J'ai laissé tomber l'arme, je l'ai laissée couler parterre, dans une pluie printanière. J'ai laissé rouler l'arme, je l'ai laissée arroser les lotus, glisser dans le cour d'eau, remonter aux nuages. Ruisselant dans une nature renaissante, dans un éclat sur la joue sèche de la terre, mon arme a de nouveaux jours. J'ai lâché l'arme et j'ai brandi la paix, un drapeau blanc trempé de joie, embrumé de rêves, dégoulinant de vie.
image: La Dame du Lac (pinterest)
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Si le monde m'entendait
PoesíaVoilà ce que le monde entendrait si mes pensées devenaient sons. Poésies de réflexion d'un miroir fracturé qui laisse entrevoir une vie d'observateur troublé par son propre monde intérieur. Poésies nocturnes auxquelles n'échappent pas le Soleil tart...