Peut-être que ce n'était pas la meilleure chose à faire, peut-être qu'Emy le tuerait un jour pour ça, peut-être que tout ça n'était qu'un simple jeu, mais il en avait terriblement envie, plus que ça même, cela ressemblait à un rêve éveillé, au plus beau jour de sa vie car oui, il avait toujours rêvé d'embrasser un autre garçon et celui dont le visage était face au sien était d'une splendeur à couper le souffle.
Après quelques secondes qui parurent une éternité, Marceau sentit enfin les lèvres d'Aloïs se poser délicatement sur les siennes.
- Ouvre légèrement la bouche, murmura le tatoué.
Le garçon s'exécuta, lui qui n'avait aucune envie que les choses ne s'arrêtent là. Il sentit ensuite la langue du bellâtre chercher après la sienne, puis, il s'embrassèrent avec fougue, comme si tous les deux avaient attendus ce moment là depuis toujours et que leurs lèvres étaient faites pour se toucher.
Alors qu'ils étaient toujours couchés sur l'herbe, Aloïs se posa sur lui en mettant les mains sur son visage pour lui lécher les lippes avant de reprendre leur baiser. Pourquoi Diable ne parvenaient-ils pas à s'arrêter ?Un tourbillon de chaleur, une tempête, de géantes vagues, un feu de forêt ou un peu de tout ça à la fois, aucun des deux ne savait, ce qu'ils savaient en revanche, c'était qu'ils ressentaient quelque chose d'immensément fort dans leur corps et que ça faisait autant de bien que de mal.
- On devrait aller dormir... Chuchota Marceau en tentant de reprendre ses esprits.
- Oui, tu as raison... Répondit Aloïs en se relevant. Au fait... J'ai beaucoup aimé.
- Moi aussi... Plus que ça même, avoua le frère en le suivant jusqu'à l'intérieur de la maison.
Arrivés en bas de l'escaliers, le futur photographe se retourna et prit la main du jeune homme afin de la caresser quelques secondes en le regardant dans les yeux, puis, chacun se rendit dans sa chambre.
Une fois dans son lit, Marceau regarda le plafond sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer là. Il venait d'avoir son premier baiser, venait de jouer avec la langue du petit-ami de sa sœur qui s'était retrouvé sur lui, et tout aurait pu aller encore bien plus loin. Alors qu'il était dans ses pensées, le jeune homme alluma sa 4G puisque le WI-FI était indisponible dans sa chambre et il put aussitôt apercevoir qu'Aloïs venait de demander à le suivre sur Instagram. Évidemment, il accepta et s'abonna en retour, puis, il décida de regarder le message que celui-ci venait de lui envoyer.Aloïs Duvall :
Bonne nuit ❤
Marceau Christiaens :
À toi aussi ❤
Le jeune homme s'endormit le cœur rempli d'amour et le cerveau brisé en deux. C'était absolument fou et ça ne se faisait pas. Marceau le savait pertinemment bien : ses erreurs d'aujourd'hui, il les paierait demain. Car même si Emy n'apprenait jamais rien, lui, il allait forcément finir par avoir le cœur détruit à cause de tout ça. Car l'air de rien, il s'y attachait, au petit-ami de sœur...
Le lendemain matin, le garçon se fit réveiller par sa mère, qui, puisqu'elle ne parvenait pas à joindre sa fille, avait décidé de l'appeler lui. En réalité, Isabelle préférait téléphoner à Emy plutôt qu'à Marceau pour la simple et bonne raison qu'elle savait à quel point il détestait ça. Les conversations avec lui se limitaient à "salut", "oui", "à tantôt". Elle lui demanda donc d'aller voir après sa sœur afin qu'elle puisse lui parler, ce qu'il fit en rechignant.
Il alla frapper à la porte de la chambre de celle-ci, qui ne lui répondit pas. Il décida donc d'entrer dans la pièce où la demoiselle dormait, seule. Visiblement, son petit-ami s'était déjà levé, ce qui étonna quelque peu Marceau qui secoua l'épaule de sa sœur afin de lui passer sa mère. Elle grogna puis prit le téléphone en main tandis que lui descendit pour se préparer son précieux café. Une fois sa tasse remplie, il regarda à travers de la véranda et vit Aloïs, assit sur une chaise, occupé à fumer.
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Aloïs 𝓝𝓮 𝓒𝓱𝓸𝓲𝓼𝓲𝓽 𝓟𝓪𝓼
RomanceBien heureuse de voir ses parents partir en vacances pendant deux semaines et de pouvoir inviter son petit-ami à la maison, Emy ignorait que ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Car entre Aloïs et Marceau, le frère de celle-ci, une ét...