Réincarnation d'une auteur schizophrène ✓

Chapitre 27 : Quelle est cette vérité ??

Je regardai fixement le bracelet puis concentrai à nouveau mon attention sur Solène, qui remuait son thé et se raclait la gorge, prêt à se lancer dans d'innombrables explications.

Néanmoins, je trouvais cet objet complètement inutile. J'avais mon propre détecteur de mensonges après tout.

« Vraiment ? Quoi donc ? （　ﾟДﾟ） »

Toi ! Espèce de banane. Même si tu ne sais rien du script, tu as toujours su si un personnage mentait ou non.

« Oh pas faux hoho, toutefois, j'ignore ce qu'il omettra »

Ne t'en fais pas. Je ne pars du tout du principe que Solène me racontera la vérité pure mais seulement sa version à lui des choses. Ainsi, je pourrai aller demander des explications à Orias. Donc, même le détecteur de mensonges est inutile en soi, cependant, savoir si quelque chose est vrai ou non est toujours mieux.

« Et que fais-tu de Tolis ? »

Peut-être que lui demander certains détails pourrait s'avérer instructif. Mais, je pense que sa version se rapprochera très certainement de celle de son frère.

« Bref, lâcha Solène, par où est-ce que je commence ?? Je ne sais pas vraiment... »

Il fit la moue, semblant chercher ses mots avec soin.

« Au pire, proposai-je, commence par me raconter ta première rencontre avec Orias, le reste se déroulera tout seul.

- Hmm, oui, acquiesça le blond, alors... ma première rencontre avec lui... je crois que cela remonte à plus de vingt ans maintenant... »

Flashback

Un jeune homme, à la longue chevelure blonde, était assis sur un banc, dans un parc, les jambes croisées, le regard perdu dans le vide, son esprit rempli de soucis.

Pourquoi était-il encore en vie ? C'était la question qu'on lui avait lancée en plein visage. Pourquoi l'avait-on abandonné ? L'avait-il mérité ? Seul son pali lui témoignait de l'amour. Ni aucun homme ni aucune femme n'avaient réussi à lui montrer d'autres signes d'affection. Il soupira longuement. Même son frère n'attestait aucune bonté pour lui.

Quelqu'un se plaça à côté, déplorant également son malheur. Devait-il appeler cet endroit le banc du désespoir ?

« Rien ne va ? Hein ? », lança Solène, simplement pour entamer la conversation en voyant l'autre homme avachi sur le siège.

Il le détailla sommairement, des cheveux courts noirs, la peau mate, les yeux noirs et un profil plutôt fin, simplement habillé d'un pull gris et d'un pantalon bleu, contrairement à lui, vêtu de son gilet orange et de son pantalon noir.

L'autre homme sourit et se tourna vers lui.

« Non, effectivement », répondit-il.

Solène secoua sa tête, un air las sur son faciès. Néanmoins, il continua ce début de conversation avec cet inconnu.

« Et, je peux savoir ce qui ne va pas ?, demanda gentiment le blond, compatissant sincèrement aux problèmes du nouveau venu.

- Pas grand-chose en réalité, ce sont- »

« Ça devient un peu long là ? Nan ? (－.－)...zzz »

Mais ??? Comment peux-tu briser les flashbacks ???

« Euh, ah... bah, parce que c'est ennuyant ╮(─▽─)╭ »