Chapitre QUINZE

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Une semaine été passée et le week-end se présenta avec de la pluie, malheureusement. Louis voulait quitter Londres avec Harry pour lui montrer sa ville qui était à plus de 3h de route d'ici. Il avait loué une voiture à Bernie. Harry ayant beaucoup de devoirs ne voulait pas bouger de l'appartement. Il avait aussi peur de faire rouler Louis sous la pluie. Il voulait vraiment voir où Louis aimait vraiment être et voir où Louis avait foulé le sol dans sa jeunesse, mais il n'aimait pas la pluie et le danger que cela pouvait engendrer.

À part ça, dans leurs vies, ça allait plutôt bien. Harry avait toujours des bonnes notes, il traînait un peu avec Liam et Niall, mais sans plus, ils n'étaient pas vraiment amis. Harry respectait les règles de Bernard en occultant Louis, dedans.

Pour Louis, le travail se passait très bien, aussi. Il avait comprit ce que promotion voulait dire et ce que allègement d'heures, aussi. Il avait beaucoup plus de missions de repérages et de surveillance. Tout fonctionnait bien. Il aimait bien cet équilibre entre son travail et Harry. Il n'était plus trop amis avec les autres voleurs. Il n'avait que des petites conversations avec Peter, Carlos et Billy. Billy, c'est le gars qui avait ouvert les yeux de Louis, sans le savoir, à propos d'Harry et le fait qu'il soit dans la rue, sans argent.

Justement, Louis dérangea Harry dans ses devoirs pour lui montrer sur son portable des photos de sa ville et de certains endroits. Louis souriait énormément et Harry était content de le voir comme ça. Il l'avait senti triste quand il lui a dit ne pas pouvoir bouger de l'appartement à cause de ses devoirs et du temps mauvais.

- Dans ce parc, j'ai eu mon premier baiser. Là, c'est le musée que j'adorais aller visiter avec ma mère. J'aimais me retrouver avec ma mère, seul, sans les filles et les jumeaux. J'étais grand, l'aîné et... enfin voilà, juste une sortie avec ma maman que j'aimais beaucoup. Là, c'est le café que j'allais souvent avec mes potes et là, c'est le bar où je jouais au billard avec eux, aussi. Après la mort de maman, j'allais tout seul, je jouais pas, je restais au bar et j'attendais. Oh, il y a un soir où j'étais complètement bourré, le barman a appelé ma mère et elle est venue me chercher. Je te dis pas la punition que j'ai eu. Je m'en rappelerai toute ma vie. Et là, c'est mon Lycée. Ils ont changés la devanture parce qu'elle tombait, enfin, les lettres étaient pas belles et elles prenaient de l'âge.

Harry le regardait faire tourner les photos et après Louis se sentait de faire rencontrer sa famille à Harry. Il lui montra des photos de sa famille. Louis souriait beaucoup, surtout quand il voyait sa maman. Harry trouvait cela touchant. Il hochait la tête quand Louis lui parlait d'une histoire derrière une photo en particulier.

- Oui, on aime bien faire des doigts. C'est notre marque de fabrique. Les Tomlinson.

Louis termina son tour de photos dans son portable et regarda Harry. Harry savait ce qu'il voulait.

- Si tu veux pas, c'est pas grave. Je comprends. Je voulais juste faire comme j'avais décidé de te faire voir ce que j'aimais et ce que j'avais fais chez moi.

Harry, gêné que la conversation tourne autour de lui, maintenant, de ce qu'il ne veut pas parler, se plongea dans la lecture d'un livre pour ses devoirs. Louis savait que c'était difficile pour lui. Il était désolé pour lui, mais il voulait le connaître un peu plus. Il s'installa dans le lit et laissa Harry contre le mur. Louis s'endormit.

Harry n'arrivait plus à travailler. Louis lui avait mit des idées dans la tête. Dans sa tête, il voyait des paysages de son enfance, des endroits où il était allé avec sa mère. Son père était un acharné du travail. Il faut dire que c'est un très bon avocat. Dans le cabinet où il est, c'est le meilleur. Harry en avait marre.

Louis dormait, il en profita pour prendre l'air juste en bas de l'escalier. Il était seul et c'est ce qui lui manquait le plus dans sa vie. Il était seul même avant de partir, mais ce qu'il voulait c'était être un fantôme, qu'on ne le voit pas. Il remonta à l'appartement et prit son manteau pour partir.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant