Année 4 - Fin de vacances

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Après le festin, Harry reparti avec les restes de ses gâteaux. Le cœur léger, la jeune fille retourna à sa musique et ses livres, profitant de la présence de son parrain et attendant avec impatience le match qui opposerait L'Irlande à la Bulgarie. Quand le jour fut arrivé, comme prévu, Remus la porta par transplanage sur le palier de son frère pour cinq heures. 

"Tu veux que je rentre avec toi ou t'aide à porter tes bagages ? demanda-t-il.

- Ca va aller, ne t'inquiètes pas. Ils risquent plus d'être effrayés si toi aussi tu viens. 

- On se retrouve bientôt, sourit-il. Passe un bon moment !

- Toi aussi !"

Et il disparu dans la seconde qui suivit. La rouquine prit une grande inspiration, se disant que peut-être, les Weasley était déjà là puis elle toqua à la porte. Harry lui ouvrit, un grand sourire gravé sur le visage.

"Salut, Ela !

- Salut ! Les Weasley sont là ? 

- Non, dit-il en empoignant une de ses valises. Tu es la première. 

- Bonjour ! lança-t-elle poliment aux adultes assis sur le canapé."

Après qu'elle ait reçu des réponses forcées, elle considéra avec ahurissement le gros cousin Dudley, enfoncé dans son fauteuil. Harry n'avait pas menti en le décrivant, il atteignait certainement la taille d'un jeune cachalot. Elle réprima un fou rire en échangea un regard avec son jumeau et s'avança vivement.

"Bonjour, Dudley. Je ne crois pas qu'on se soit rencontré. Je suis Eleanor, la soeur d'Harry.

- La soeur de Harry ? couina-t-il en se tassant davantage.

- Oui. 

- Au moins, toi, tu es à l'heure, cracha Vernon qui avait prit une teinte violacée.

- Peut-être que... commença Harry, il y avait de la circulation.

- De la circulation ? s'étonna-t-elle, mais le garçon lui fit signe de se taire. Ils vont sûrement arriver avec le réseau de cheminée, lui murmura t-elle tout de même.

- Oh non... la cheminée est condamnée, c'est un système électrique.

- Je sais à peine ce que c'est, sourit-elle. Pourquoi est-ce que ta tante me regarde bizarrement ?

- Sans doute parce que tu ressembles à maman, suggéra-t-il. C'est sa soeur, mais elle ne veut pas entendre parler de magie.

- Jalouse ? s'enquit-elle en se rappelant ce que Rogue lui avait raconté.

- Peut-être."

Une demi-heure passa, sous la tension insoutenable de l'attente.

"Aucune considération pour les autres, marmonna Pétunia.

-Nous aurions pu avoir quelque chose à faire tout de suite après.

- Ils pensent peut-être que, s'ils arrivent suffisamment tard, on les invitera à dîner.

- Il ne manquerait plus que ça ! s'indigna l'oncle Vernon. Ils emmènent ce garçon et ils s'en vont, pas question de les laisser traîner dans la maison. Si toutefois ils viennent. Ils se sont probablement trompés de jour. On peut dire que la ponctualité n'est pas une valeur essentielle, chez ces gens-là. Ou peut-être qu'ils roulent dans un vieux tas de ferraille qui est tombé en pan... aaaaaaaarrrrgh !"

Un bruit sourd retentit dans la cheminée et Dudley s'enfuit en courant. Des raclements et des éclats de voix étouffés résonnèrent de plus en plus fortement.

Killing me softly (HP FANFICTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant