Chapitre SEPT

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Le voleur était couché sur le canapé dans la salle où se retrouvait les voleurs pour débriefer leurs vols. Louis était à demi-conscient, entouré des gars comme lui et il essayait de reprendre des forces à cause de sa nuit épouvantable.

Il avait tenté de retrouver le garçon sans domicile, sans succès. Il espérait que rien ne lui était arrivé de grave.

- Hey, Louis, ton téléphone vibre.

Louis ouvrit les yeux et regarda les gars autour de lui, puis son portable près de sa tête. Il prit le portable et regardait. Mais il ne connaissait pas le numéro sans nom.

- Allô ?

Dit-il en décrochant l'appel en fermant les yeux.

- Je suis Melinda, une fille du centre. On ne se connait pas, mais j'étais là quand vous cherchiez votre frère qui a fugué. Je sais où il est.

- Oh, putain. Dîtes.

Dit-il en se redressant et ouvrant grand ses yeux bleus.

- Il est dans Hyde Park. Il vend ses vêtements pour 1 £. Il est grand, les yeux verts, un peu perdu et des cheveux bruns longs jusqu'aux épaules. Il ne m'a pas donné son prénom. Je suis retournée au centre pour avoir la bonne description de votre...

- Merci. Merci.

Il raccrocha vite, il se leva et partit en vitesse pour prendre un bus en direction de Hyde Park. Le trajet était long, pour le coup, il y avait un accident sur la route.

Louis demanda à descendre et il partit en courant vers le parc à quelques dizaines de minutes de là où il se trouvait avec le bus. Il courrait très vite en oubliant de respirer. Ça, c'était les cigarettes.

Une fois à Hyde Park, il fit tout le secteur avant de trouver le jeune brun qui essayait de vendre ses vêtements éparpillés dans un coin du parc. Il courut encore et bougeait ses mains en les secouant de droite à gauche.

Un couple prit un pantalon gris et un tee-shirt, puis donna l'argent au brun. Louis sauta sur l'herbe et poussa le couple en reprenant les habits.

L'homme du couple protégea sa moitié. Le jeune brun était choqué de voir Louis. Il tomba sur ses fesses. Il pleurait.

- C'est mon jeune frère. Il a fugué et il vend ses affaires pour vivre dans la rue. Dégagez de là. Allez, ouste. Partez ! Allez, merde.

L'homme énervé reprit son argent qui était tombé parterre, puis tira la main de sa copine pour partir. La fille était choquée en voyant les deux jeunes hommes sur la pelouse.

- T'en as vendu ou c'était ta première vente ?

Dit Louis en prenant les affaires sur le sol.

- Alors, merde ?

Le jeune encore choqué, hocha la tête. Il pleurait dans le silence. Une vieille dame venit voir ce qui se passait. Louis jura et demandait combien.

- Qu'est-ce que tu regardes, toi ? Va-t-en.

Le jeune commença à pleurer audiblement. La vieille dame, outrée par le comportement de Louis, partie. Louis remit les affaires dans un sac sans les plier. Ils sont jetés en boule dedans.

Louis leva le jeune et l'entraîna à sortir du parc. Louis sorta son linge jaune pour lui coller sur le visage et le faire essuyer ses larmes. Ils s'arrêtèrent à l'entrée du parc.

- Bon, arrête de pleurer, tu me gonfles. Ils sont où tes autres affaires ?

- E-En s-sûreté.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant