Chapitre QUARANTE-DEUX

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Harry se réveille dans le lit de la chambre d'ami et il a le réflexe de prendre son portable pour regarder quelle heure il est. Il ouvre grand les yeux en grand quand il voit qu'il est 8h du matin et qu'il a trois appels en absence de Louis. Il appelle Louis.

- Allô ?

- Putain... Ne me parles pas avec cette voix, tu vas me faire bander.

- Tu me manques. Je voudrais sentir ta peau.

- Moi aussi. T'as vu les nouvelles ?

- Je viens de me réveiller.

- Toute la ville est bloquée, tous les trains, les bus, les métros, les avions sont aux sols et immobiles. J'ai l'impression de revivre le covid une deuxième fois.

- On a déjà était bloqué par la neige, récemment. C'est très mal d'avoir oublier ça, puisque que notre relation a décollé avec cet événement.

- Ouais, mais il y avait des voitures qui circulaient et des bus avec des déneigeuses, là, les routes sont impraticables. Tout à l'heure, avec Carlos, on a essayé de déblayer le devant du garage et l'allée des voitures. C'était la merde. Il y a toujours du vent et la neige à recommencer à tomber.

- Tu t'es réveillé à quelle heure ?

- À 5h. Tu me manquais. Je savais que tu étais avec Bernie, mais j'arrêtais pas de m'inquiéter quand même. Je t'ai appelé une fois et j'ai essayé une heure plus tard, plus une heure après. Vous avez bu de l'alcool hier avec Bernie ou quoi ?

- Non, mais on s'est amusé. Je l'ai fais rager parce qu'il n'était pas avec son mec et qu'il allait dormir tout seul.

- Pff.

- Il a attrapé un coussin et il m'a tapé avec. J'ai pris un coussin, moi aussi. On a faillit tuer le poisson de Phil en se battant.

Louis sourit et laisse Harry lui raconter le dîner. Harry parle doucement. Louis sourit toujours autant et ferme les yeux. Il ne s'endort pas, mais il imagine Harry à côté de lui qui lui raconte sa soirée.

- Fait chier. On est bloqué là.

- Tu ne peux pas frapper ?

- Désolé, monsieur je m'astique la bite. On est bloqué. Toute la ville est bloquée encore.

- Je sais. Tu as le bonjour de Louis.

- Même pas vrai.

Dit Louis.

Louis ouvre ses yeux et se redresse dans le canapé.

- Je l'emmerde.

Louis ne comprend pas le français, mais il a l'habitude de l'entendre dire ça. Donc il sait que c'est méchant envers lui.

- Je voudrais tellement te lécher la queue.

- Ah oui. Ils ont essayés de déblayer la neige devant et à l'allée du garage, mais il neigeait trop.

Dit Harry en se raclant la gorge.

- Qui ?

- Louis et Carlos.

- Il est allé bosser, ce con ?

- Non. Il était bloqué depuis hier soir. Il a mangé avec Carlos et il lui a dit de prendre le canapé de chez toi. Je me rappelle qu'il n'était vraiment pas confortable.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant