Manger, dormir, penser.
Etre sensible n'a tu pas peur?
La mort t'attends, tu le sais, tu le sens.
Et la misère, la rancoeur,
Coulera dans ton sang.
Manger, dormir, penser.
Jamais de répit, de silence.
Le monde accélère sans toi.
Tu sais d'où vient cette souffrance,
Mais c'est trop dur de changer pour toi.
Manger, dormir, penser.
Et dormir c'est travailler.
Si tes erreurs sont passées,
Leurs fantômes n'oublient pas
A quel point tu peut tomber pas.
Manger, dormir, penser.
Penser à toi et aux autres.
Te comparer, te maudire.
Manger pour toi et les autres.
Te consoler, te haïr.
Manger, dormir, penser.
Tels sont les preuves de ton existence.
La vie ne vaut pas d'être vécue,
Si t'on l'à perd à la patience.
Tout ce temps, ils n'ont rien vu.
Manger, dormir, penser.
Personne ne sort indemne
de la vie. Alors un conseil?
Penser la vie soi même
Ne sert à rien si l'on se réveille.
Vivre
Ce n'est pas que manger, dormir, penser.
Vivre
Ce n'est pas aussi facile qu'abandonner.
Etre sensible n'as tu pas peur?
De la mort, la misère, la rancoeur.
Aussi rigide soit ton expression,
N'oublie pas d'accepter tes passions.
Et parle, et écrit, et vit,
Avant de reposer en paix
image: The Automat, de Edward Hopper
VOUS LISEZ
Si le monde m'entendait
PoetryVoilà ce que le monde entendrait si mes pensées devenaient sons. Poésies de réflexion d'un miroir fracturé qui laisse entrevoir une vie d'observateur troublé par son propre monde intérieur. Poésies nocturnes auxquelles n'échappent pas le Soleil tart...