Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]

Chapitre CINQUANTE-QUATRE

Louis se réveille et sourit, mais il se redresse et prend son portable qui vibre. Il pensait que c'était son jouet qui vibrait dans le repose éponge.

Il voit les messages de Peter et les appels en absence. Il décroche rapidement.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- C'est la merde. Harry a été agressé par les quatre sans-abris et Bernie a mal géré la situation. Harry est à nouveau en fuite et en plus, il est en contact avec quelqu'un qui travaille sur l'enquête. Il faut que tu viennes, ici. Je dois aller chercher Harry.

- Il est où ? Il est partit où ?

- Je sais pas, mais je vais le trouver. Toi, tu...

- Laisse-moi le trouver. Je vais le trouver. Peter ? Allô ?

- Okay, mais fais vite, s'il te plaît !

- Hey, me dis pas de faire vite ! C'est pas moi qui merde avec mon fils, c'est Bernie. C'est de sa faute à lui.

- Harry a dit qu'il le savait depuis le début que c'était Blewer, le meurtrier de Banks. Il n'est jamais venu dans le bureau de Bernie pour fouiller dans ses dossiers.

- Putain...

Louis raccroche et regarde son jouet à ses côtés.

- Je reviens vite, bébé.

Louis se douche rapidement et s'habille, il rejoint l'appartement de Phil et assit sur le canapé, Marlone soupire.

- Il n'arrête pas de pleurer. Je ne sais pas comment le calmer. Je ne sais pas ce qui s'est passé là-bas, mais je n'aurais pas dû l'y emmener.

Louis va voir Harry. Son petit-ami pleure sous la couverture. Harry baisse la couverture et il s'arrête de pleurer. Il fixe Louis et jette tous les coussins du lit, sur lui.

- Wow. Qu'est-ce qui te prend ?

- Tu étais où ? Avec qui ? Pourquoi tu n'étais pas au travail ?

- Je commence que l'après-midi. Tu le sais. J'ai planqué toute la nuit. J'étais fatigué.

- Et depuis trois jours, tu fais quoi dans ta vie ?

- Je travaille normalement. Pourquoi tu...

- Vous avez trouvé un moyen de vous débarrasser de moi... tous. Harold est trop encombrant. Ce n'est pas grave qu'il fugue, on va le faire passer pour mort. Oh, un petit homosexuel sans défense, on va lui donner une nouvelle identité et on va l'enfermer toute sa vie. Oh, un joli garçon, je vais me le taper, découvrir que je suis gay, lui promettre le mariage, le marié, mais pas totalement et le laisser tomber comme une vieille merde.

- Je ne t'ai pas laissé tomber.

- Oh, si tu m'as abandonné. Plus de messages, ni d'appels, même de sextos. Tu ne veux plus de moi. Je l'ai très bien compris. Ton alliance est sur le bureau. Ton certificat de mariage non-valable y est aussi. Reprends-les. Bonne journée... Fugueur. Méchant !

Louis s'allonge à côté d'Harry sur le lit. Harry retourne sous sa couverture et respire doucement, malgré les autres larmes qui veulent sortir de ses yeux rougis par sa peine.

- Je t'aime, Harry. Je vais trouver une solution.

- J'ai abandonné mon identité. Je ne suis plus personne.

- Quoi ?

- Je lui ai dit que je voulais plus rien de lui. Plus d'argent, plus de nom, plus de protection... plus d'études. J'arrête tout.