Chapitre VINGT-CINQ

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Harry se réveille doucement. Il entendait des petits oiseaux chantaient. Il souriait et entendait des verres tremblaient sur un plateau en plastique. Il entendait un soupir de soulagement et quelqu'un qui approchait, munit de pantoufles antidérapantes.

- Je sais que tu es réveillé. Assieds-toi.

- Merci. Il ne fallait pas te déranger. J'aurais pû le faire moi-même.

- J'avais très envie de m'occuper de mon mari. C'était dur au travail et tu n'as pas faiblit. Tu es mon super-héros. Je t'aime.

- Je t'aime, aussi, mon amour.

L'homme se penche pour embrasser les lèvres d'Harry. La porte s'ouvre en fracas.

- Bonjour, mes papas. Comment allez-vous, aujourd'hui ?

Harry se réveille en panique et en crise d'asthme. Il tapait tout autour de lui, il n'y avait pas Louis dans le lit. Louis arrive en serviette de la salle de bains et se précipite sur le sac d'Harry pour prendre sa ventoline et l'a lui donner.

- Doucement. Doucement. Prends ton temps.

Harry se prend à deux fois avant de pouvoir prendre une vraie et grande bouffée de sa ventoline. Harry reprend une respiration normale après plusieurs minutes, le problème, c'est qu'il pleurait.

- Tu as été agité toute la nuit. Tu sursautais, tu avais peur, tu pleurais, mais tu ne te réveillais jamais.

- Je suis désolé.

- Non, ne t'excuses pas. C'est de ma faute. Je te pousse trop à assumer cette relation dont tu n'as pas envie.

- Ne m'abandonne pas, Louis, s'il te plaît.

- Je suis désolé, ça ne va pas le faire, nous deux.

- Louis, s'il te plaît.

- Je crois qu'il est temps que je rentre chez moi, auprès des miens qui m'aiment vraiment.

- Mais je t'aime, c'est que...

- Voici l'exemple à ne pas suivre, tomber amoureux d'un monstre.

Niall vise Louis avec une longue tige et tape sur le lit avec pour que Louis se lève. Toutes les connaissances d'Harry étaient présentent derrière Niall.

- C'était un plaisir de te rencontrer, le monstre. Bonne continuation en Enfer.

Louis appuie sur un bouton rouge sur le mur et le lit s'ouvre au milieu pour faire tomber Harry dans le vide. Harry pleurait et criait. Il avait mal au cœur. Il regardait la tête de Louis en haut qui s'éloignait de lui et le lit qui se referme. Harry ouvre les yeux et vu Louis, complètement dépassé par ce qui se passait dans l'appartement et tenait la ventoline d'Harry dans sa main.

- Chut, ça va aller. Je suis là. Le cauchemar est finit. Je suis là.

Louis le berçait, tandis qu'Harry pleurait dans ses bras. Il avait peur. Il ne voulait pas perdre Louis. Il ne voulait pas mentir à Bernard. Il ne voulait pas briser les règles de Bernard. Il voulait juste partir, retourner dans l'inconnu et ne jamais se retourner, comme il a fait pour son ancienne vie.

- Je crois que tu devrais dire à Bernie d'engager un psychologue. Les traumatismes que tu as eu, étant enfant, ça a bousillé toute ta vie. Je peux plus permettre qu'on te fasse mal. Je peux rien faire. Je suis pas qualifié pour ça. Je suis désolé. Je t'aime. Je tiens beaucoup à toi, mais je veux plus jamais te voir souffrir comme ça. Non. Stop. Ça me fait trop mal.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant