Killing me softly (HP FANFICTION)

4 - Le Tournoi des 3 sorciers

La Chapeau se mit à chanter une chanson d'introduction destinée aux premières années, qui se conclut sous un tonnerre d'applaudissements.

"Ce n'est pas la même que celle qu'il a chanté pour notre première année, remarqua Harry en applaudissant avec les autres. 

- Il en chante une différente chaque fois, dit Ron. Ça ne doit pas être très drôle, comme vie, d'être un chapeau. J'imagine qu'il doit passer toute l'année à préparer la prochaine chanson."

La Répartition se passa tranquillement, hormis le passage du petit frère de Colin qui était tombé précédemment dans le lac. Eleanor regarda avec amusement une petite fille portant son prénom s'assoir à la table des Poufsouffle. Elle fixa un moment la chaise destinée au professeur de Défenses contre les forces du mal, nostalgique, se demandant s'ils avaient trouvé un remplaçant. Au bout d'un moment, Ron commença à grommeler, ressentant une grande faim. A la fin de la Cérémonie, le directeur se leva et tendit les bras en signe d'accueil.

"Je n'ai que deux mots à vous dire : Bon appétit !

- Bravo ! Bien dit ! s'exclamèrent Harry et Ron d'une même voix, faisant rire la jeune fille tandis que les plats vides se remplissaient par magie sous leurs yeux.

- Tout va bien, Sir Nicholas ? demanda-t-elle en voyant sa mine déconfite qui alternait entre Peeves et le repas. Peeves a fait quelque chose ?

- Oh, comme d'habitude, soupira l'ancien noble en haussant les épaules. Il a tout mis sans-dessus dessous dans les cuisines, lors des préparations. Il y avait des marmites et des casseroles partout. Le carrelage était inondé de soupe. Il a terrifié les elfes de maison...

- Il y a des elfes de maison, ici ? s'horrifia Hermione en reposant son gobelet métallique brutalement. Ici, à Poudlard !

- Bien sûr, répondit le fantôme, surpris de sa réaction alors que la rouquine soupira à son tour, désireuse d'une soirée normale. Il y en a même plus que dans n'importe quelle autre résidence de Grande-Bretagne. Je crois qu'ils sont plus d'une centaine.

-  Je n'en ai jamais vu un seul ! s'étonna la Gryffondor en le dévisageant. 

- Ils ne quittent presque jamais la cuisine en plein jour, expliqua-t-il. Ils sortent la nuit pour nettoyer un peu... s'occuper de mettre des bûches dans le feu, et tout le reste... On n'est pas censé les voir, n'est-ce pas ? Le propre d'un bon elfe de maison, c'est de faire oublier sa présence.

- Mais... on les paye ? On leur donne des vacances ? Et... des congés maladie, des retraites et tout ça ?"

Nick-Quasi-sans-tête se mit à pouffer de rire si fort que le haut de son coup se mit à glisser légèrement, au grand désespoir de son amie qui se doutait de la suite.

"Des congés maladie et des retraites ? dit-il en remettant sa tête sur ses épaules. Mais les elfes de maison ne veulent pas de congés maladie ni de retraites !"

Hermione considéra son assiette qu'elle avait à peine touchée et la repoussa.

"Allons, Her-mignonne, tempéra Ron qui renversa malencontreusement de la sauce de rosbif sur Harry. Oups ! Excuse-moi, Harry - il avala sa bouchée de viande - Ce n'est pas en mourant de faim que tu leur obtiendras des congés maladie !

- C'est de l'esclavage, répliqua Hermione, la respiration sifflante. C'est grâce à ça qu'on a eu ce dîner, grâce à des esclaves."

Ses amis continuèrent néanmoins de manger normalement et, quand ils eurent finit, les gâteaux remplacèrent le salé.

"C'est de la tarte à la mélasse, Hermione, annonça Ron en lui faisant sentir l'appétissant fumet qui s'en dégageait. Et regarde, il y a aussi du pudding aux raisins secs et du gâteau au chocolat !"