Chapitre DIX-SEPT

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Le week-end s'était bien passé. Le début de semaine un peu moins pour Louis. Harry avait décidé de partir Dimanche, dans la nuit, pour passer trois jours dehors. Louis était au courant, mais il n'avait pas envie qu'Harry parte. Il avait quand même sourit pour ne pas montrer sa tristesse à Harry lors de son départ.

On est Mercredi et Louis prend tout très mal depuis Lundi. Un regard, un sourire, un bonjour, un ordre. Il était exécrable avec tout le monde. Il regardait la nuit suivre son cours et priant qu'il pleuve et qu'Harry rentre. Ce soir, Harry doit rentrer. Il ne savait pas si il allait rentrer parce qu'il n'avait eu aucun message d'Harry durant ces trois jours où il était dans la rue. Il le prenait très mal.

- Il fait cette tête depuis Lundi, il a quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive, mec ?

Louis ne répondait pas. Il écoutait les autres parler de lui et sa ‹‹copine››. Débordé de rage, il se leva et partit dehors pour fumer l'énième cigarette du jour. Peter arriva en voiture, sac sur l'épaule.

- Ouh, ça va pas, toi. Tu veux parler ?

- Bernie t'attend.

- Il peut attendre.

Peter sortit son paquet de cigarette et tapa le bout de la cigarette sur le paquet. Il avait des cigarettes roulés. Peter attendait que Louis parle, fumant calmement son roulé. Louis soupira, lâchant de la pression dans ses épaules.

- Il est partit. Il est pas partit partit, mais il est juste partit.

- Et il te manque, c'est ça ?

- Ouais, un peu.

- Tu lui as dis ?

- Pas de messages, rien depuis Dimanche soir. C'est cool.

- Vous vous êtes disputés avant ?

- Non, c'était vraiment cool. Super week-end et puis, il reprend sa liberté quand il sort de l'appartement et...

- Tu as peur qu'il te trompe ?

Louis ne le disait pas, mais sachant que le jeune de Wolverhampton était gay et qu'Harry avait envie d'être lui-même depuis son aveu dans la lettre rouge, il avait peur de perdre son seul ami et de devoir le partager avec une autre personne, pas fun, comme lui il était.

- Ça, ça veut dire que t'es vraiment éprit de lui. Il faut que vous vous parliez pour mettre les choses au clair, au plus vite. Si il n'a pas les mêmes sentiments que toi, ça ne sert à rien d'essayer. Ça sera un amour à sens unique.

Louis écoutait et hochait la tête. Peter était toujours de bon conseil. Tout le monde l'écoutait. Louis savait quoi faire, ce soir, pour le retour d'Harry. Peter tapota l'épaule de Louis, écrasa sa cigarette et partit rejoindre Bernie. Louis comptait les minutes avant de pouvoir rentrer chez lui. Il devait attendre la décision de Bernie à propos de sa nouvelle affaire.

Louis rentra à l'appartement tard, il pensait voir Harry, assit sur le lit, entrain de faire ses devoirs, mais il n'était pas là. Il était 21h. Il soupira. Il marcha jusqu'au placard à vêtements. Il n'y avait que ses affaires. Il soupira et glissa au sol.

- Ouais. Super. Je suis un génie de la compréhension.

Louis ne bougea pas de la nuit. Il était triste et anéanti. Il regardait la porte d'entrée de l'appartement, n'ayant plus envie de la voir pour aujourd'hui, mais ses yeux ne voulaient pas la perdre de vue. Son portable vibra dans sa poche. Il le prit croyant que c'était Bernie. C'était un numéro qu'il ne connaissait pas. Il pensa tout de suite que c'était la Police ou les Urgences qu'il l'appelait pour lui apprendre une mauvaise nouvelle sur Harry. Il décrocha la gorge sèche.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant