𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓢𝓮𝓲𝔃𝓮 🌘

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Le lendemain matin, lorsque Marceau se réveilla, ce fut avec un large sourire. Il était dix-heures, sa sœur devait déjà être partie. Il descendit dans la cuisine, se fit un café et sortit dans le jardin pour fumer une cigarette. Aloïs, couché dans le fauteuil regardait la télévision en buvant un jus d'orange mais se dépêcha de le suivre dehors quelques secondes plus tard. Il alluma à son tour une cigarette et regarda son beau-frère, les yeux pétillants. Peut-être que lui aussi s'était dit que cette journée allait être très spéciale.

- Salut, petit prince... Dit-il en s'asseyant sur une chaise.

- Bonjour, monsieur... Sourit Marceau.

- Alors comme ça, on est rien qu'à deux...

- C'est bien ça... Il y a quelque chose que tu veux faire aujourd'hui ? Demanda le frère en jouant les innocents.

- J'ai pensé à un truc ce matin... Il y a quelque chose que j'ai jamais fait et que j'aimerais essayer mais pour ça, j'ai besoin d'un partenaire... Dit le tatoué avec un large sourire.

- Quoi donc ?

- Et bien si tu veux me prendre, je suis tout à toi... Répondit malicieusement Aloïs.

Marceau ne pensa pas un instant à sa sœur, ni à quoi que ce soit d'autre. Il n'avait jamais visité le derrière de quelqu'un et rien que le fait d'y penser le fit frétiller. Après tout, c'était aussi toute sorte de choses salaces qu'il avait en tête depuis la veille au soir...

- Quand tu veux ! Dit-il. Mais... Je n'ai jamais fait ça, je te préviens...

- Je suis sûr que ça sera parfait...

Quelle belle matinée ! D'ailleurs, ils étaient bien d'accord sur une chose : si chaque jour pouvait être comme celui-ci, ils en seraient plus qu'heureux. Cela ne voulait-il pas dire beaucoup de choses ?
Aloïs se rendit dans la douche où il n'hésita pas à se mettre un doigt à plusieurs reprises afin de s'assurer de la propreté de son derrière, hors de question que le moment tourne à la catastrophe.
Marceau, lui, décida d'aller faire son lit en attendant et de ranger un peu sa chambre puis, une fois que le tatoué fut sorti de la salle de bain, il alla prendre une douche à son tour. Celle-ci fut rapide, tant il n'attendait qu'une chose : rejoindre le beau mâle qui voulait de son corps.

- Tu veux qu'on aille un peu dans ma chambre ? S'écria-t-il depuis le haut de l'escalier à son beau frère.

Celui-ci le rejoignit en souriant, impatient de connaître la suite des événements. Les garçons se posèrent sur le lit de Marceau et, un peu gênés, regardèrent le sol un instant.

- Tu es trop chou, j'adore quand tu as les cheveux mouillés... Dit le photographe en le regardant enfin dans les yeux.

- Et toi tu es juste une petite perfection... Sourit le frère.

Aloïs lui sourit tendrement à son tour et s'approcha de lui avant de lui donner un bisou sur la joue, puis, il lui tourna légèrement la tête pour l'embrasser délicatement sur la bouche.
La chaleur de leurs baisers et cette folle passion dans les mouvements de leur langue était sans doute la chose la plus excitante du monde, puisque les deux commencèrent aussitôt à être à l'étroit dans leur boxer.
C'était certainement ça le problème, ce qui les faisaient tomber, le pourquoi de leur attirance : ils étaient tous les deux à la fois très doux, sensuels et diaboliquement sexy dans leur façon d'être.

- On joue, alors ? Chuchota Aloïs.

- On joue, sourit le frère.

Le tatoué n'attendit pas plus longtemps et l'aida à enlever son t-shirt puis lui fit quelques baisers partout sur le torse et le ventre avant d'ôter son t-shirt à lui. Marceau le fit se coucher délicatement, puis, se posa sur lui et lui leva le bras pour pouvoir passer sa langue sous son aisselle légèrement poilue avant de lui mordiller la nuque puis la lèvre inférieur. Bouche contre bouche, Aloïs lui chuchota de lui enlever son boxer, ce que le frère fit avec ses dents avant de retirer le sien.

Aloïs 𝓝𝓮 𝓒𝓱𝓸𝓲𝓼𝓲𝓽 𝓟𝓪𝓼 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant