Chapitre ONZE

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Voilà que la semaine de vacances s'est terminée, Louis et Harry était beaucoup plus à l'aise ensemble qu'avant. Il y a toujours quelques problèmes dû à la nudité de Louis, mais dans l'ensemble, ça allait.

Louis se cambra pour s'étirer et sortit de la salle de la cabine pour employés du garage, quand un de ses collègues le fit revenir dans la cabine. Louis n'aimait pas qu'on le touche brusquement et qu'on le force. Il se stoppa et regarda son collègue qui reprit ses mains.

- Tu te rappelles la semaine dernière, y a quelques jours, le boss regardait le courrier et il est parti en courant dans son bureau en fermant tous les stores, c'était une lettre, je l'ai vu, là, maintenant.

- Oh mon Dieu. Le boss a regardé le courrier, il a reçu une lettre, il est allé à la lire à l'abri des regards et maintenant, on sait que c'était une lettre. Je l'aurais jamais cru. Merde.

- Te fous pas de ma gueule. C'est super bizarre. Il a rangé l'enveloppe dans son coffre qu'il ferme à clefs.

Louis soupira.

- Tu as finis ?

- Putain, mais y a que moi qui voit qui y a un truc qui va pas ?

- Il a reçu une lettre et alors ? Pourquoi t'en fais toute une histoire ?

- Est-ce que tu l'as déjà vu recevoir du courrier personnel, ici et qu'il le cache ?

- Il...

- Louis, je crois qu'il est malade.

Louis regarda son collègue et il eût un moment de faiblesse en trahissant son regard et sa pensée secrète pour sa mère. Il se racla la gorge.

- Je vais aller le voir.

- Il est pas là. Il est parti. Alors ? T'en dis quoi ?

"Réunion dans le salon, s'il vous plaît"

Louis hocha la tête. Il reprit son visage ferme et partit. Il rentra chez lui. Il se mit à la fenêtre et fuma plusieurs cigarettes.

Harry rentra quelques minutes plus tard. Harry vit tout de suite par le reflet de la vitre que Louis n'allait pas bien. Il s'approcha. Louis n'avait pas entendu la porte. Il se tourna en regardant Harry.

- C'était comment, la rentrée ?

- Il y a eu trois abandons pendant la semaine de vacances. Louis, est-ce que tu veux...

- Mon patron est malade.

Harry s'approcha et posa sa main sur son épaule.

- On va faire quoi sans lui, putain ? Il est un roque, il nous a tous aidés. Je veux pas perdre une autre personne. Okay, il est chiant à toujours vouloir plus, mais c'est lui, c'est tout. Fait chier !

Harry prit Louis dans ses bras et Louis se laissa faire. Ils s'étaient rapprochés, ils étaient comme des frères.

- Il faut toujours garder espoir.

- C'est ce qu'elle disait.

- A-Apprends-moi à voler. Viens, on sort et on va voler les voitures des gens.

- Merci pour ce que tu dis, mais là, j'ai vraiment pas envie de bouger et de voler un truc.

- Mais l'argent ?

- T'inquiètes pas pour ça. J'ai du fric pour la semaine.

- Je n'aime pas te voir triste.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant