Chapitre QUATRE

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Plusieurs jours sont passés depuis ce qui est arrivé avec la voiture en panne dans la nuit. Le voleur était assit à une table et attendait. Il n'attendait rien, il faisait semblant.

La nuit a été longue. Il a volé trois voitures et une camionnette. Il avait eu un gros bonus par Bernie. Entre-temps, il avait dû prendre les missions d'un autre voleur. Un autre voleur a été appréhendé par la Police et il devait faire les missions le jour, au lieu de rester chez lui, comme depuis qu'il travaille pour Bernie.

Bernie l'avait convaincu de prendre les missions de l'autre voleur, parce qu'il a besoin d'argent. Alors, il a accepté. En parlant de lui, le voilà qui arrive et tape dans le pied de la table, avec son gros sabot de chaussure de sécurité.

- T'es encore là, toi ?

- Ouais, ouais, c'est bon, j'y vais. Je montais un plan pour...

- T'as rien à préparer. Tu marches dans les rues, tu repères, tu prends et tu me donnes. Allez, dégage.

Il se leva de sa chaise, il prit son portable sur la table, le mit en mode avion et le mit dans sa poche de veste. En sortant sa main de sa poche, il fit tomber le linge jaune qu'il avait gardé depuis cette nuit-là.

- C'est quoi ça ?

- Hein ? Oh, ça, c'est... Je m'en suis servi pour essuyer mes empreintes dans une voiture. Hey, j'ai eu du mal à trouver des trucs dans les bagnoles. On pourrait changer de secteur, parce que là on va se rencontrer avec les flics et c'est pas bon pour nos affaires.

- Tais-toi. Ça, c'est pas rien. C'est un essuie pour lunette d'appareils photos. Oublie ta mission. Va me retrouver cette voiture.

- Mais y avait rien dedans.

- Un appareil photo ça se planque pas sur un siège, abruti. Va fouiller sous les sièges, dans le coffre. Pourquoi tu me l'as pas ramenée ?

Le voleur ne savait pas quoi dire. Bernie se leva et tapa du poing sur la table.

- C'est ta meuf, là, hm. Vas-y et reviens avec l'appareil et...

- Mais elle était pas de la ville. Elle est plus là. Elle est repartie chez elle.

- Je croyais qu'elle était en panne, sa bagnole ? Espèce de menteur.

- Je suis pas un menteur.

- Texte la fille. Je veux cet appareil. Je connais un gars qui s'y connaît en appareils photos et autres trucs comme ça, en gorges profondes, aussi. Allez, je l'appelle. Trouve la voiture, baise la fille s'tu veux, mais je veux la voiture et l'appareil photo.

Le voleur soupira, il fit mine de déverrouiller son portable et de passer un appel en sortant de la cabine, à côté du garage. Il rangea son portable une fois sortit, puis il frappa le sol avec ses pieds en maudissant le linge jaune de gros-mots.

Il avait menacé le gars. Il était parti, il ne pouvait pas avoir l'appareil photo, ni la voiture. Il était dans les ennuis jusqu'au cou. Il prit le bus pour rentrer chez lui et essayer de trouver une solution. En prenant son portable qu'il remit vraiment en mode normal, il regardait si il avait des messages, puis texta Bernie pour lui dire que la fille était rentrée chez elle et que le linge nettoyant avait été oublié par un ami à elle dans la voiture.

Boss

Elle ment. Il doit valoir cher. Va chez elle, je te donne deux jours pour l'avoir. La voiture, c'est pas la peine.

Le voleur n'avait qu'une seule chose à faire, c'était de faire le mort pendant deux jours et de revenir sans rien, en disant que c'était vraiment l'appareil photo à un ami de la fille.

En espérant que vous avez aimé ce quatrième chapitre. Bisous. 😘❤️

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant