Chapitre DIX-NEUF

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On pouvait dire que tout allait bien pour Louis et Harry pendant la semaine qui vient de passer, enfin, en surface seulement. Louis était investit dans sa mission d'intégrer Harry à l'appartement. Il avait installé des cadres photos dans la cuisine, dans la salle de bains, sur le sol du salon et sur le sol à côté de leur lit. C'était toujours Louis et Harry. Louis faisait des grimaces et Harry ne souriait pas vraiment.

Cela ennuyait un peu, pour ne pas dire beaucoup, Harry de faire face à son visage quand il allait dans une pièce. Il était mal à l'aise. Louis faisait celui qui ne voyait pas et il poussait encore plus le fait de montrer à Harry qu'il était chez lui. Cela avait fonctionné parce qu'Harry avait abandonné l'idée de vivre dans la rue. Il savait qu'il avait sa place avec Louis dans l'appartement, mais tout ça l'étouffait. Harry avait peur de le dire à Louis, alors il se taisait et ça ne l'aidait pas à se détendre.

Pour Louis, il ne savait pas quoi faire. Il voyait que tout ce qu'il faisait n'aidait pas Harry à se sentir chez lui. Il avait fini le mur et les paillettes avec le prénom d'Harry. Il refusait que son nom soit sur la boîte aux lettres. Louis listait tout ce qu'Harry n'avait pas trouvé intéressant. En fait tout ce que Louis avait fait toute la semaine. Il voulait bien faire. Il en avait besoin. Lui aussi, avait besoin d'être rassuré à propos de cette chose qu'il avait prit conscience sur Harry.

Justement, Harry revenit de ses cours avec du retard. Son tee-shirt était déchiré et il avait un coton dans le nez.

- Oh, putain !

Louis tapa avec son pied dans le placard à vêtements.

- Il ne s'est rien passé. J'ai juste arrêté une bagarre de musiciens et je me suis pris un coup de coude par un des musiciens, sans faire exprès.

- Pourquoi t'es allé là-dedans ?

- Parce qu'ils allaient se blesser gravement. C'était des coups vraiment violent.

- Et toi, t'as été blessé en allant t'occuper de cette bagarre de merde. Tu vois une bagarre, tu passes à côté, c'est pas ton problème. Laisse-les faire.

- Mais...

- Non, on discute pas plus de cette merde. Tu l'as vu, aujourd'hui ?

- Non.

Harry enleva sa veste et partit s'asseoir sur le lit pour faire ses devoirs.

- Tu sais, je suis un voleur expérimenté et depuis que je t'ai rencontré, je sais dire quand tu mens et quand tu dors vraiment. Et là, tu dors pas, tu mens.

Harry soupira.

- D'accord. Je l'ai vu, mais... Maintenant, Liam m'en veut parce que son crush m'a demandé mon numéro de portable et que lui n'est pas arrivé à lui demander quand il l'a vu à la cafétéria et surtout parce que son crush a "caressait mon épaule". Avant que tu ne t'énerves, il n'a pas caressé mon épaule, il l'a juste tapé en disant "à plus tard, Harry".

- Il t'a frappé ?

- Non.

- T'as dis...

- Juste tapé sur l'épaule, comme tu le fais.

- Quand je suis en colère ou quand je te réveille pour te dire que je m'en vais ?

- Quand tu me réveilles.

- C'était une caresse. Il s'intéresse à toi. L'abruti va vouloir en découdre avec toi parce que tu le gênes entre son crush et lui. Il va te faire du mal. Je vais m'en occuper.

Rencontres Fortuites [Larry Stylinson]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant