoyait Voldemort tuer Rogue pour ce morceau de bois et la douleur la transperçait.

"Je n'en veux pas, rassura-t-il.

- Quoi ? s'exclama Ron. Vous êtes dingues ?

- Je sais qu'elle est puissantes. Mais j'étais plus heureux avec la mienne. Alors... Reparo ! lança-t-il sur sa propre baguette cassée. Je vais remettre la Baguette de Sureau là où elle était. Elle peut bien y rester. Si je meurs de mort naturelle, comme son premier propriétaire, son pouvoir sera brisé, n'est-ce pas ? Son dernier maître n'aura jamais été vaincu. Ce sera sa fin.